01 novembre 2020

Fessée, mais pas que...

3525 - "... Baisée aussi !"

On a tous nos petits rituels, hein... 

Dans ces jeux de mains... et de vilains, une sorte de honte salutaire (mais jouissive, hein !) devient pour elle l'adjuvant essentiel de ses troubles les plus profonds. 

Même s'il m'est arrivé parfois, selon les désirs de mes partenaires, qu'elles soient régulières ou occasionnelles, de ne pas systématiquement faire suivre une bonne fessée d'une solide prise à la hussarde cette fois purement sexuelle (et souvent anale, j'avoue !) j'avoue lier souvent mes jeux au plaisir. 

De façon conjugale. Pourtant, la fessée qui est un rituel régulier quasi quotidien entre nous très sexué d'ordinaire peut aussi être purement punitive, sans suite "physique" immédiate. Et j'avoue que ce sont des instants très ressentis pour les deux dépassant le ludique, parce que ces fessées - forcément sévères sans retenir les claques - deviennent encore plus "sensées" et intellectuellement intenses, probablement parce vécues avec une immersion complete dans l'action, en ayant cette fois une réelle signification "sanction" suivie d'une "rédemption" !

... Et pardon. 

Une dispute de couple inutile du genre qu'on regrette et qu'on ne sait pas trop ensuite comment évacuer ni se faire vraiment pardonner sans rancoeur, des gestes d"humeur "irrespectueux" (sic) ou encore des achats personnels qu'elle regrette d'avoir faits mais qu'elle a réalisés dans son coin sans la moindre concertation, seule une correction bien sentie peut sanctionner tout ça. Avant un passage au coin, à genoux nez au mur, fesses rouges et à l’air.

Cette honte jubilatoire et positive (on ne parle pas ici d'une honte péjorative et malsaine, mais d'une sensation réelle fondamentalement liée au pur fantasme...) dont je parlais plus haut.

Bien entendu, rien de tout ceci n'est imposé, ça fait partie de nos règles du jeu "entre adultes consentants", acceptées, consenties et même soyons clairs, appelées de nos vœux depuis le début. Si elle voulait pas, on ferait évidemment pas. 

Quand tu vis avec ton fantasme, quoi...

Dessin: "Shame on Me" © Stan/E. - 2020

12 commentaires:

SandrineG a dit…

Décidément...ça me parle tellement....j'adore... Tout y est dans ce superbe dessin: la soumission voulue, attendue, totale...La confiance aussi. Et bien entendu, la correction tant méritée...
La femelle au "service" (sévice?) du mâle... Dessin très fort pour moi. Très réussi, merci Stan!
Dessin très réussi...bravo Stan...

Mademoiselle G a dit…

Le dessin est sublime et j’adore le texte. Cette position d’offrande et d’abandon, détestée et appelée... Une fois la fessée cuisante administrée, s’écarter , s’offrir, servir... Oublier tout et n’être qu’a lui pour qu’il me possède entièrement et totalement en bon mâle.
Pour le plaisir et partagé ces moments précieux, intenses et très troublants. Vous vous êtes surpassé avec celui là j’avoue. Merci cher Stan !

Anonyme a dit…

Vous avez vraiment mis dans le mille, cher Stan, avec ce dessin et ce texte ! J'en suis toute tourneboulée, c'est vraiment le cas de le dire, puisque ce bouleversement intense tourne précisément autour du boule, si vous me permettez "d'argoter",

J'ai cherché le pourquoi du comment d'un tel effet tsunamique sur moi, parce que je ne peux m'empêcher d'essayer de comprendre dans une approche pseudo-analytique que je soupçonne de n'être qu'un artifice de distanciation salutaire face au risque psychique de déchéance sur une personnalité souffrant d’un cruel manque d’estime de soi.

Ce qui est d’ailleurs étrange puisque j’ai été éduquée dans la culture judéo-chrétienne, certes, mais loin de tout précepte religieux, et que je me suis construite (ou crois m’être construite), en dépit d’un modèle parental plutôt traditionnel, sur les valeurs du féminisme triomphant des années soixante-dix (MLF, Manifeste des 343...)

À mon grand désarroi, je suis pourtant incapable d’échapper à cette dualité qui m’oblige à réprouver ce que je veux, parce que j’ai tendance à confondre ce que je fais avec ce que je suis : si je me comporte comme une dévergondée, cela ne signifie-t-il pas in fine que je suis une salope, à mes yeux comme à ceux de mon partenaire et du commun des mortels ? Voilà en quoi j’envie et jalouse toutes ces jeunes femmes affranchies qui semblent vivre leurs fantasmes sans frein de cette sorte, en assumant et partageant pleinement leurs désirs sans souffrir d’entraves créées à soi-même.

Pour en revenir à ce post et à ce dessin, vous évoquez bien sûr des mécanismes que je suppose communément partagés par les adeptes de la fessée dans un cadre de discipline domestique : la honte, le triptyque punition-sanction-rédemption, la sodomie… Mais ce qui me fait tout particulièrement frémir d’un violent sentiment d’attraction-répulsion, c’est cette humiliation infligée et subie par le biais de cette exhibition impudique autant haïe que chérie à laquelle vous la soumettez sans autre contrainte que la force de votre volonté (et le préalable du consentement mutuel et de la complicité, cela va sans dire).

Finalement, il suffisait de vous lire : « Dans ces jeux de mains... et de vilains, une sorte de honte salutaire (mais jouissive, hein !) devient pour elle l'adjuvant essentiel de ses troubles les plus profonds. [...] Cette honte jubilatoire et positive(...) ». Ou comment parler pour ne rien dire, puisque vous avez tout dit, comme d’hab’, sourire.

Stan/E. a dit…

"Mis dans le mille" est une étrange façon de dire, avec une telle image, mais vous connaissant attentive aux mots, je n'imagine pas que ce ne soit pas intentionnel ! Merci pour ce passionnant commentaire qui m'enchante, retrouvant ce qui faisait il y a des années le sel du blog avec ces échanges épistolaires réguliers !

Stan/E. a dit…

Merci SandrineG, c'est un dessin qui a du sens, ("interdit", rire) évidemment.

Il me parle tout autant, croyez-le bien !

Stan/E. a dit…

Merci Mlle G, Vous en êtes l'instigatrice, m'ayant envoyé la photo servant de point de départ à ce dessin "osé"...

Anonyme a dit…

I love your illustration Stan:)

Anonyme a dit…

Vous avez bien cerné l'animale, sauf pour ce qui concerne la régularité : je suis plutôt du genre intermittente du spanktacle !

Pour le reste, vous récoltez ce que vous semez, cher Stan, et vous savez bien qu'en matière agricole, les cultures souffrent parfois d'aléas... Mais vous savez aussi que comme les modes, ça s'en va et ça revient !

Anonyme a dit…

Merci Mademoiselle G, et n'hésitez surtout pas à récidiver hein : je crois que comme la Lune, je suis très en phase avec vous !

Mademoiselle G a dit…

La photo était sympa mais ce que vous avez « osé » en faire l’est davantage et nettement plus troublant et intense.
Vous y avez ajouté les certains détails que je ne peux qu’apprécier en bonne  «perverse »spankofil donc merci pour le résultat, l’inspiration et tout...

Laurette a dit…

Magnifique dessin!

Anne a dit…

L'image est bien réaliste !
Après une fessée cuisante, je me sente prête à d'autres sévices !