C'est avec cette belle photo issue des studios Ostra/Biederer (je vous ai déjà narré ici il y a deux ans le terrible destin frappant les deux frères qui l'avaient créé avant-guerre...) que je voudrais illustrer le joli "Punie" que me dédie fort aimablement Bella de Vnirfou, une blogueuse férue de poèmes et dont les différents pseudos laissent à penser qu'elle n'est pas réfractaire aux contrepèteries et autres calembours de l’almanach Vermot...
Parce que Jemal-Ophion de Puystivère, c'est pas piqué des hannetons non plus !
Et merci !
Punie
Fanny me fesse dès matin
Arguant que je suis trop putain
Pas un instant elle ne chôme
Coups droits revers à pleine paume
Fanny me cuit le popotin
Virulente elle me corrige
Pour avoir joué avec la tige
D'un garçon qui passait par là
C'est lui d'abord qui me parla
Me qualifiant de callipyge
Fanny me frappe le fessier
Avec une corde d'acier
Ça brûle c'est insupportable
Je verse des pleurs sur la table
Et cependant me sens mouiller
Elle me punit sitôt l'aube
Sans me laisser mettre ma robe
Puis je reste debout longtemps
Le cul rouge et le cœur battant
Fanny léchant ma soupe chaude
Texte:"Punie" © Bella - "Ton pantoum dans mon haïku" - 2022
Image © Studio Ostra-Biederer - 1930
6 commentaires:
Oh ! merveilleux. :))
Joli poème associé à une superbe photo! L’idée de donner la fessée à une amante trop frivole me parle .^^
MademoiselleG
@Mlle G: Vous m'en direz tant ! C'est nouveau, ça, non ?
En cherchant bien, on trouve toujours un prétexte, Mlle G.
Pas tellement cher Stan! Une partie de moi mise en suspens depuis de trop nombreuses années assurément…
MademoiselleG
@Mlle G : ah ben v'là aut' chose ! Bon, faites-moi une vidéo ce jour-là, hein ! Je m'en voudrais de manquer ça…
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