05 avril 2020

Gérer le tabagisme dans le couple ?

3460 - "Mes lectrices ont du talent, le retour..."

Mes ami(e)s... On est confinés mais positivons: il paraît que notre libido, au lieu de se mettre en berne, s’extériorise et s'exacerbe dans nos couples...

Être ainsi à la maison 24 heures sur 24 inciterait selon une étude à s’occuper autrement. Et le sexe y tient une part importante. Mais quand on est seul ? Quand on ne peut plus baiser alors qu'on en rêve, écrire devient le refuge pour extérioriser nos envies et lâcher du lest. L'écriture est une soupape...

Témoin cette petite nouvelle de quelques lignes, envoyée ces jours-ci par une lectrice attentive du blog qui est quelque part dans le Midi et s'y ennuie, en solo...

Écrire donc ? Confinées ou pas, mes lectrices sont toujours en verve quand il s'agit de partager des choses. Vraies ou fausses ? Peu m'importe finalement que tout ceci soit inventé, possède une part de réalité ou bien carrément soit une histoire vraie à peine adaptée.

Je ne peux que vous engager à m’envoyer vos textes à votre tour mesdames, mesdemoiselles... Histoire de passer le temps et s'amuser un peu en ces temps moroses de confinement qui se doit d'être strict...

Les vraies fessées seront pour plus tard. Après. Si on en sort.

L'ATTENTE...

"C’est un fait: je suis trop nerveuse ainsi qu’anxieuse et sanguine et je fume trop, bien que nettement moins qu’avant...

Fred déteste la cigarette, sa nuisance pour la santé, son odeur désagréable et comme il porte des lentilles, le fait que "ça lui irriterait les yeux". Alors lorsque nous sommes ensemble, je tente au maximum d'utiliser ma cigarette électronique pour ne pas l’indisposer.

... Mais j’ai toujours quelques cigarettes planquées dans mon sac à main, "au cas où..."

La dernière fois ? C'était lors d'un week-end en Suisse au Grand Hôtel du Lac. Je me suis faite prendre après le dîner à fumer en douce et il m’en a beaucoup coûté... Une fessée cuisante et expresse à deux pas du restaurant où nous venions de dîner, puis toute la nuit dans notre chambre. 

Donc mon paquet de cigarettes est dans mon sac à main dans une poche fermée avec deux joints roulés dedans. Quand je ne tiens plus, je trouve un prétexte pour aller tirer une bouffée ou deux sur une cigarette. Ce soir-là après notre repas en amoureux, tu me dis que tu sors boire un verre avec un ami. Et que tu rentreras plus tard dans la soirée. Dans notre chambre en ton absence, je regarde la télé en t'attendant, tenant une bonne heure avant que l'envie n'emporte mes bonnes résolutions au loin.

Une envie irrépressible de fumer de trop et je décide d’enfiler un trench-coat sur ma nuisette, chaussant en hâte des escarpins,  puis de descendre dans le parc attenant à l'hôtel... Arrivée dans le hall, pas un chat à l’horizon... Je sors dans le parc, ouvrant mon sac à main, je prends un joint pour en tirer une bouffée avant de passer à la cigarette que je savoure, en me décontractant...

Un jeune homme passe à côté de moi pour entrer dans l’hôtel et me sourit. Le gars a l’œil qui pétille et naïve, je me demande bien pourquoi... Peut-être veut-il une taffe mais je comprends à son regard lubrique sur mes jambes et ma poitrine qu'en fait, c’est autre chose qui l’intéresse. Moi.

“Ne perdons pas de notre temps, le mien est précieux. Pas intéressée. Bonne soirée !"

On a l’impression que je viens de l’empêcher de rentrer dans un magasin de jouets en le giflant en plus pour la peine. 

Son regard se fait méchant: Il crache alors: "Ouais bonne soirée, salope !" Estomaquée par l'agressivité mais combative comme à l'accoutumée, je rétorque "la salope t’emmerde, connard ! Et même si j’en étais une, ce qui me regarde, je risque pas de devenir la tienne !"

Après un dernier regard méprisant, le mec se barre enfin. Rendue nerveuse par l'incident, je fume le reste de ma cigarette rapidement... Sauf qu'en relevant les yeux je te vois te précipiter sur moi, rouge de colère et l’œil sombre. 

"Quand le chat n’est pas là les souris dansent ! Tu sais pertinemment que je ne veux pas que tu fumes parce que c’est mauvais pour ta santé, que ça pue et surtout que ça m’indispose... As-tu fait d’autres bêtises ? As-tu eu des attitudes que je ne tolère pas dans le cadre du dressage que j’effectue avec toi et pour toi, Sophie ?"

Après une rapide réflexion emplie de trouille je te regarde dans les yeux et te mens effrontément en te disant que c’est la seule. Je te le promets, même, et c'est à cet instant que tu fonds sur moi, me tirant une oreille déjà rougie par la honte, tandis que de l’autre main tu relèves mon menton pour que je soutienne ton regard et toi le mien, mes yeux déjà emplis de larmes. 

"Maintenant tu me mens en plus, mademoiselle ? Tu as fumé un joint, je t’ai vu de faire draguer par ce type tout à l’heure et le moins qu'on puisse dire, c'est que tu n’est pas vraiment couverte pour sortir seule la nuit."

Tu poses une jambe sur un petit muret en me tirant vers toi. Je comprends tout de suite ce que tu vas faire et te supplie d’attendre que nous soyons remontés, mais tu ne tiens aucun compte de mes suppliques, me couches sur ta cuisse, relevant prestement trench coat et nuisette avant de m’appliquer une bonne dizaine de claques sur le cul qui rosit vite. Claques cuisantes, bruyantes et sèches... 

Je fond en larmes et tu me redresses...

"On ne va pas laisser passer ce genre de choses et tu le sais ! Alors remonte tout de suite et attends-moi dans notre chambre, allongée sur le ventre en gardant uniquement ta culotte... Tu as intérêt à respecter mes instructions avant de recevoir la raclée de ta vie, vilaine gamine que tu es... Et tu finiras de payer la note avec ton cul écarlate et brûlant, comme une femme l’offrant à son homme... C’est clair, Sophie ?"

"Oui c’est très clair, Fred..." émis-je dans un murmure, gorge nouée et sèche, honte aux joues et aux oreilles, le cœur battant la chamade... En me dirigeant vers les escaliers pour regagner la chambre, je pense à ta colère sourde, ta déception et ton regard noir. Tes mots résonnent comme autant de coups de trique à mon âme et mon esprit... En pensant à la fessée magistrale qui m’attend, mes jambes tremblent et me portent à peine, mes mains s'agitent et je tricote avec mes doigts... 

J’ai le souffle court lorsque je regagne notre suite. Je me déshabille, range mes escarpins et mon trench coat, pose la nuisette sur le valet de notre chambre à coucher... Je fais tout cela machinalement comme un automate pour penser à autre chose. 

Je me démaquille longuement, bien que je sois pourtant peu maquillée... Avant de brosser mes dents et les cheveux.    Ensuite je me dirige la mort dans l’âme vers le lit sur lequel je place comme tu me l’as demandé une chaise au milieu de la pièce, puis dispose des oreillers qui serviront à relever mes fesses... 

Puis, en mordant ma lèvre d’appréhension et de trouille, j'ouvre ton sac de voyage dans le fond duquel, prévoyant, tu ranges ton matériel "spécial discipline domestique": un bandeau, des liens, une large bande de cuir, un martinet artisanal... Je place sur le côté du lit le bandeau, les liens, la bande de cuir et le martinet... 

Et le souffle court, je m’allonge en travers du lit sur le ventre avec les oreillers placé sous mon ventre pour relever mon cul. 

L’attente que tu arrives dans la chambre "t’occuper de mon cas" et peaufiner ce "dressage" commencé depuis quelques mois... 

Seulement quelques instants sont passés mais le temps me paraît déjà interminable... 

J’ai les yeux embués et je t’attends..."
Texte © Mademoiselle Flaubert
Photo (inversée): "Alice fessée" © Claquements

3 commentaires:

SandrineG a dit…

J'adore...Je n'ai jamais fumé...quel dommage!

Mademoiselle G a dit…

Je vous conseille d’autres motifs. Étant fumeuse je vous assure que c’est une calamité. Faites confiance à votre imagination.

Mademoiselle G a dit…

L’attente...
Le trouble, le désir, l’envie, le plaisir et un peu d’appréhension ou beaucoup d’ailleurs. C’est grisant et délicieux.