16 février 2015

Que j'aime ça. Pas vous ?

3150 - "Une sacrée jusqu'au-boutiste !"

Un texte qui marque ? Dans tous les sens du terme.

Figurez-vous que parfois je reçois de petites perles comme celle-là. D'une amie, d'une inconnue, d'une passante virtuelle qui le restera. Des mots, des images... De temps à autre, un texte explicatif préambule pour expliquer le fond, plus que la forme. J'ai aussi des images, motivantes. Bref. Le texte que je vous propose, c'est un cri d'amour. Forcément, j'aime bien.

Alors parfois je garde pour moi, d'autre fois je partage. Là c'est un texte qui me parle. Comme si je l'avais vécu...

Et pourtant...

"Des fessées, il m’en a données sous tous les prétextes: insolence, gamineries (souvent), parce qu’il avait envie de mon cul (très souvent), pour le symbole (sur le lit de mes parents) ou parce que je l’avais réclamée. 

Une impression d’inachevé. J’étais encore sur ses genoux, jupe relevée, culotte aux chevilles. Il allait très certainement caresser mes fesses rouges, puis très vite me mettre à quatre pattes, exiger que je me cambre au maximum. Son gland buterait contre mon cul avant que je ne m’ouvre et le sente coulisser en moi, millimètre par millimètre. 

S’arrêter. Savourer, en sachant que mon cul lui appartient. 

Reprendre ses mouvements, de plus en plus vite. 

Jouir. 

Et ensuite ? J’aurais pris du plaisir, c’est certain, mais après ? Il allait repartir chez lui, prendre une douche rapide, reprendre son quotidien et moi le mien. Tout oublier jusqu’à la prochaine fois, sauf pendant quelques instants volés, rares, solitaires.

Quand aurais-je à nouveau, les doigts serrés autour du combiné, à attendre qu’il me propose de nous voir entre deux portes ? 

Non. J’avais besoin d’aller plus loin. De me prouver que nous, ça ne passerait pas comme ça. 

Je me rappelle avoir levé les yeux sur lui et ne lui avoir dit qu’un mot:

"Encore !"

J’ai vu sa surprise en premier:  

"Pourquoi ? Tu n’es pas rassasié... Moi non plus !" 

Un doute, fugace. Pas de mot, mais une question: "Sûre ?"

Oh oui. Alors, je l’ai vu plonger avec moi. Il m’a fessée à nouveau. Ses claques pleuvaient sur mon cul pire qu’un soir d’orage. La douleur, cuisante, est rapidement devenue intolérable, mais je l’avais voulu(e) comme ça. 

Bien sûr, je me tortillais pour lui échapper, je gueulais, mais il me maintenait fermement. J’en avais redemandé, il déciderait du clap de fin. Lorsqu’enfin il relâcha son étreinte, j’étais en feu et vidée. 

Il s’est enfoncé en moi. La douleur se mêlait au plaisir quand son ventre froid cognait contre mon cul. Je ne différenciais plus l’une de l’autre. 

Je suis restée longtemps blottie dans ses bras sans bouger. Je me rappelle sa main sur ma joue, pour essuyer mes larmes, son sourire doux et surpris, fier aussi. 

Pas tant que moi ! À lui. Pour toujours..."
Texte © ?

3 commentaires:

Unknown a dit…

J'adore aussi bien le texte que la photo ! Hmm ce post me fait vibrer ! :) Merci !

Stan/E. a dit…

C'est vibrant parce que ça a le parfum du vrai. Enfin il me semble. Pour ma part, je pourrais entendre une histoire de ce genre et les mêmes mots en les plaquant sur une amie de jadis... C'est bien pour ça que c'est interpellant.

Mademoiselle G a dit…

La photo et le texte sont vraiment superbes et inspirants. L’émotion, le trouble... On croirait y être...Merci Stan