L'illustratrice anglaise Paula Russell ou encore Lynn Paula Smith, mais principalement connue sous le nom de Paula Meadows, possède décidément un cursus et un parcours particulier que n'ont pas tous les illustrateurs de genre...
Mais c'est finalement aux USA où elle émigre qu'elle va se révéler, après avoir un peu travaillé pour la télévision américaine... et de devenir une star de films X à la toute fin des seventies...
Revenue en Angleterre, encouragée par son ami Robin Ray, illustrateur de BDSM plus connu sous le pseudo d'Erich von Gotha, Paula entame à son tour à 36 ans (elle en a 70 aujourd'hui...) une belle carrière d'artiste-peintre et d'illustratrice sur les thèmes fétichistes qui lui sont chers, dont bien évidemment la fessée, qui tient une place de choix dans son œuvre...
On notera qu'elle collabora avec les célèbres spanking magazines anglais "Janus" et "Februs" dont elle sera même rédactrice en chef plus de neuf ans, au passage.C'est d'ailleurs de là (Februs n°39) que provient "Obsession", courte histoire en BD en quatre chapitres parue entre 2000 et 2001 qu'on trouve sur le blog consacré à ces périodiques d'un genre... particulier.
Avec la seconde partie, parue dans le n°40...
La suite à venir dans les deux numéros suivants. Quel suspense !
"La jeune Jackie fantasme tant au sujet des fessées qu'elle est lasse de s'infliger elle-même dans le secret de cette petite chambre d'étudiante qu'elle occupe dans la maison de sa cousine, qu'elle décide de se confronter avec la réalité.
Elle envoie donc un mot à son petit copain pour lui dire qu'elle l'attendra, seule et nue sur le lit, attachée à plat-ventre afin qu'il lui administre avec sévérité et sans tenir compte de ses suppliques une fessée magistrale à l'aide d'une tawse qu'elle a spécialement été acheter dans un sex-shop, prenant son courage à deux mains.
"Au moins 50 coups", écrit-elle, imprudente...
Et à l'heure dite, alors que cousine est au cinéma sans se douter de quoi que ce soit, Jackie attend dans la posture convenue que la porte s'ouvre... Mais alors que son cœur bat la chamade au moment où elle entend des pas dans l'escalier, est-elle bien certaine qu'il s'agit de son ami Simon ?
Les premiers coups la font hurler..."
Et vous les filles ? Quid de ces rencontres à l'aveugle et de ce fantasme assez répandu d'attendre dans une chambre en position la venue d'un "inconnu" ou presque, venu vous corriger ?
... Quels souvenirs, si vous avez osé et tenté la chose ?
Dessins © Paula Meadows - Februs
16 commentaires:
Ce genre d'expérience peut s'avérer un désastre aussi. Sans parler d'agressions potentielles non souhaitées. Est-ce que pour autant ça doit rester un fantasme, je ne saurais me prononcer...
Pour la suite de la BD de Paula et le chapitre 3, réponse ici, avec une petite surprise...
Sacrée surprise !
Je ne m'y attendais pas, c'est bien amené, mais il reste un chapitre... Ah et malheureusement le tout est découpé par cases pour les présenter une par une sur son blog, c'est louable et aide à la lecture, sauf que j'aurais aimé en plus avoir les pages entières.
Pour ma part j’ai trouvé que la femme qui rejoignait l’autre attachée avait un faux air de la dessinatrice graphiste...
@Sofia: C'est bien possible, Paula se dessine très souvent dans ses illustrations, mettant en scène parfois de séquences visiblement tirées de ses propres romans photos spanko ou elle payait volontiers de sa personne.
Donc je ne suis plus vraiment étonnée. C’est plutôt parlant sur sa démarche aussi, aussi bien artistique que plus intime.
Elle a étroitement lié les deux... Et a follement vécu ces années là.
Elle aurait eu tord de s’en priver.
Quatrième et dernière partie du récit de Paula dans Februs #42. Rien que pour le plaisir...
A chacune de nos retrouvailles, le même rituel : cul tendu et dos à la porte, je l'attends sur le lit d'une chambre inconnue. Les bruits environnant de la ville ou de l'immeuble ne me sont pas familiers et j'analyse tous les sons. On pénètre l'appartement à pas feutrés, la porte se referme en un léger claquement. Je perçois le bruissement d'un manteau qu'on accroche à une patère, d'un sac qu'on pose à terre, puis les pas se rapprochent de la chambre. C'est lui, ça ne peut être que lui me chante ma raison. Mais si ça n'était pas lui ? S'il avait décidé de t'envoyer quelqu'un d'autre ? me susurre une autre voix. non, il n'oserait pas ! et pourtant je l'en sais capable ce diable d'homme ... mon esprit s'emballe, doute, tandis que je sens une présence , un regard sur ma croupe indécente et offerte. Puis une main chaude se promène sur ma peau frissonnante : "bonjour ma soumise" et je souris de plaisir.
Voilà, on peut se faire du bien avec ce fantasme sans prendre trop de risques :)
Belle démonstration EllaJenesaisquoi qu’elle peut être utilisé sans grand risque ‘
merci Sofia la capricieuse. La peur comme la douleur peuvent être des ressorts très excitant et tentant. Mais pour ma part, la peur ne se conçoit qu'avec un partenaire en qui j'ai une confiance absolue (un peu comme faire un tour de grand 8 à la fête foraine ;) ) et je suis bien trop sage pour m'aventurer sur ces terres avec un inconnu.
Comme je vous comprends
"Sage" ? Joli retour, Ella. (si vous êtes bien la dame de HS...) merci de revenir commenter et dialoguer ici !
Oui la sagesse coule dans mes veines ;) je fais un tour ici régulièrement vous savez, un peu comme un retour à la source car c'est à la lecture de ce blog que tout a commencé pour moi en la matière...
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