25 août 2017

Éducation et canne... anglaise !

3361 - "Excès de confiance..."

C'est marrant, la vie. J'allais vous raconter un truc, et je me rends compte qu'Amandine a dû aller dans la même boutique, à quelques semaines d'intervalle. Et l'a narré sur son blog en mars dernier. Du coup, ça fait un peu réchauffé de vous raconter cette petite anecdote personnelle qui s'est passée il y a quelques mois maintenant, au moment d'un achat "fantasme"... Mais tant pis.

"En rentrant dans la boutique, elle avait eu un petit haut-le-cœur.

Déjà vers Bastille alors qu'ils roulaient encore à bonne distance du lieu de perdition où ils avaient décidé de se rendre tous les deux, elle ne pipait plus (dommage... rire) mot et semblait passablement inquiète. Il avait eu tout loisir de l'observer en coin tout en conduisant, l’œil rivé sur le trafic parisien, l'autre sur elle.

Elle était blanche, se mordait les lèvres, visiblement aussi anxieuse que troublée...

Après l'expérience du paddle acheté chez les Britiches de London Tanners, et délivré discrètement par la Poste, elle avait lui confié que la canne anglaise et son usage punitif très anglo-saxon - et donc dans ses gènes, puisqu'elle est Anglaise et que c'était en usage quand elle allait à l'école - la troublait aussi énormément. Autant vous dire que ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, vous savez comme on est...

Du coup, j'ai eu envie d'aller - en sa compagnie - acheter un de ces instruments vus dans de multiples scènes. Cette fameuse "canne anglaise" (elle aussi) qui, bien maniée, laisse de terribles marques gravée dans la chair qu'elle n'était pas contre porter et en ressentir les effets plusieurs jours durant.

Elle venait de m'avouer quelques jours plus tôt que certaines vidéos des pays de l'Est très dures avec la canne et même le sang qui perle des stries, (!) la troublaient plus que de raison. Essayer ? Voir si son fantasme rejoint notre réalité ? Allez...

À la vision ensemble de ces terribles images de sites tchèques dont j'ai déjà parlé et sur lesquelles une femme fait froidement passer des "castings" à de très jeunes filles nécessiteuses, façon entretien d'embauche d'actrices X, avant de leur déchirer poliment la peau du cul en leur demandant de subir 50 coups pour réussir le test, j'avoue que j'étais moins chaud à l'idée d'écorcher à mon tour les tendres fesses rondes de ma délicieuse compagne. Mais ce que femme veut...

On est donc allés chez Demonia... Comme la blogueuse dont je vous parle. Qui raconte tellement bien l'endroit qu'en rajouter après elle n'a pas trop de sens. Allez la lire. La boutique est un hangar avec un tas de trucs, comme on en trouve dans un sex shop classique, mais en plus "dédié" SM forcément.

Elle et moi avons voulu y rentrer discrètement, mais sans doute à cause d'un achat récent - une chemise portant encore son antivol, j'imagine - ça s'est mis à sonner sitôt l'entrée. Comme arrivée discrète, on fait mieux.

Elle est donc rentrée avec les joues en feu et le visage écarlate en baissant la tête. Alors, je ne sais pas ce que croyait ma compagne... S'imaginait-elle prise par la main sitôt entrée dans cet antre sombre et portée, déculottée, liée sur un chevalet devant d'autres clients afin de tester en direct ce qu'on était venus chercher ?  

- "Roger, tu me passes le modèle d'expo qu'est en vitrine, en calibre 12, on n'en a plus en rayon ! La cliente veut entendre parler du pays. Une Anglaise, tu penses..."

- "..."

- "Baissez votre culotte m'dame... Ah, et penchez-vous un peu, ça va piquer !"

- "On va la soigner, monsieur. Vous serez content !"

Faut voir... Toujours est-il qu'elle ne semblait pas rassurée et ne faisait pas la fière.

Le fantasme à l'état pur, mais rien de trouble ne s'est passé, bien entendu. Un magasin banal, juste des trucs qu'on ne voit pas tous les jours au BHV, rayon bricolage.

On a trouvé l'objet en question, une canne à poignée en col de cygne, très (trop) légère et à 18 euros...

Le gars à la caisse nous a fait un discret emballage "cadeau", j'ai réglé avec ma CB comme si on venait d'acheter une boite de petits pois, on a évidemment resonné en (re)passant sous le portique et une fois dans la voiture, ma rosissante amie, très excitée à l'idée de notre investissement, a repris son souffle et recommencé à babiller en "franglais", comme à son habitude...

Jusque là, tout va bien. On a ensuite été déjeuner dans une brasserie place de la Bastille et je sentais qu'elle avait hâte de rentrer tester son nouveau jouet.

Las, c'est plus mental qu'autre chose. En fait, c'est nul.

Le truc est effectivement très fantasmant pour elle, mais passer aux choses sérieuses et la corriger avec est très compliqué, le débattement est tel qu'il est impossible de viser correctement et que le stick bouge et frétille en tous sens !

Oui, c'est ça: ça part dans tous les sens, tant c’est imprécis. Tu vises les fesses, tu lèves le bras, la miss tremble d'excitation, pourrait même crier avant... Et l'objet siffle dans l'air avant de se tordre tant et si bien que ça dévie et qu'à l'impact tu touches les cuisses, le dos, en fait n'importe quel endroit mais jamais là où tu prévoyais.

Moi qui aime bien la précision, j'en ai été pour mes frais. Chiant !

De multiples tentatives m'ont permis de m'améliorer et avec une course plus courte et moins d'amplitude dans la gestuelle, de parvenir à quelques trucs plaisants, mais ça reste difficile.

Je pense que la légèreté de ce qu'ils m'ont vendu fait que cette canne qu'on dirait en balsa comme les maquettes d'avions de mon enfance part où elle veut, avec certes un très joli sifflement mais tant de débattement qu'une simple cravache serait infiniment plus précise. Une canne anglaise plus "lourde" aussi... Seulement bon, un voyage à Londres, rien que pour ça ?

Je garde l'objet dans un coin, ça laisse quand même de très belles traces et comme arme de dissuasion pour les "punitions sévères" quand madame est insolente, rien qu'en l'évoquant, c'est assez efficace.

Mais main ou ceinture me semblent bien plus adaptés à NOS désirs à tous les deux. Reste le fantasme des pensionnats britanniques qui la hantent parfois et que la simple vision de cette canne suspendue dans la penderie de notre chambre sous les toits suffit à alimenter.

Rien que pour ça, ça valait l'achat.
Image "Elle..." © Stan/E.

8 commentaires:

Charles a dit…

Bonjour Stan,

Ca fait très plaisir de vous relire depuis cette longue et je l'espère, très profitable, absence.
Merci pour cette anecdote dont vous avez le secret.
Mes hommages , si vous me le permettez, à votre compagne. Et bon vent !
Charles.

Stan/E. a dit…

Je permets, évidemment. Merci Charles. De longs mois sans poster, mais toujours la passion chevillée au corps, hein.

Je vais revenir, j'ai un peu de temps, et le plaisir de parler de ce sujet est toujours présent, amplifié, même...

Charles a dit…

Comme le disait un chanteur pop, "garder la passion au fond des yeux".
Mais prenez votre temps. Plus ça mijote et meilleur est la recette. Rires.
Charles.
Charles.

Stanslover a dit…

I don't know which I hate more, the cane or the leather paddle. My preference is your hand and your belt. And sometimes when I'm very naughty, the martinet.

Stan/E. a dit…

You are.

Céline a dit…

La photo qui illustre le post est sublime. Ravi de te revoir dans le coin !

Stan/E. a dit…

J'ai un peu hésité à la passer parce que c'est évidemment une image très personnelle, comme tu l'as compris. Mais comme on ne reconnait pas les gens rien qu'au fessier, et heureusement, "on" m'a donné l'autorisation... !

Amandine a dit…

Allons bon, voilà que nous fréquentons les mêmes lieux, dans le même but, presque le même jour, et nous n'avons pourtant jamais réussi à nous croiser ! 😌
Ce jour-là, j'avais acheté une badine et non, comme vous, une véritable canne. C'était plus discret à transporter... Mais à ce que je vous lis, la badine Semble plus facile à manier. La sensation qu'elle produit est par ailleurs très agréable (si on s'en sert de manière raisonnable), loin de l'idée que l'on peut se faire d'une canne à travers les vidéos commerciales. Enfin, je l'aime bien... 🙂