1254 - C'est une scène cruelle et brutale qui pourrait se passer en Russie au XIXème siècle et être extraite d'un livre de la comtesse de Ségur...
Une terrible fouettée publique devant toute la domesticité réunie et en présence des maîtres, en avant-plan.
Là, ce n'est pas pour de rire, la fille - banale voleuse ou plus simplement servante indocile et impertinente - est violemment knoutée* par une femme à l'air mauvais tandis qu'une autre se prépare à prendre le relais à son tour, la trique en main.
Et qu'une troisième fait tremper dans du vinaigre d'autres fouets à manche court...
Le tout sur ordre d'un homme debout à sa droite qui lui aussi tient un fouet et est probablement l'intendant du domaine.
Le sang gicle, la correction est sévère, humiliante, uniquement sur les fesses dénudées devant tout le monde et non sur le dos comme à l'ordinaire dans ce châtiment. La fille est attachée à plat-ventre, entravée aux jambes et maintenue par des lanières de cuir, sans pouvoir bouger ni faire autre chose qu'hurler...
Cette punition cruelle était souvent pratiqué sur les paysans dans ces temps où les seigneurs avaient droit de vie et de mort sur leurs moujiks, corvéables et fouettables à merci. Et à l'encontre des femmes autant que des hommes.
* Le knout "simple"... Une condamnation à 100 ou 120 coups équivalait à la peine de mort. Mais peu de condamnés survivaient jusqu’à la fin de la peine: avec le "grand knout", vingt coups suffisaient à entraîner la mort...
On est très loin de la fessée que nous aimons...
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