15 septembre 2007

Mal rien qu'à regarder...

340 - En dessin, on trouve de tout quand on aborde les jeux sexuels explicites et les rapports de force entre individus. De même sexe ou non, H/F, F/F, F/H etc...

Ça va de la simple fessée manuelle gentillette aux tortures infligées au coeur des donjons de Maîtresses idéalisées cruellement raffinées. Je l'ai déjà dit ici, je suis attiré davantage par l'aspect Ségurien que par le Sadisme pur et dur. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un oeil sur tout ce qui se fait, y compris chez les illustrateurs mettant en scène des fantasmes franchement "sado-maso".

Dans le même ordre d'idée, n'étant pas spécialement branché pipes en tout genre, (mais appréciant quand même, faut pas pousser non plus) j'affirme que les fameuses "éjacs faciales" (sic) omniprésentes dans les films pornos ne sont pas non plus ma "tasse de thé"...

"À l'écran comme à la ville"
, selon l'expression consacrée.

Mais le dessin que je viens de trouver ci-contre m'amuse plutôt. Une photo de la même chose me laisserait de glace par contre...

Oh, et puis les puritain(e)s de tout poil pourront toujours imaginer que c'est de la crème chantilly.

... Ou de la mousse à raser !

Bref, on peut montrer des trucs sans les cautionner. Et sans nécessairement que cela m'attire par ailleurs.

Comme pour le dessin d'ouverture, petit clin d'oeil informatique à un autre dessin, plus classique celui-là et datant de l'époque où "sévissait" John Willie le spécialiste du bondage illustré des années 50, avec sa pulpeuse Gwendoline...

Une héroïne blonde qui me fit tant rêver sous la plume et les pinceaux du maître avant d'être définitivement désacralisée et ridiculisée pour toujours au cinéma par ce qu'en fit le récidiviste Just Jaeckin en 1984...

Jaeckin, le même qui avait touché le jackpot avec son "Emmanuelle"(74) avant d'ensuite - tout auréolé de son immense succès public - tranquillement massacrer "Histoire d'O" en 1975, comme je le disais ici-même dans un de mes premiers posts en février 2006....

Cette fois-là, la mayonnaise n'a pas pris. La malheureuse ne s'en est jamais remise.

... Et moi non plus !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce que j'aime dans ses illustrations ce sont les 'tenues'. Au fond, je détaille plus les vêtements que les situations elles-mêmes; on ne se 'refait' pas...lol!
Mais, parfois elles m'inspirent des fantasmes ce serait 'cruel' de ma part de le nier!
Vous avez raison ce qui "passe" en illustration devient vite vulgaire en photo, comme si cette 'trop réalité' pouvait nous agresser, ou nous atteindre...
Je n'ai jamais su si c'était un moyen de défense naturel mais quand je regarde des photos qui me dérangent, - car agressives, ou laides, ou....- je m'attache aux détails: je 'vois' les rideaux fleuris en arrière plan, les brosses à dents dans les salles de bains, les casseroles pas rangées sur la cuisinière, le vélo enfant qui traîne.....étrange, non?

Erik A. a dit…

Le charme des détails. Souvent, effectivement on en apprend plus sur une époque donnée en regardant les petits riens dont vous parlez...

Cela n'a pas grand chose d'étonnant à mon avis. Et puis, vous connaissant...