19 septembre 2013

L'amie Américaine...

   3013 - "Fou-rire intempestif autour d'une fessée !"

J'ai une amie américaine. Vous la connaissez forcément, si vous suivez.

Elle s'appelle Kelly Payne.

Amoureuse de la France bien que n'en parlant pas un mot, la new-yorkaise Kelly est en congés prolongés dans Paris où elle loue depuis mi-août un appartement complètement hors de prix dans un quartier certes vivant mais follement onéreux. Ils voient venir les touristes, à l'agence qui propose des apparts aux étrangers venus visiter la Capitale !

Fin août, on a déjeuné ensemble au bord de la Seine dans un de ces endroits charmants“so frenchy !“ que les Américains nous envient.

Moment convivial de partages et de rires autour du sujet qui nous occupe à bâtons rompus, discussion autour des fesses rondes de la jolie serveuse, la vie, l'art, la peinture, la fessée, les souvenirs, le tout dans un anglais imposé m'obligeant à des efforts intellectuels intenses pour retrouver une langue que je possède sans la pratiquer assez !

(et ce n'est pas un jeu de mot sexuel...)

Je vous vois vous agiter... Stan et Kelly, y'aurait pas eu anguille... ?

Non, je vous arrête tout de suite, rien de croustillant et pas de rapprochement autre qu'amical, désolé de vous décevoir. Du partage assurément, des mots et des instants un peu plus sous-entendus mais tout dans la tête, et sans geste(s) déplacé(s)...

Ce n'est pas le tempo actuel, c'est vrai.

Bref, non pas de fessées à mon détriment entre Miss et moi !

Par contre... Je me suis marré l'autre jour, quand elle est passée me faire une petit coucou affectueux dans la librairie où je signais un ouvrage récemment paru. Le libraire, joli brun de trente ans assez sûr de lui et de son charme, a engagé la conversation avec cette cliente étrangère si souriante venue me voir, tout fier de montrer qu'il parlait ricain dans le texte, sans se douter une seule seconde qu'il causait littérature et marché du livre en France avec une redoutable dominatrice du pays de l'oncle Sam, connue là-bas comme le loup blanc dans le Spanking World US... Ah s'il avait su, se serait-il montré aussi empressé ?

Davantage encore peut-être...

En l'écoutant faire le joli cœur à ma gauche, face aux gens devant ma table venus me faire signer des bouquins, j'ai soudainement imaginé ce gars au physique avantageux de maitre-nageur rital ne doutant de rien, se faire corriger à plat-ventre - après un copieux lavement à la glycérine - avec un bâillon-boule enfourné dans la bouche et son petit cul à l'air sur les genoux de ma copine Kelly pour une de ces danses au paddle dont elle à le secret... (voire à l'aide d'une des cravaches et autres instruments qu'elle m'avait montrés dans son appartement quand je suis venu la chercher, entre un jus d'orange et quelques petits gâteaux secs... ) 

Et j'ai éclaté de rire sans pouvoir m'arrêter au grand étonnement du type en face de moi qui ne pensais pas avoir dit un truc si rigolo quand il m'a tendu son livre pour que j'y appose ma griffe....

Surpris, les deux autres se sont tournés alors vers moi pour comprendre la cause de cette soudaine hilarité, mais vous comprenez bien qu'il m'était rigoureusement impossible de leur expliquer ma vision de l'instant. Après leur conversation, le libraire est reparti vers ses livres sans se douter du danger potentiel auquel il venait d'échapper et ma belle amie Américaine est bien entendu restée incognito sans se dévoiler le moins du monde...

Sinon, ça va, vous ?
Photo © Kelly Payne

5 commentaires:

Malicieuse Cigogne a dit…

Ca va, oui, merci :)

"après un copieux lavement à la glycérine" enfin ça allait mieux avant que je lise cette phrase !

Mike a dit…

Faut donc éviter de traîner dans les librairies....

Pecan nutjob a dit…

Ma chère et tendre n'y met pas de glycérine, mais effectivement, un bon lavement "calme" le patient, ou le prépare à recevoir la correction!

Ellie C. a dit…

Tout le monde sait que les livres c'est dangereux...

Alex a dit…

Rhôo, jaloux je suis. Kelly Payne c'est un peu la pop-star américaine de notre spankosphère à nous!
Je me demande ma réaction si je l'avais croisé au coin de la rue. Surpris c'est sûr, glacé peut-être, ou me croyant victime d'une hallucination : je coupe internet pendant un mois!
Elle a peut-être lu ce genre de regards interloqués, sur le nombre de personnes qu'elle a croisé! : )