21 septembre 2019

Le staretz fesseur !

3455 - "Rodina... Mère Patrie !"

Une vision pour le moins surprenante de Grigori Raspoutine...

Quoi que, pour avoir pas mal étudié le personnage, il faut se souvenir que ses adversaires à la cour le décrivaient comme un vicieux, un débauché doté d'un appétit sexuel hors norme, ce qui est d'ailleurs attesté par plusieurs témoignages. Dignes de foi ? Sans doute. Mais on ne prête qu'aux riches...

Ce qui est le plus probable et surprenant, c'est que son magnétisme produisait un effet certain sur les dames de l'entourage de la Tzarine et que c'était un personnage atypique, dont l'aura néfaste a sans doute en partie contribué à la chute de la famille impériale, avec ces rumeurs et ces racontars savamment distillés dans l'opinion, façon de faire assez proche de ce qui fut produit 120 ans plus tôt pour discréditer Marie-Antoinette aux yeux du peuple, coupable selon les pamphlets d'alors de débauche, d'adultère et d'inceste...

Alors quand on connait l'âme slave, la fessée venant de Raspoutine, ça n'étonne personne.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est intéressant de noter que "avec ces rumeurs et histoires savamment distillées de l’opinion publique", c’est omniprésent.
Intéressant aussi l'histoire du personnage.

Oleadas de Placer

Charles a dit…

Bonjour Stan,

"la fessée à la Russe" ?
Souvent on évoque le redoutable fouet, le knout, qui fut souvent employé pour châtier les coupables.
En effet, la personnalité de ce mage-guérisseur fut assez atypique et sa réputation parvint à séduire l'Impératrice qui lui ouvrit les portes de la famille des Romanov. D'autant qu'il passait pour être le seul à pouvoir calmer les crises du jeune prince. Sa fin violente n'empêcha pas la chute de la famille impériale.
Malgré leur réputation sulfureuse, certains hommes réussissent à "hypnotiser" leur public féminin que l'on penserait au contraire indifférent et effrayé par leurs faits et gestes.
Curieuse psychologie féminine...
Charles.

Stan/E. a dit…

Le knout est une horreur, dont un nombre de coups, même réduit, pouvait tuer un homme (ou une femme d'ailleurs) en quelques minutes. Sophie Rostopchine l'a parfois cité dans ses histoires dites "pour enfant" notamment évidemment dans le Général Dourakine...

Autant je cautionne avec bonheur la fessée érotique entre adultes consentants, autant je déteste les instruments de torture et celui-là en est un, avéré... Quand à Raspoutine, assassiné difficilement par le prince Youssoupov, c'était un habile manipulateur dont on prétend que les attributs masculins étaient hors normes, ce qui sans doute attira dans son lit quantité de perverses petites dames de compagnie de la Tzarine toutes émoustillées par le robuste moine...

Charles a dit…

Bonsoir Stan,

Je partage avec vous la même aversion pour le fouet et autres instruments à lanières.
La main est infiniment plus polyvalente : elle se fait caresse, effleurement, claquante et que sais-je encore. Bref tout une palette de nuances épidermiques. Rires.
Charles.

gerita a dit…

Mais tout le monde croit que il etait une bete sexuel et aussi il donnait beacoup de plaisir les femmes.