Non, je ne n'aime pas les instruments. Et pourtant cette image est assez fantasmante.
Comme me l'a joliment écrit récemment une lectrice:
"Un homme manuel, j'aime mieux. Je me dis toujours que le donneur doit ressentir la brûlure sur SA paume. Que c'est meilleur partagé... "
Et c'est sans doute LA raison première de mon plaisir de fesser. Le partage. C'est aussi ce qui fait que je sais m'arrêter au bon moment, avec le baromètre incontournable que constitue cette même main.
Et la brûlure que je ressens quand la correction a été à son paroxysme.
Mais depuis peu, l'introduction d'un martinet (dans le trouble, pas dans le fondement...) germe dans mes envies de fessées. Alors évidemment, davantage pour graduer la menace dans ces instants où la provocatrice tente de prendre le dessus parce que c'est plus fort qu'elle et que pour sévir, une correction à la main ne suffira pas à calmer l'orgueilleuse qui vous tient tête. Elle veut être punie, sait qu'elle le sera...
Instants de défi, échange de mots et d'impertinence, juste avant de la basculer pantelante, jetant à bas jeans et culotte après l'avoir empoignée, courbée et maintenue cul nu en travers de vos cuisses, mais où, dès la première claque, on devine elle et vous qu'il faudra plus qu'une raclée à la main pour mater la petite orgueilleuse qu'elle demeure et lui délivrer la bonne parole...
Lui rappeler le respect. Et qui vous êtes. Qu'elle a parfois tendance à oublier que la gentillesse n'exclut pas pour autant l'intransigeance.
Alors, piqûre de rappel. Régulière.
C'est vrai: elle a la trouille des cinglades du martinet évoqué, à en pisser dans sa petite culotte de frousse. Pourtant c'est plus fort qu'elle et en dépit de la peur qui l'étreint et la fait vibrer comme une corde de piano, elle aime tant jouer avec ce feu ardent réclamé à même sa peau de fille qu'elle ne se sentira apaisée qu'après une douloureuse et sévère déculottée, l'excessive empreinte des lanières et après avoir constaté une fois de plus qu'une telle branlée impose qu'il faille ensuite compter plusieurs jours avant de pouvoir s'asseoir en toute quiétude...
Image © ?
6 commentaires:
Chez nous, la pratique est plus que quotidienne,et le renversement de situation systématique...d'où une certaine endurance,comme vous pouvez l'imaginer...Sauf pour ma main! La fessée matinale, avant le petit-déjeuner, m'incendie la paume, et là, oui, c'est moi qui crierait grâce. La dernière petite centaine de claques est administrée à la spatule de bois et à la brosse à cheveux. Quand ma Gourmandine règle ses comptes, après le petit-déj’, elle utilise d’emblée l'un de nos martinets, avant de conclure à la brosse ou à la cravache. (Notre vie, pas un phantasme)plaignez-moi! Merci pour votre prose souvent émoustillante, toujours plaisante.
Je suis mon premier lecteur, mais ravi de savoir que d'autres s'en émoustillent... Je crois pour ma part après une dernière approche un peu à côté de la plaque que je suis définitivement Top et plus du tout Bottom mais j'apprécie le témoignage et la tranche de vie de couple ainsi offerte. Il est clair que c'est vraiment plaisant de vivre les choses à deux, au delà du fantasme.
PS: et pas question de vous plaindre, évidemment !.
Je vois l'image et je ne peux pas m'empêcher de venir mettre mon ressenti par rapport à la photo et non le texte...
Je n'ai jamais voulu tester le fouet que je trouvais toujours comme le seul instrument dit de "torture"...
Et à une soirée, je fais la connaissance d'un spécialiste de tous les instruments pour la fessée. Il accepte de tous les tester sur moi (15 au total). Je lui dis stop à chaque fois pour être sûre de pouvoir tous les essayer avant d'arriver à mon point de non retour.
Il me dit qu'il ne reste plus que le fouet. Je refuse d'emblée. Il me demande pourquoi...je lui explique ma peur, le fait que ça lacère la peau, etc...Il me répond que le fouet peut aussi être donné comme une caresse...je suis sceptique...Mais je suis curieuse, joueuse et j'aime tout ce qui est nouveau...
Il m'explique qu'il l'utilise par degré...il y en a 15 (le degré 15 te coupe la peau, il ne va jamais jusqu'à ce stade avec sa soumise).
Je dis ok mais tu arrêtes dès que je te dis stop...
Il commence...je lui dis, ben vas-y ! Ben je t'ai donné le degré 1 là...
Ah bon ? bon ok alors essaie le niveau 2...et ainsi de suite jusqu'au degré 8. Je me suis arrêtée là...Je pense que si je n'avais pas testé les autres instruments avant, peut-être que je serais allée un tout petit peu plus loin...
Et de voir cette image où tu sais pas vraiment où va se poser la lanière du fouet est terriblement excitante pour moi...
Merci de ce très intéressant témoignage, Kamalika ! (Mais je demeure manuel...)
je sais Stan, mais j'ai pas pu m'empêcher de le dire...
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