26 février 2008

Rencontre moins virtuelle, plongée dans le réel !

522 - Elle est venue, la peur au ventre.

Un inconnu. Est-ce suffisant d'échanger des mails et des coups de fils des jours et des nuits durant pour penser connaître l'autre ?

... Voire pour l'aimer ?

Lui
se pose la même question.

Le désir, l'envie virtuelle survivent-ils aux dangers et à la vérité nue d'une vraie rencontre ?

Vraie question, hein...

Internet permet tout... Les mots magiques, ceux qu'on ose écrire le coeur battant avant d'appuyer sur "enter", ceux qu'on attend de voir s'afficher en réponse quelques secondes plus tard.

Leurs voix parfois, qui traversent la nuit...

Des choses les plus belles aux plus sordides aussi. Des rencontres qui deviennent des histoires d'amour vraies, ou des corps à corps qui laissent un goût amer et des regrets tardifs. Avec une conclusion immédiate au rêve, un blocage insurmontable et une envie de fuir loin pour cacher sa déception...

Parce qu'on mélange un peu les choses, du coup. Une rencontre classique se joue sur le physique, le sourire, le charme immédiat qui opère d'entrée. On ne découvre les désirs et les fantasmes qu'ensuite.

Là, avec le net, c'est pile l'inverse: on peut être très cru, parler de sexe sans tabou, aborder les désirs, les fantasmes, susurrer des envies de fessées et d'obéissance sans se voir, ou par l'entremise d'une caméra timbre poste qui ne révèle pas l'essentiel...

Alors, si on se trouve vite des atomes crochus évidents, des désirs communs pendant des semaines, tout peut s'effacer aussi rapidement que c'est arrivé à la vision réelle, dans le même "espace", de celui (ou de celle) qui nous faisait tant vibrer lorsqu'il (elle) était suspendu(e) à son partenaire virtuel, derrière l'écran de son ordi.

Elle est venue. Lui aussi...

Chacun pendant le trajet pour venir se rencontrer a eu le temps d'y penser, de faire demi-tour.

Il
sait qu'à présent ce ne sera plus jamais la même chose et que c'est maintenant que se poursuit ou se termine l'aventure, à l'instant précis où ils se voient "en vrai" pour la première fois...

Vont-ils faire l'amour ? Jouer de leurs fantasmes ? Se trouver des emboîtements immédiats sans tâtonner, sans ratages qui pourraient rompre le charme pour de bon et leur donner l'envie de fuir à toutes jambes ? Ou alors... L'apothéose ? Osmose et même longueur d'ondes ?

Je ne sais pas.

Mais je suppose que plusieurs d'entre-vous savent pertinemment, eux, de quoi je parle pour les avoir vécus ces instants-là, non ?

S'il vous plaît, racontez-moi...

Racontez-VOUS...

10 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très juste ce que tu dis là, amigo Stan...

Eh oui, je sais, et je sais que tu sais que je sais puisque nous avons un peu évoqué cela lors de notre rencontre "non virtuelle" dans une brasserie exiguë de la rue de Sèvres, voici maintenant... Je ne sais plus, mais ça fait assez longtemps. Naturellement c'était la rencontre de deux poilus, de deux spankers, et non de protagonistes de sexe opposé rêvant de réaliser une commune envie !...

Nous avions eu quelques échanges par forum spécialisé interposé sur le sujet certes, mais nous étions en outre - au-delà de nos fantasmes et de nos jeux personnels -, des professionnels du dessin qui ne pouvaient que s'apprécier grâce à une certaine connivence de trait.

Très vite, notre conversation s'est orientée sur l'image, le graphisme, la technique, l'édition, les aléas du métier, les projets... Nos chères pratiques privées sont passées au second plan sans frustration, en tout cas de ma part. Nous avions beaucoup d'autres choses à nous dire, et le temps nous manquait... La fessée fut la grande absente de notre déjeuner !

Nous nous promîmes ( dans un sourire ) d'en parler à notre prochaine entrevue...

J'ai aussi environ un an plus tard, fait la connaissance en "live" d'un gars qui fréquentait le même forum ( oui... ) Les choses se sont passées semblablement et nous sommes devenus très potes.

Ok, je me doute bien que ce n'est pas le genre de témoignage que tu sollicites dans ton dernier sujet, mais pourtant...

Pourtant, j'ai eu avec des dames un premier contact assez semblable, dû sans doute au fait que nous avions eu des conversations écrites assez prolongées qui ne tournaient pas systématiquement autour de la fessée - sans pour autant l'exclure. Ma rencontre avec elles n'avait donc rien à voir avec un contact devant déboucher forcément sur un déculottage et moins encore sur une conclusion horizontale.

Mais en fait, sinon la première fois, mes nouvelles amies se sont inévitablement retrouvées en travers de mes genoux et le derrière écarlate un moment ou l'autre !... Cela ne contredit en rien ce qui précède ni la réelle amitié "sérieuse" que j'ai liée avec elles.

Il faut dire que pour moi, fessée ne rime pas obligatoirement avec baise, ni avec amour. Je dirais même que je préfère nettement éviter ces deux écueils, parce que je les considère comme tels... Je ne suis plus un jouvenceau, et mon expérience de vie m'a conduit à penser de la sorte. J'exprime un ressenti, je n'édicte pas une règle.

Si je suis amoureux d'une femme - cela m'est arrivé... - et qu'elle apprécie ma tendre sévérité ( ça m'est arrivé aussi ) il est alors normal que la fessée se conclue sexuellement ( après l'effort, le réconfort... ) Mais je n'envisage pas aujourd'hui de faire obligatoirement l'amour avec mes partenaires de jeu, pas plus que la plupart d'entre elles ne le souhaiteraient d'ailleurs !

Finalement, je crois que je continue à ne pas répondre à ta demande, Stan !... Je suis désolé...

J'ai écrit un jour un récit de rencontre inventé avec "Fesco", si tu te souviens. Cela pourrait illustrer plus correctement ta question, je crois...

Amitiés

W.

Erik A. a dit…

Touché, Waldo. Vraiment.

Quand je dis "racontez", c'est aussi le genre de témoignage auquel je m'attends. J'aime beaucoup ce que tu exprimes ainsi, et j'apprécie ce que tu dis, en toute amitié et franchise.

Tu sais aussi que j'ai partagé ce moment "proFESSionnel" avec passion, et c'est vrai qu'au final, la fessée est passée au second plan très naturellement au profit de notre autre "art" commun. Je suis toujours épaté par ton travail, tu le sais, et s'il est vrai que je n'en parle guère, j'ai toujours dans ma tête cette idée d'album réunissant tes œuvres...

Ensuite c'est une question de circonstances et de rencontres qui me permettront de mener à bien une édition en recueil... Il faut juste trouver le biais.

Ça viendra.

C'est vrai qu'on peut évidemment séparer fessée et sexualité commune, comme conclusion. J'avoue que je l'ai fait un peu, selon les partenaires... Mais que j'aime bien trop le plaisir pour ne pas préférer ainsi "aimer" et "honorer" mes compagnes...

Les filles juste "fessées" ont été des complices fugitives. Les autres, mes amantes, m'offrent une implication amoureuse enchevêtrée qui me convient mieux. Je suis plutôt fidèle et n'ai pas besoin de courir plusieurs lièvres (hases) à la fois.

J'aime les relations sur la durée et la complicité amoureuse incluant ces jeux, sans pour autant dédaigner fesser de temps à autre une inconnue (ou presque)...

Merci d'avoir pris le temps de m'y faire réfléchir...

Anonyme a dit…

Ah là, j'ai un truc à raconter !
En plus, ça se passe en ce moment !
J'ai rencontré un homme par Internet et pas du tout sur un site de rencontre ou quoi que ce soit du même genre mais sur un site de co-voiturage et en des termes pas du tout équivoques !
Il est en couple, moi aussi
je ne cherche pas une nouvelle rencontre, ma vie est déjà bien assez compliquée...
Mais voilà, on s'échange nos adresses MSN très facilement et on commence à tchater; de voyages d'abord et de notre vie en général...
Au fil des jours, on se trouve souvent en même temps (comme par hasard!) et on discute...de plus en plus...
Affinitées électives, vrai plaisir à se découvrir...
On commence à être déçu quand l'autre n'a pas laissé un petit mot...
On glisse doucement vers le flirt jusqu'au jour où ça dérape carrément....Par une phrase, un mot, ça y est on a abordé le domaine sexuel et on va plus le quitter!!!
Les conversations deviennent super chaudes, on s'avoue des trucs qu'on aurait mis des années à se dire si on avait été en face l'un de l'autre. Et toujours le même humour, la sensation d'être avec quelqu'un sur la même longueur d'ondes...
Le meilleur, c'est que celui dont je parle a quitté la France quinze jours aprés notre 1ére conversation, on se maile depuis à 8000 km de distance ! C'est encore plus excitant...
Bref, j'en ai profité pour lui avouer assez facilement mon penchant pour les fessées, ça n'a pas eu l'air de lui déplaire...
C'est la 1ére fois qu'un homme le sait avant même de m'avoir touchée!
Avec mon dernier amant, il m'avait fallu un an pour en parler!
Il revient au mois d'avril...
Est-ce-qu'on va continuer jusque là? je pense que oui...
Le temps est aussi un test.
Ensuite, il va falloir trouver le courage de se confronter à la réalité, et là, comme tu le disais si bien, ça peut-être génial ou absolument catastrophique...

Erik A. a dit…

Merci, Gwen, pour ce joli témoignage dont je retiens une phrase:

"on s'avoue des trucs qu'on aurait mis des années à se dire si on avait été en face l'un de l'autre..."

C'est ça la magie mais aussi le piège du virtuel. Parce que souvent, quand on se voit en vrai", la logique reprend ses droits et on se rend compte de l'importance du physique et de nos goûts dans la vie réelle...

Maintenant, si on se plaît AUSSI sur ce point-là.... Aïe.

Anonyme a dit…

Attends, je crois que je n'aurai pas pu avoir toutes ces conversations avec un PARFAIT inconnu, dés le 2éme ou 3ème mail, je l'ai "googlisé" et je l'ai donc vu en photo dans deux, trois articles (mais en tout petit )je pourrai donc le reconnaître si je le voyais mais ça reste une vague image....Donc, il ne m'a pas déplu...C'est tout.
C'est ce qu'il écrivait dans un article qui m'a frappé et c'est son humour (comme toujours) qui m'a donné envie d'aller au-delà.
Quant à moi, il m'a demandé dés le départ (quand on en était encore au co-voiturage) si je pouvais lui envoyer une photo pour mettre un visage sur des mots et je l'ai fait tout naturellement; aprés tout ma tête n'est un secret pour personne dans ce contexte.
Bon aprés, ça a dérapé et il y a deux semaines, je lui ai envoyé beaucoup plus que ma tête...
Jamais je n'aurais pensé pouvoir faire un truc pareil (bon, j'ai pas osé envoyer une photo de face, c'est une de dos...en même temps c'est ce que j'ai de mieux...)
Il connait donc ma chevelure, ma chute de reins et mes jambes...et il a mon visage sur une autre, à lui de faire le montage dans sa tête !

Erik A. a dit…

J'aime bien ce côté puzzle, et la façon de l'écrire souriante que vous avez prise pour nous narrer un truc qui fait pourtant battre le coeur. Le vôtre bien sûr, mais le nôtre aussi pour ce que ceci évoque de jeux troubles que j'ai parfois abordés aussi, de l'autre côté du miroir...

J'aimerais au passage l'autorisation de publier ce long et joli mail dans lequel vous parlez de vous, si bien...

Avec de photos de vous en prime ?(enfin de vos fesses...sourire)

Anonyme a dit…

J'apprécie votre blog, j'y ai découvert une foule de choses intéressantes même si je ne me reconnais pas vraiment dans le côté "fesses écarlates" !

Là, pour le coup, je trouve cela très violent, ça doit faire très mal et je n'ai pas du tout envie de me retrouver dans cet état !

Moi, c'est plus la situation, l'acte qui me plaît plutôt que je ne sais pas , une sorte de pari: "jusqu'où puis-je supporter la douleur ?"

Je le confesse (drôle de mot quand on y songe quand même, ce qui montre bien que le pêché de chair est le premier visé !), je suis une petite joueuse, j'ai toujours expérimenté la fessée pendant l'acte sexuel (déchaîné si possible) et pas avant ou après, enfin juste pour elle-même, je veux dire...

C'est une caresse (pour moi, même si ce n'est pas de la douceur) que j'apprécie énormément, ça me met une marche au-dessus dans mon plaisir et autant que la sensation de la main, je crois que c'est le bruit que j'adore...

C'est curieux, je ne peux pas me rappeler qui m'en a mise une en premier ....

Ce qui est sûr, c'est qu'en fait, peu d'hommes le font, j'ai la chance que mon ami soit dingue de mes fesses et a vite compris mon pêché mignon...

Mais, sinon, c'est dur à proposer car il est difficile de ne pas passer pour maso si on avoue cette inclination...

Exactement comme vous l'avez écrit, le sexe pour moi doit être "joyeux et naturel", je n'ai absolument pas une sexualité "bizarre", juste à l'aise avec mon corps et libre...

Libre aussi avec la fidélité, je suis une polygame fidèle ! Même si je dois le vivre clandestinement, mon ami étant quand même très classique sur les principes...

Et ça fait très peu de temps que je me suis décidée à assumer mes vagabondages...J'ai dû me l'avouer à moi-même, le sexe avec la même personne me lasse vite (6 mois, un an au mieux) et je ne peux être heureuse qu'avec des histoires parallèles...

En plus, je refuse de n'avoir des histoires "que" sexuelles, chaque homme qui fait irruption dans ma vie influe sur ma vie et compte pour moi, j'ai besoin d'avoir un lien avec lui ...

Mais bon, je m'éloigne du sujet...

Erik A. a dit…

Au passage, chère Gwen, cette photo envoyée à votre ami du net ? Celle que vous évoquez, avec "vous vue de dos", est-elle celle que vous nous avez offerte, avec ces portes entrouvertes sur ... ?

Merci à toutes et tous de prendre le temps de venir ici rédiger de longs textes de ressenti qui nous permettent de tisser - autour de ce voluptueux sujet érotique et trouble qu'est la fessée - d'agréables échanges qui gagnent en intensité "au fil des jours"...

Anonyme a dit…

En effet, c'est la même!
J'en ai d'autres des photos, mais sur celle-là, on ne voyait que ma chevelure, pas de visage....donc mystère et en effet...porte ouverte à tous les possibles....
Il a beaucoup aimé cette photo d'ailleurs, depuis il a eu le côté face...
Son dernier mail était très crû (trop à mon goût), j'y ai répondu assez sèchement, j'ai peur qu'on épuise le sujet en étant tout de suite très hard alors qu'on ne s'est jamais vus dans la vie réelle...
En même temps, je pense que c'est facile de faire le mâââle derrière son écran alors que devant la fille, c'est une autre histoire!
Je sais que ce qui lui a vraiment plu, c'est ma façon décomplexée de parler sexe,mais ce n'est pas parce que je suis à l'aise sur le sujet qu'on peut tout se permettre avant de m'avoir connue...
J'attends un minimum de jeu de séduction sinon c'est pas drôle...et de la finesse, qui n'est pas du tout incompatible avec le côté "wild" que j'adore...

Apsara a dit…

Mon chemin vers l'acceptation de la fessée s'est fait de façon peu commune puisque j'ai vécu ce trouble jeune avec mon premier amour et que ce n'est que des années plus tard que j'ai de nouveau approché le fantasme en passant par la virtualité.

Lorsqu'il y a trois ans, j'ai découvert tout ce petit monde de la fessée, j'étais enthousiasmée, excitée de tous ces textes, ces images..et surtout rassurée, de voire que d'autres rejoignaient ma petite boîte sans qu'on ne se soit croisé.
Approche très psychologique d'un premier abord, j'ai commencé à rechercher le dialogue avec des femmes qui vivaient le même fantasme que moi. Je voulais comprendre le pourquoi du comment de ce qui nous liait. Echanges profonds et intenses, comme j'aime, je passais rapidemment à un mode interview, "tiens si on en parlait autour d'un café"...après les femmes, quelques hommes à qui je ne faisait rien miroiter, j'y allais pour voire non pour jouer.
J'ai rencontré une dizaine de personnes avec qui j'ai passé à chaque fois un moment complice, bien qu'en vérité, d'aucun d'entre eux ne m'ait donné envie de passer à l'acte. Echanges de mails, être sur que la personne en face tient la route (la mienne), parfois rapidement, on voit qu'il n'y aura rien à tirer même intellectuellement de l'échange, je zappe, je passe d'une curiosité à une autre. J'en trouble quelques uns, je culpabilise un peu, pas longtemps hein, après tout je n'ai pas promis...juste un ptit peu allumé sans faire exprès, j'aime plaire et charmer..mea culpa !
Facile quand même quand on est une jeune fille un peu jolie de mettre en homme dans tous ces états en parlant si naturellement de notre fantasme favori...destabilisant pour certains aussi...
Je garde deux rencontres en mémoire, l'un est devenu un bon ami (bon, je sais qu'il aurait aimé autre chose, mon Lolo, si tu me lis)avec qui je partage toujours beaucoup d'intimité sur le sujet, l'autre a qui notre rencontre à donner des ailes. En rentrant de notre rdv, je l'avais senti deçu que je ne veuille rien de plus, pourtant, je trouve ce mail "merci d'exister, tu m'as fait comprendre qu'il fallai que j'ai le courage de mon fantasme...", il était marié et s'est décidé à partager son fantasme avec son épouse...j'ai su par la suite, que la dame semblait peu hostile à ces jeux...il suffisait simplement d'oser en parler...

Je suis lasse de chercher à comprendre..peu de résultats pour ma petite analyse perso du fesseur/fessée, je pensais avoir trouvé un point commun, les hommes que je rencontrais étaient tous soit des profs, soit des artistes, voir les deux ! Ahhh..une typologie, j'avance..que dalle, tiens, une copine "fessée" me fait remarquer qu'elle n'a pas du tout le même profil dans ces rencontres à elle...Mince alors, c'est moi qui suis attirée par le genre libre penseur et naturellement j'attire ces mêmes, aussi dans la vraie vie...j'en arrive enfin à la conclusion, on s'en fout du pourquoi du comment, pas de profil type...une envie qui est là, qui fait partie de moi avec laquelle je dois vivre avec laquelle il me plait de vivre. L'évocation d'une fessée me trouble, j'aime ce trouble, mais je ne serai plus dérangée par mon besoin de normaliser.

Jusqu'à présent, j'ai refusé de me laisser prendre par la virtualié. Pas envie de fantasmer sur un écran, d'imaginer un être, de le rêver...prendre le risque de monter très haut dans sa tête, le risque après d'être décue...Parce ce que l'alchimie entre deux êtres ne passe pas par un clavier !
Nan, on reste en mode "je me mouille pas trop, je ne donne pas trop de mon temps", hein pis si on se plait, j'aurai bien loisir de découvrir et livrer...

Ne jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau..

C'est le mot de la fin...une réfexion qui s'élargit car en observant bien, on peut être décu pareil dans la vraie vie..

Il faut parfois prendre des risques pour pouvoir vivre...là, je le vis très fort...après....