Je ne sais pas vous, messieurs, mais j'ai du mal à fesser qui m'est indifférent.
Or, quand on ne veut vivre que des choses fortes, au-delà de l'envie et de l'expérience "en passant", la logique voudrait... qu'on s'en passe. Pour ne vivre que de l'exceptionnel. Tu parles !
C'est très masculin d'y aller "quand même", la chair et faible et l'homme aussi... Et je ne fais malheureusement pas exception. Pas toujours.
C'est quelque chose qui revient souvent quand j'écoute mes amies passionnées par le sujet... Elles insistent beaucoup sur ce point: "fessée comme une gamine odieuse à déculotter et claquer comme il se doit pour la remettre en place", d'accord ! C'est le deal.
Mais "des câlins juste après et une fois blottie dans ses bras, le sentiment rassurant d'être pardonnée ensuite", une fois la correction administrée...
Pas de systématisme, il y a bien quelques fesseurs compulsifs (j'en connais...) à qui il faut du nouveau sans cesse et fessent tout ce qui bouge, sans exclusive ni le moindre discernement, en enchaînant les culs et en se foutant un peu de la suite, sans SAV. C'est quand même aussi aux filles de savoir à qui elles livrent leurs fesses et de prendre un peu de temps avant d'y aller...
Allez, pour ma part, il m'est impossible de vivre pleinement ce fantasme sans une part de séduction, de charme et, disons le mot, d'amour. Alors très vite, il FAUT que je sois investi dans un sentiment amoureux et évidemment partagé... Je ne peux pas me plaindre.
La tendresse ? Pas avec tout le monde. Il faut s'attirer, se plaire, se tourner autour, se flairer. Se sentir le cul. Ne pas sombrer dans le systématisme, ni tenter le truc avec la première venue sans avoir étudié le dossier un minimum.
Je confesse avoir parfois déconné. Alors que je professe en permanence d'être sélectif, l'ai-je seulement toujours été ? J'avoue que non. Il m'est arrivé d'y "aller" quand même, alors que je savais pertinemment qu'il ne fallait pas. J'ai des noms, mais ça ne servirait à rien de faire une liste.
Surtout des années après...
OK, J'ai parfois cédé aux sirènes. Pas toujours glorieux d'ensuite faire son introspection et de devoir reconnaitre qu'on a accepté ses propres penchants sans se contrôler, par envie et animalité, parfois. C'est que j'aime beaucoup enculer les filles après une fessée, il faut dire...
Pas de panique, j'ai du KY...
Images © ?
5 commentaires:
Je viendrai répondre demain en détail sur ce sujet car j'ai un avis beaucoup plus partagé que le tien Stan...et il mérite que l'on prenne le temps pour y répondre...
Quand j'ai découvert la fessée, je ne voulais que vivre le sentiment d'être fessée...De sentir la gêne de montrer mon cul à quelqu'un, de devoir me déshabiller, de sentir la première claque, puis la chaleur qui monte, de sentir mon plaisir couler entre mes jambes et de pouvoir peut-être lâcher prise. Mais en aucun cas, je me disais qu'il fallait cette tendresse après la fessée, ce sentiment de base d'amour ou de reconnaissance suffisamment importante pour me laisser aller à être dans les bras de l'autre...
Et j'avoue que la fessée me suffisait en tant que telle. Alors oui, pendant quelques temps, c'est vrai que je faisais quand même connaissance avec mon futur fesseur pour ne pas tomber sur n'importe qui, mais je n'y voyais aucun rapport sexuel par la suite. Je ne m'en préoccupais même pas...
Je pouvais assez facilement me faire fesser par "n'importe qui" et repartir sans qu'il y ait une suite. Je me foutais qu'il y ait un SAV ou pas.
Et je ne culpabilisais pas...Je respectais mon fesseur car il m'avait donné ce que je voulais et cela m'allait très bien. Et même si lui avait des demandes en retour, tant pis si je n'y répondais pas...Je m'en moquais un peu de le frustrer...
Jusqu'au jour où c'est moi qui ai eu envie de plus...et là, je reconnais que cela a donné une toute autre dimension aux fessées. Je ne cherchais plus un fesseur pour avoir une fessée mais un fesseur qui me plairait, où le contact passerait mieux et où j'aurais envie de pouvoir échanger une forme d'amour avec lui...Et ce qui était très excitant dans l'histoire était que non seulement je prenais mon pied à être fessée, mais je me réjouissais par avance de l'après-fessée...
Maintenant, je dirais que je ne pourrais plus vivre une fessée juste pour avoir une fessée...Je crois que je n'y gagnerais rien ou pas assez...Et je suis devenue moins égoïste...Je sais que dans la manière de fesser, cela me donne envie de le récompenser aussi pour ce qu'il m'a donné...Le partage a pris vraiment tout son sens...Mais il m'a fallu un peu de temps pour m'en rendre compte, pour ne plus culpabiliser de me dire que je laissais des fesseurs frustrés et pour pouvoir donner le meilleur de moi aussi par la suite...
Chacun de nous a sa conception de la fessée. A partir du moment où elle entre dans le cadre d’un plaisir partagé entre adultes consentants, chaque conception est légitime.
Difficile de prétendre qu’une fessée entre adultes est déconnectée de toute connotation sexuelle, et je ne le ferai donc pas. Mais pour moi, la fessée est une forme de relation qui se suffit à elle-même. C’est une relation intime, physique, basée sur la confiance et le respect mutuel. C’est pourquoi, pour ma part, je ne parlerai pas forcément d’amour, mais certainement d’amitié. C’est ce que j’ai développé, jusqu’à présent, avec les partenaires que j’ai rencontrées et avec qui j’ai construit ce type de relations.
Là où je rejoins Stan, c’est qu’il me faut moi aussi du sentiment et du sentiment partagé, mais je n’envisage pas le sexe comme une suite logique.
Alors, irai-je dire que jamais je ne porterai la main sur des fesses de quelqu’un pour qui je n’aurais aucune attirance ? Hein ? … Bon, euh... peut-être pas, finalement. Mais je sens bien qu’il me manquerait quelque chose, et quelque chose d’essentiel .
Merci pour cette discussion de haute volée (normal) qui s'engage...
J'ai toujours eu beaucoup de mal avec les relations sans séductions, j'ai besoin de ce petit truc en plus. Bien sûr, je ne suis pas un saint, et je me suis parfois laissé aller, mais ce n'est pas mon trip. Ce petit truc manque justement quand après on bascule dans la tendresse et le réconfort, j'ai l'impression de ne pas offrir tout ce que j'ai, quelque part de la tromper et de me tromper.
Alors si comme vous Stan, je ne considère pas le sexe comme la suite naturelle d'une fessée, bien souvent ça l'a été la relation étant aussi intime.
J'ai déjà fessé pour "rendre service", mais comme le dit Professeur Max, il manque l'essentiel...
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