Paru en 1931 sous la plume de René-Michel Desergy, à qui on doit déjà plusieurs autres titres suggestifs comme "Joues cramoisies", "Sévère éducation" dans la collection Orties Blanches sous la signature pseudonyme de Désiré van Rowel, ce livre est un must du genre.
Les illustrations sont dues au crayon du talentueux N. Carman...
Et notamment ces deux proposées dans ce post, dans lesquelles vous noterez qu'à chaque fois une jeune femme témoin se cache à peine pour observer la punition qui se donne cul nu et avec vigueur, que ce soit à la campagne ou sur un palier en haut d'un escalier d'immeuble...
Et sans se rendre compte que si elle est découverte, elle risque fort de subir la même chose à sont tour. Mais qui sait si au fond, ce n'est pas ce qu'elle souhaite au final ?
Et en bonus, extrait du livre où pour une fois, c'est un garçon qui la reçoit. Le mythe du petit Parisien en vacances à la campagne puni par une robuste paysanne qui s'occupe de son derrière avec un battoir pour l'avoir matée en douce, un peu comme dans "Gervaise", dont on a déjà parlé.
“Je regardais ses cuisses, ou du moins la faible portion de ses cuisses entre les bas et les courts jupons, sans autre curiosité du corps de cette fille. Si, peut-être sa croupe m'eût-elle causé un éblouissement.
C'est déjà gamin que se fixent les préférences du corps de la femme. J'ai toujours vibré devant une jolie paire de mollets, une attache de cuisse parfaitement satisfaisante et mes désirs de flagellation sont souvent nés de la vision d'une croupe mobile sous une robe d'intérieur ou un manteau de rue qui en épousent bien les formes rondelettes.
Clairette remarqua quelle dînette de plaisir faisaient mes yeux gourmands. Elle savait ses jupons courts, mais doit-on se gêner avec un gars, même de Paris, que l'on fesse et refesse sur son derrière à l'air ? Elle se tourna pour me faire face.
- "Viens donc un petit peu ici, gars !" Solidement campée sur ses jambes à demi-écartées, elle me ploya la tête en avant d'une seule main et m'enserra entre ses cuisses à la hauteur des oreilles. Sa chair chaude m'adhérait aux tempes, j'en respirais le parfum de fille soignée - Clairette vivait dans l'eau comme un canard aussi souvent qu'elle le pouvait - sans rien sentir de mon déculottage qui était en train de s'opérer.
Un coup de planche sur les deux fesses à la fois me tira de mon capiteux engourdissement. Une planche humide qui avait, en la meurtrissant, collé à ma peau. Les cuisses de Clairette me serrèrent comme un étau en réflexe à la violente secousse que je donnai de tout mon corps. Flac ! le bois se replaqua de toute son humidité sur mes fesses. C'était une main gigantesque et dure qui me causait à chacun de ses contacts une démangeaison intense et m'endormait la croupe. J'étais, sous ces coups, incapable de contracter mes fesses: quoique me piquant, elles me semblaient chair morte. Ma peau était battue avec régularité et par larges plaques.
Il m'était impossible de crier, les cuisses de ma correctrice étaient serrées à bloc autour de ma tête me rendant aussi sourd et aveugle. Les fesses battues et rebattues, lorsque se relâcha l'étau de chair, mon premier mouvement fut de porter mes deux mains à mon derrière qui me semblait peser plusieurs kilos.
Il était brûlant et moite.
Clairette riait de mes grimaces involontaires, de me voir lourdement tenter de marcher, tenant encore à la main son humide battoir de lessive avec lequel elle m'avait donné cette correction en plein air et qui compta parmi mes meilleures...“
Texte: "Journées chaudes" © René-Michel Desergy - Orties Blanches 1931
Dessins © Carman
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