Ah, l'ami Léon... Déjà "maître fesseur", ça m'a toujours laissé un peu rêveur.
... Ou au choix, fait marrer devant le côté un peu prétentieux du terme.
C'est peu dire que je n'aime pas les "maitres" ou prétendus tels, ceux qui dans le SM osent carrément se définir ainsi et le revendiquent. Je sens souvent le frustré qui fait son cinéma et s'achète un pouvoir qu'il n'a pas dans sa vie professionnelle, un gars vaguement haineux derrière la panoplie et les termes. Et très peu de fun ou de paillardise assumée.
Mais chacun fait comme il veut, évidemment. Et je ne mets pas tout le monde dans le même sac.
Et puis...
En attendant j'ai trouvé une nouvelle affiche dessinée très datée "années 70" de Léon que je ne connaissais pas du tout...
"Rencontres sans vergogne"... J'adore l'accroche:
"Écoutez le merveilleux message de Monsieur Léon: "Elle (la fessée, donc) décongestionne l'esprit, galvanise l'énergie et l'initiative..."
C'est pas faux. C'est même un excellent remède. Malheureusement pas remboursé par la sécu.
Il faut se souvenir que dans les années 70, aussi surprenant que ça paraisse de nos jours, ces films passaient quand même au vu et au su de tous dans les salles des Champs-Élysées...
5 commentaires:
Bonjour Stan,
Quel scoop ! Passer du léger comme "la fessée" au dramatique comme cette "affaire " reprise par le cinéma.
J'aime bien le cinéma de cet "âge d'or". Grâce à mes parents qui m'ont fait connaître tous ces artistes.
Le DVD de "la fessée ou..." existait chez la société
"Alpha-France dans les années 1990. Peut-être l'un des seuls films francophones qui traite du sujet.
A voir ou revoir pour l'ambiance.
Bon été à toi. Charles.
Stan/E.26/7/19 20:14
Merci Charles, mais ce n'est pas à un amateur éclairé que j'apprends ça, si ? C'est connu. Burd Tranbaree, pour les gens qui ont vécu les années 70, c'est un peu le maitre du porno français de l'époque, omniprésent, il me semble d'ailleurs que Waldo en avait causé en commentant un post où j’expliquais déjà que le metteur en scène de "l'affaire Dominici" avait donc - avec ce long métrage qui avait Gabin en tête d'affiche - aussi réalisé du "vrai" cinoche... entre deux films de cul avec des titres aussi joliment évocateurs que "la grande mouille", "auto-stoppeuses en chaleur", les suceuses" ou encore "cuisses infernales"...
Bonjour Stan,
Son nom "d'artiste" était l'anagramme de son nom civil parait-il.
Belle époque, au regard de celle d'aujourd'hui.
Insouciante quant à l'environnement. On en paye à présent le prix. J'étais ado à la fin de cette décennie.
Mais j'en garde un bon souvenir. " ô temps suspend ton vol...".
Charles.
Bonsoir Stan,
Dites moi , de quel auteur est le dessin qui illustre l'affiche ci-dessus ?
Est-il connu ? le trait ressemble à celui des format d'aventures de chez Lug. On parle pour cette époque souvent des "Fumetti" importés (?) d'Italie.
Bonne soirée. Charles.
J'ignore le nom de l'auteur, c'est un graphisme très "fin des années 60", un peu la même façon de dessiner les visages de femmes que sur d'autres affiches de la période, mais je ne sais rien de cette image, désolé.
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