3468 - "Obsession graphique !"
Superbe illustration d'un des artistes américains qui à l'instar de Norman Rockwell ont fait les beaux jours du "Saturday Evening Post" des années 40 à 70, environ... On sait que la fessée dans le couple ne scandalisait personne aux USA où elle est d'ailleurs fréquemment administrée aux femmes capricieuses dans la littérature, le cinéma et les publicités, on en a déjà abondamment parlé.
C'est une époque puritaine et l'évidente connotation sexuelle de la chose immédiate pour nous-autres latins est absente, on parle ici toujours "éducation" et non "érotisme"... Faux cul ? Voire...
Période de l'après-guerre, on en conviendra, encore très infantilisante pour les femmes. Le MLF qui n'apparaîtra activement vraiment que vers les années 70 aura de quoi faire...
Dans ce numéro datant du 16 octobre 1954, Harry Schaare (1922-2008) illustre joliment une nouvelle de John G. Schneider, intitulée
"After the Honeymoon*"(*"après la Lune de Miel")...
et qui commence comme ça :
"Il s'agissait là de leur première dispute sérieuse et Boggs résolut le problème de la seule manière qu'il connaissait: poussé à bout par sa jolie fiancée, il la courba en travers de ses cuisses et lui administra une bonne fessée...
Il était bien ennuyé de devoir la punir ainsi, mais il se devait de réagir... Ce fut une correction légère et presque tendre, parce qu'il l'aimait beaucoup..."
Avouez quand même que les regards des deux protagonistes sont assez parlant, l'une et l'autre y prendraient plaisir que je ne serais pas autrement étonné...
3 commentaires:
Cela fait réellement penser à une fessée érotique entre amants amoureux...
Merci
Merci Stan. Très jolie image qui effectivement vu les regards semble plus un jeu qu'une punition bien appliquée...
Inutile de me remercier à chaque dessin, mesdames, je me fais plaisir avant tout, vous l'imaginez bien. Mais évidemment si par ricochet ça vous enchante, ça me va aussi, hein...
Je suis toujours très admiratif du travail de ces illustrateurs des années 40/70, qui ont vraiment une patte, à la Norman Rockwell, qui m'enchante à chaque fois. Et il faut reconnaître par ailleurs la fessée y est souvent mise en scène...
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