28 décembre 2012

L'autre côté ?

    2908 - "Un peu comme ça, pour voir ?"

L'inversion des rôles... Après tout pourquoi pas, hein ?

On l'a déjà évoqué ici, c'est clair, - comme d'ailleurs pour tout jeu sexuel - qu'il me semble vital de ne pas vivre ça avec n'importe qui, afin de ne pas être déçu, voire "dégoûté" !

Ces plaisirs troubles qui ne sont pas bien facile à avouer réclament évidemment une dose de confiance et d'abandon qu'on ne trouvera pas systématiquement chez tout le monde et on devra prendre garde de bien choisir ses complices pour ça. Tester, pour voir les réactions aux mots, aux envies, sans trop s'avancer.

En général, ça donne des résultats probants...

Car non, tout le monde ne sera pas emballé par la chose. Des amies voulant à tout prix être fessées ont demandé à leurs compagnons de le faire. Et du coup, ont été très déçues à l'arrivée du peu d'implication de leurs "fesseurs" d'un jour, pas du tout convaincus, le faisant pour faire plaisir (quelle erreur) sans être excités et au final surpris défavorablement de la demande de leurs compagnes... Bref, elles sont passées à côté.

Maintenant il y a aussi des vocations qui peuvent survenir chez vos partenaires, mais c'est rare. En général à un certain âge, hommes et femmes savent déjà très bien ce qui "fonctionne" sur le plan du plaisir et si la fessée ne fait pas partie du jeu, ce sera difficile de l'imposer dans le couple sans une dose de pédagogie et de persuasion.

Certains resteront réfractaires à l'idée, même s'ils y mettent de la bonne volonté. Chez les passionnés, c'est "un truc qu'on a en soi" depuis l'enfance en général, pas simple de créer le besoin chez des personnalités adultes qui n'auraient jamais érotisé la fessée avant la "curieuse" demande de leur conjoint...

Ayant parfois frôlé ces moments-là et réussi de rares fois à vivre des instants troubles où, plutôt que de donner la fessée, je l'ai reçue, je connais l'attente de l'autre dans chaque compartiment du jeu...

Je crois sincèrement qu'avoir été des "deux côtés du manche" peut aider.

J'aimerais bien vous lire sur ce thème. Avez-vous envie de franchir le pas en changeant la définition du rôle, si vous recevez, souhaitez-vous donner à présent, est-ce déjà fait et si oui, avec quel succès... ou échec ?
Dessin © ?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

l'érotisation de la fessée fait que cette dernière est délicieuse !
On aime la donner.. mais encore plus la recevoir !
Merci Stan pour ton blog merveilleux et vive la fessée !

assred06 a dit…

En ce qui me concerne, j'ai réussi à intéresser le nouvel amour de ma vie à ce jeu sexuel et si elle est excitée pour recevoir la fessée (pas longtemps ni fort, juste un réchauffement de ses fesses), elle ne rechigne pas à l'inversion des roles. Et là, on ne peut pas dire qu'elle préserve ses efforts; son défaut étant sa tendance à frapper trop souvent la même fesse... Mais dans notre couple, elle passe plus de temps sur mes genoux que moi, sur les siens.

Stan/E. a dit…

@AR: Oui, trouver une partenaire qui "fonctionne" comme soi est au final plus important qu'on ne croit. Je ne m'en rendais pas compte au départ de ma vie affective, mais c'est désormais une évidence...

Amandine a dit…

Bonsoir Stan, meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce!
Personnellement, je ne me sens pas de passer de l'autre côté, mais je voulais juste apporter mon témoignage sur les expériences de fessées avec des partenaires qui ne partagent pas ce fantasme. Comme notre fantasme est (je pense) assez peu partagé, j'ai eu plus de partenaires qui n'étaient pas dans ce jeu que de partenaires qui l'étaient. Mais comme ma sexualité est "bancale" sans la fessée, j'ai été amenée, la plupart du temps, à leur demander des fessées. Tous ont acceptés, sans doute pour me faire plaisir car ils disaient ne pas aimer cela et bien que cela les excitaient beaucoup sexuellement (ils ne pouvaient pas le cacher... et du coup, je n'ai jamais compris pourquoi ils disaient ne pas aimer ça???). Mais peu importe, le fait est que jouer avec quelqu'un qui ne partage pas ce fantasme n'est pas satisfaisant car il ne s'agit alors que d'un acte purement mécanique et nous sommes obligées de nous imaginer tout le scénario qui va autour... bref, nous nous enfermons dans notre bulle pour y "croire" un peu et du coup il n'y a aucune complicité avec l'autre, et aucun charme non plus! Mais bon, c'est malheureusement le lot de beaucoup.

Stan/E. a dit…

Merci Amandine... Je ne peux qu'acquiescer à ce que vous dites. Que ce soit un excitant sexuel est logique même pour ceux qui ne sont pas des "pratiquants", c'est quand même avec les fesses, zone érogène s'il en est, que ça se passe, hein...

D'où l'excitation évidente, le toucher, le grain de peau, l'interdit et une certaine dose de pulsion "brusque". Mais ensuite, il n'y a rien d'autre, puisque ce n'est pas un fantasme réel chez eux, tout le rituel et le trouble qui y sont rattachés pour nous ne peut pas avoir de fondement (sic) pour des gens qui ne cultivent pas l'idée.

Pecan nutjob a dit…

Amandine, peut-être ont-ils ressenti une certaine émotion, une certaine excitation, mais ils l'ont combattue en se disant que celle-ci était « anormale » ?

Amandine a dit…

J'avais en tête la même explication que vous, Pecan nutjob, mais je n'en ai aucune certitude. N'étant pas un homme, je ne sais pas si le seul fait de voir et de toucher les fesses suffit à provoquer l'excitation, même si le geste fait horreur. Cela dépend certainement de chacun, mais je reste persuadée que le poids de la morale joue tout de même beaucoup.