26 juin 2015

Un temps pour tout...

3260 - "le désir derrière le sourire..." 

Ce jour là, pendant leur repas en terrasse au soleil entourés de convives qui pas plus que le serveur ne leur prêtent la moindre attention, une seule et unique envie en l’écoutant babiller: la prendre par la main, la faire pivoter et choir en travers de ses genoux pour - une fois la culotte jetée à bas - lui flanquer une bonne fessée. Il lui dit.

Elle a sourit, détournant son regard azur, soudain un peu flou. II sait qu'elle en a envie...

Ensuite, glisser en elle. Au plus étroit. Avant d'y jouir dans un jaillissement animal, en criant son prénom...

Mais il ne s'est RIEN passé. Pas cette fois.

Ils ont simplement continué de parler tout en mangeant, sérieusement, comme un petit couple sans histoires qu'ils ne sont pourtant pas... Il l'a écoutée, entendue, elle l'a fait rire, l'a attendri, lui a posé des questions, a plissé le front quant elle n'était pas d’accord et éclaté de rire à son tour, elle aussi.

Non, ils n'ont pas laissé causer leurs envies respectives pourtant très charnelles. ils se sont contentés de phrases suggestives glissées à l’oreille, de mots crus et d'envies brutes très détaillées, décrites tour à tour, sur un ton faussement banal pour ne pas attirer l'attention des gens autour d'eux...

... D'excitation non contenue, elle a mouillé sa petite culotte, sachant pertinemment qu'il bandait à travers son jeans. Rien qu'en en parlant.

Mais c'est tout... Un peu frustrant. Mais délicieux.

Quant à l'image que le gars avait en tête durant tout le déjeuner en la regardant, tout en lui souriant tendrement, elle illustre ce post.

12 commentaires:

ogreline a dit…

Effectivement. Un peu frustrant mais délicieux... Merci pour ce texte...

Stan/E. a dit…

Mes textes sont souvent écrits en réaction sur une image qui m'inspire. Basés sur du vécu ou de l’imaginaire, du récent ou du très lointain... Mais tout est toujours possible.

Troubles à venir, ou à repenser en se remémorant des instants fugaces et des envies constantes.

Lollie a dit…

J'ai déjeuné hier en terrasse avec un de mes amis. on a parlé fessée durant tout le repas. j'ai juste glissé à la fin "dommage que tu n'aies pas le temps, mon cœur. J'avais très envie que tu m'encules...".

Marc est reparti sur ces bonnes paroles, avec une gentille frustration que nous rattraperons la prochaine fois... dans une semaine, un mois ou un an...

DDFan a dit…

Très jolie photo illustrant parfaitement le point de vue du fesseur. on comprend mieux pourquoi c'est plaisant !

Anonyme a dit…

Bravo encore une fois superbe texte.

Jodee a dit…

Me plaît bien, ce texte... ça donne envie d'essayer d'écrire ce que peut bien penser celle à qui ça s'adresse. Et ça tombe bien: même si je n'ai jamais vécu ça encore, je suis une personne qui a de l'imagination..

"Des mots. Un tourbillon de mots pour masquer mon envie de lui. Autour de nous, pas un endroit susceptible d'accueillir un moment furtif, durant lequel j'aurais pu prendre son sexe dans ma bouche ou le laisser glisser un doigt au fond de mon cul.

Finalement, ce n'est pas si mal: ça fait un moment que je pense que nous méritons mieux. Je veux du temps avec lui. De la place aussi. Difficile de recevoir une fessée sur cette terrasse, ou encore dans sa voiture, par exemple...

Il sait aussi bien que moi que j'ai envie d'une bonne fessée. Et d'un lieu où je pourrais crier, me tortiller sous son bras, mouiller sur sa main. Un endroit où il pourra m'enculer à quatre pattes sur un lit après avoir claqué mon cul.

Il faisait beau et ses yeux me souriaient. Je m'accrochais a sa chemise et griffais son jeans. A défaut de pouvoir toucher sa peau...

La prochaine fois, il me l'a promis, il m'enculera. J'aurais sans doute les fesses rouges."


Alors ?

Marie-Mutine a dit…

à mon tour...

"j'ai beau le regarder et lui chuchoter des mots que personne d'autre que nous ne peut entendre (et tant mieux, parce que je me lâche !), il demeure impassible et fait mine de ne pas se troubler... Pourtant en montant ma main au plus hait de sa cuisse, je sens se tendre le tissu. Mais tu bandes mon amour ?

Ben oui. T'as rester digne, je sais que ce que je te raconte t'as fait de l'effet et que tu brûles de m'entraîner dans un endroit clame. mais pas de chance je n'ai qu'une heure de repas...

On rattrapera le temps perdu, le jour où...

Et ce jour-là, je sais que je paierai cher et avec mes fesses mes petites provocations amoureuses..."

I love U !

Stan/E. a dit…

Je reçoit quelques textes en mails que je pourrais passer, mais je préfère quand même qe vous le fassiez vous-mêmes, il suffit d'un pseudo...

Unknown a dit…

Nous sommes certainement nombreux à avoir vécu la même histoire...
Juste un déjeuner... certes... mais l'envie est là... et où aller ?... Et pas assez de temps pour trouver refuge dans un hôtel...
Les toilettes ?... celles des restaurants sont souvent étroites... alors que certains musées offrent de belles... commodités.... (celles situées au sous-sol de l'espace d'exposition du musée Rodin par exemple...)
Derrière les bosquets d'un jardin public ?... (encore le musée Rodin !)
J'aime beaucoup les églises... pour l'agenouiller cul nu ?... ou la faire jouir debout derrière un autel (Saint-Eustache est très accueillant...)
Mais la fesser ?... cela fait un bruit... d'enfer... qui résonne sous les voûtes austères... Il faut donc une église de village où l'on sera solitaires... pour "pratiquer" et se con-sacrer au cul-te...
Merci Stan d'avoir réveillé quelques uns de mes souvenirs...
Mais un repas juste pour papoter, s'émoustiller... et repartir le cul et la main froide ?...!... Nan ! trop frustrant !....

Stan/E. a dit…

J'avoue que je ne suis pas très "toilettes", en fait... OK, Il m’est arrivé d'envoyer une amie y retirer sa petite culotte et revenir cul nu sous sa jupe avec, dans sa main. Mais là aussi, je préfère désormais qu'elle la retire pendant le dîner, mais sans quitter la table...

Bon, faut une nappe...

Marina a dit…

Vrai que le bruit est parfois gênant, j'ai toujours l'impression que tout le monde à proximité entend et devine de quoi il s'agit... Mais ça participe au plaisir, évidemment.

ondine a dit…

tout est possible, oui...et cela pourrait bien se passer ainsi pour moi..bientôt...mais quelle frustration!..ou alors se revoir très vite, et là...meme si l'attente et la menace sont des moments du jeu, qui me plaisent beaucoup!..
par contre, je preferais attendre, plutôt que cela se passe n'importe où!
Et le rapport anal, souvent en lien avec la fessée, n'est pas ce qui me fait vibrer le plus...