Ils avaient échangé plusieurs mails de plus en plus précis, réelle façon d’apprendre à se connaitre avant même de se voir. L'un et l'autre souhaitant avant tout sans se le dire vraiment éviter erreurs, approximations et rencontres hasardeuses au petit bonheur la chance...
"Chat échaudé craint l’eau froide" dit-on. Bien sûr, il avait en magasin deux (ou trois) belles histoires, au mauvais moment: elle était libre, pas lui, il l'était, elle ne l'était plus, un classique... Mais surtout à la longue, trop de déconvenues, de déceptions d’après-rencontres et surtout ces petits ratages, ces moments gênants où on voudrait être ailleurs, du temps plus ou moins long passé avec des filles aussi
Du moins le croyait-il... Et pourtant, à nouveau, il replongeait.
Comme à chaque fois. Parce que: "Et si c'était la bonne ?"
Forcement au fil des phrases se dessine un début de complicité, le trouble mutuel de lire les réponses qui arrivent, quelques minutes à peine après les questions posées, l’attente les yeux rivés sur l’écran et ce petit sourire d’excitation en voyant s’afficher "vous avez un nouveau message..." de plus en plus rapidement, à la façon d’un ping-pong virtuel aussi direct et sans fausse pudeur ni compromis qu’érotique.
On est sur la DD (Discipline Domestique), avec pour envie de la vivre, vraiment. Pas juste pour jouer, mais que ce soit quasiment inscrit dans les rituels du couple... C'est un truc qui leur fait envie depuis... depuis toujours, en fait ! Lui l'a approchée, a beaucoup fessé dans sa vie, mais jamais vraiment avec une profession de foi conjugale au quotidien aussi ancrée. Intéressant. On continue...
À un moment, ils en viennent à évoquer la fréquence des fessées qu'elle rêve de recevoir. Parce que finalement, ça a du sens de savoir un peu sur quel chemin on s'engage. Alors ? Une fois par semaine, deux ? Par mois ? Lui sait qu'il en a besoin, que s'il ne le vit pas avec régularité comme avant, le risque est grand qu'il s'en aille chasser ailleurs au bout d'un moment, l'envie est plus forte que lui.
Alors il demande carrément, un brin innocemment, mais pas trop: “et toi dis-moi, par rapport à ta libido, tu penses que tu as besoin d'être fessée à quelle fréquence ?“
Sa réponse fuse dix secondes plus tard...
“Everyday !“ (*“Tous les jours“...)
Pas autre chose dans le mail. Pas d'enrobage, pas de "bisous", pas de signature. Juste un mot, poussé spontanément comme un cri du cœur. Tous les jours ?
Tous les jours ! Et c'était pas pour faire un mot.
Bon, les ami(e)s... Et VOUS Messieurs-Dames ? Je ne vous ai jamais vraiment demandé, mais... Quelle est votre fréquence, dites ? Les réponses dans les commentaires ? J'attends avec intérêt détails et circonstances, hein...
Photo: "Bon usage du W..." © Stan/E.
10 commentaires:
Pas autant que vous...hein....
Mais c'est entre plusieurs fois par jour...de la petite fessée donnée à la va vite pour eviter d'oublier a celle au nouveau paddle de chez L.T....avec cris et larmes.
Mais il y a les semaines sans...ou je note mes coups de sang, mes bêtises sur un petit carnet...enfants obligent...pas toujours facile de conjuguer parentalité et fessées conjugales.
Mais cote libido....ce serait «everyday»....voir plus.
Vivre sans ? Comme avant ? Non....impossible. Trop besoin d'être encadrée, recadree. Fessée.
La D.D c'est du travail, pas facile de s'y tenir tous les jours mais pour moi ce n'est pas une envie, un caprice passager....C'est un besoin intense.
And.«thanks for the photo. Very beautiful»....
Trop rares de belles photos comme ça.
��
Merci pour votre réponse détaillée et pour la photo qui, un peu comme le sont les œufs... est du jour.
La fréquence dépend des moments de notre vie. La parentalité et la vie pro n'aide pas au everyday mais un jour sûrement...
Cette fois, j'ai bien reconnu...
Le «waldo».....entre autre.rire
Heureux couple.
Profitez bien.
Amicalement.
Mi ange et Monsieur
> Up. vos avis m’intéressent...
Dans mon cas, c'est une régularité étrange : tous les jeudis.
Il faut dire que nos impératifs professionnels et personnels ne nous permettent de nous libérer complètement que le jeudi.
Ce RV hebdomadaire, s'est transformé pour moi en une délicieuse menace.
Du samedi au lundi, je n'y pense pas. A partir du lundi, je me dis qu'il faut que je fasse les devoirs qu'il m'a donné pour la semaine.
Ils sont toujours en rapport avec ma vie intime et généralement infaisables : ne pas me masturber de toute la semaine ou m'épiler à un endroit que je souhaite pas ou effectuer des exercices d'assouplissement du sphincter anal, bref des trucs à fantasmes.
Le mardi je m'ennuie, le temps me parait long, je cause avec lui par SMS. Nous n'abordons jamais ce sujet intime dans nos échanges.
Le mercredi je commence à baliser : je n'ai pas fait mes devoirs, il est très inventif, j'ai peur d'une nouvelle lubie.
Je me demande ce qu'il va arguer pour m'imposer la punition. Je pense que peut-etre notre soirée se passera sans fessée.
Je sais qu'il y a toujours eu fessée depuis que nous nous rencontrons le jeudi. J'en conclus que je vais y avoir droit cette fois aussi.
Le jeudi matin je me lève avec un mélange d'attente et de crainte. Je me prépare très soigneusement. Toilette, maquillage... Je m'habille en conséquence, change trois fois mes choix. Réfléchi à ses préférences, à ses exigences fétichistes.
Que vaut-il mieux ? Satisfaire son fétichisme et l'exciter, ce qui lui donnera envie de me fesser pour mater mon postérieur, ou à l'inverse me vêtir comme une nonne ce qui lui donnera envie de me punir ?
Dans la journée il m'arrive d'avoir peur. Je me dis que bon, pour cette fois je vais décommander, inventer une excuse. Je fais un SMS en ce sens, le mets dans mes brouillons en me disant que je l'enverrai plus tard, si l'angoisse devient insupportable.
Je n'ai jamais manqué notre RV. Parfois le vendredi je ne peux pas m'assoir.
Merci, Desdémone, pour ce commentaire éclairant sur la manière dont ça se passe. Un rituel intéressant que je ne peux plus imaginer pour ma part... vu que je vis avec la dame que je corrige. Quand c'est nécessaire.
... En fait quasi quotidiennement...!
Pour moi c’est véritablement devenu un besoin quasiment quotidien mais mon amoureux c’est une envie prenante mais aussi déclenchée par l’amour qu’il me porte. On a trouvé un équilibre mais comme j’ai un fort caractère et que je suis excessive j’ai souvent la nécessité de me sentir prise en mains et corrigée tous les jours parfois plusieurs fois ou au moins très régulièrement la brûlure de sa main sur mon popotin insatiable tout comme moi. Ce qui n’est assez difficile à gérer quotidiennement entre les voisins... Voilà cher Stan ma petite participation sur nos mes besoins et envies. Tout cela est devenue une nécessité qui fait partie intégrante de la vie et de ma sexualité...
Cela fait plaisir pour vous sincèrement et j’adore la réponse “ Everyday “ car cela me paraît un excellent rythme...
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