Partir, revenir ?

3482 - "Bons baisers du Texas..."

L’Américaine Veronica tenait jusqu'à l'an passé un blog dédié dont j'ai souvent parlé depuis plus de dix ans, avec des focus réguliers de ma part sur ses images de temps à autre... Quelques mails échangés aussi au fil des années...

Se surnommant “Old Fashion Girl“, également nom de son blog, la brune Texane se mettait en scène avec Tony, son mari, dans des séries de photos prises chez eux dans leur maison et leur jardin. Le couple proposait aussi depuis un moment en plus de leurs images intimes des anecdotes personnelles, mais aussi des illustrations et quelques petits films picorés ça-et-là autour de notre coupable passion, vécue sans discontinuer par eux depuis le début de leur mariage il y a des années...

Sur son site, Veronica n'omettait jamais de masquer la tête de son conjoint par un logo OFG au beau milieu du visage permettant de dissimuler ses traits. Moins avare de ses charmes, notre brunette d'Austin ne craignait pour sa part aucunement de dévoiler de plus en plus ouvertement un visage de poupée boudeuse "nippo-ricaine" tout en remuant des fesses, par ailleurs très rondes.

Je comprends que ça donnait envie à son époux de sévir en permanence.

Un peu répétitif, me direz-vous ? Peut-être, mais toujours "home made" (fait maison) y'a de l'humain derrière tout ça, du vécu et un vrai couple de la vraie vie qui fait ça, c'est toujours plus sympa que les mises en scène artificielles de sites dédiés commerciaux avec des spanking models, aussi belles soient-elles...

... Et puis surprise. Du jour au lendemain, ce blog disparait !

Bon, on s'étonne peu, on déplore de ne plus avoir de "rendez-vous"... Mais on va pas lancer le Bureau des Légendes sur la piste et puis la vie continue, un de plus qui disparait, ça arrive, c'est pas facile de durer...

Car dans ce domaine, on a vu des passions pourtant indéfectibles s'étioler, la lassitude s'installer, des centres d’intérêts diverger, le temps à y passer étant plutôt chronophage, des webmasters aguerris s’essouffler et leur inspiration sur le sujet se tarir, pensant avoir tout dit. On a vu aussi des couples complices s'investissant énormément et nous inondant de posts, de photos et de vidéos cesser d'émettre dès le jour de leur séparation... Des blogueurs mourir, même...

Et puis... J'apprends fortuitement qu'elle va revenir. Probablement en septembre.

Fort bien. Mais... Pourquoi êtes-vous partie, ma brune amie ?

Un échange de mails plus tard, la raison tombe. Surprenante, mais... Pas si étonnante. Démontrant une fois de plus que les humains sont parfois vraiment des enculés...

"Un gars au boulot a découvert le blog et m’a dénoncée. J’ai été virée, soi-disant pour "avoir violé la politique de l'entreprise sur les médias sociaux..."

Et j’ai dû chercher un nouveau job, ils ont prétendu que j’avais déconsidéré mon employeur. 

Alors bien entendu, j’aurais pu faire intervenir un avocat qui aurait facilement démonté l'argumentation et gagné un procès contre ma boîte, mais c'était trop embarrassant d’aller dans cette voie, alors j’ai juste supprimé le blog et ma page Fetlife... Je ne te cache pas que ça a été très difficile pour moi de le faire et j’ai pleuré pendant des semaines, tombant même dans la dépression. 

Maintenant, j’ai un autre emploi plus intéressant et mieux rémunéré que j’aime et ouf, leur politique des médias sociaux est beaucoup plus libérale. 

Donc c'est réglé. Mais il faut quand même savoir que celui qui m'a dénoncée à la direction est un collègue homme m'ayant repérée sur OFG et qui, très excité par la chose, m'avait demandé tout de go... s’il pouvait me fesser ! J'avais poliment dit "non merci"... Et peu de temps après mon refus, dénoncée et virée !

Pour le moment je me remets de cette sale histoire loin de la spankosphère et des blogs... Mais c'est décidé, je lance un nouveau OFG en septembre, mes lecteurs habitués, ma famille du blog  me manquent trop..."

Ce genre d'histoire, je connais: il y a douze ans, un très sale type a tenté de détruire une de mes amies d'alors qui l'avait largué, menaçant de la dénoncer à son travail et de dire partout qu'elle traînait sur des forums SM, envoyant des courriers et des mails à ses proches... Et quelques années plus tard, un cocu jaloux a tenté de me détruire en balançant des mails de dénonciation en douce à plusieurs de mes enfants pour leur dire qu'en gros, Fourniret et Papa c'était pareil... Il en a été pour ses frais, personne ne rentrant dans son jeu dégueulasse.

Des minables, frustrés, des pervers narcissiques parfois très persuasifs. Vous me direz que c'est la nature même du profil...

Mais vaut mieux que je ne croise jamais certains de ces gros connards...

Images © Veronica - Old Fashion Girl

Pour mémoire...

662 - Extrait d'un petit film de Shadow Lane dont j'avais perdu la trace, et qui avait été retiré de DailyMotion... À mon grand désespoir.

Voilà ce qui s'appelle une belle fessée conjugale, que reçoit Veronica van Allen.

(en fait Tanya Foxx corrigée ici par Brian Tarsis, le dessinateur... Comme quoi, le dessin mène à tout, hein...)

... Une fessée magistrale qui fera sûrement plaisir à mademoiselle Elea qui en avait apprécié les images, à l'époque !

Sheva s'en prend une bonne.

1992 - J"avoue: je suis un vrai fan de Jill (Valentine) et Sheva (Alomar), deux bombasses avec lesquelles j'ai passé de nombreuses nuits enthousiasmantes et un peu flippantes l'an passé.

Non, je ne suis pas en train d'évoquer certains souvenirs de triolisme ou dr petits jeux sexuels à six mains et autres organes...

Alors bien sûr, elles n'ont pas la même plastique sur le petit dessin ci-dessus que dans le jeu où le graphisme est nettement plus réaliste et que j'ai dû finir une bonne douzaine de fois.

La série Resident Evil (je parle évidemment des jeux et pas des épouvantables navets filmés qui en sont tirés) fait partie de mon univers vidéo-ludique depuis une quinzaine d'années. J'ai joué au 1 avec ma première Playstation, j'ai fait le 2, le 3, Code Veronica sur la défunte Dreamcast et aussi le 4 et le 0 sur Game Cube, avant cette version 5 X-Boîte 360 sortie en mars 2009...

Bref je connais ça par cœur.

Alors, bien que l'ayant fini en pro, refait de multiples fois et connaissant chaque niveau de fond en comble, armes, secrets, ennemis, je suis au regret de vous confirmer que le volet 5 de la série ne contient aucune scène de fessée. Et puis, Sheva est noire dans le jeu. Le dessinateur "LoloASD" n'a pas dû le remarquer.

En même temps, c'est japonais.

Dessin © LoloASD

En faire des tonnes...

   2964 - "C'est jaune et ça ne sait pas..."

Trois dessins forcément nippons (ni mauvais, ok..) et "kawaï" trouvés chez Veronica, pour une même séquence manga (l'auteur à l'air d'aimer les pisseuses...) où on voit une demoiselle empourprant d'une seule claque le derrière rond de sa copine. (d'autres dessins ici, du même... ) qui a dû "s'oublier" dans son lit.

Ah, elle a de la poigne, la môme.

J'aime bien l'expression "diabolique" au moment de l'impact. Je ne sais pas si j'ai personnellement de petites cornes et la queue fourchue (sans jeu de mots, hein...) mais je sais à quel point c'est jubilatoire de fesser un derrière à punir...

Tiens, vous-autres... Sentez-vous cette trouble jubilation vous envahir aussi d'ailleurs, que vous soyez d'un côté ou de l'autre de la main et des fesses ?

Ah, ce bonheur intense de rougir de manière uniforme d'un joli carmin les rondeurs dénudées ainsi offertes aux claques. Mon côté artiste l'emporte, j'aime les teintes bien appliquées, uniformes et sans bleus disgracieux... Mais ça ne marche pas toujours.

J'aime bien l'onomatopée. C'est "clac", je suppose ?

Images © Kameya Mannendou

Jouer à deux... Ou pas.

 2682 - "Basic marriage fundamentals..."

La maxime du jour nous vient de Veronica, "OldFashionGirl"... Une ode à la complicité.

Notez que le partage switch n'est pas si fréquent: la parité a ses adeptes mais aussi ses détracteurs: et je connais nombre de couples qui ont déterminé une fois pour toutes que monsieur fesse, madame reçoit, hors de question d'en déroger ni d'inverser les rôles...

Chacun sa façon de voir. je ne suis pas opposé à la situation, tout dépend de la dame, en fait et de ses désirs.

Bref. "A couple that SPANKS together stays together..." Pas faux...

Évidemment, c'est probablement le cas de figure idéal, dans l'absolu, mais malheureusement, les choses dans ce domaine sont rarement aussi simples qu'énoncées... Pour toutes sortes de raisons, légitimes, nous sommes un certain nombre à choisir de vivre les choses autrement et s'en accommoder, sans porter pour autant de jugement de valeur.

L'abstinence a aussi ses partisans, c'est vrai. On n'est pas obligé de vivre ses fantasmes à tout prix... Les garder pour soi n'est pas toujours source de frustration et peut alimenter un imaginaire riche. Toutefois frustrant à terme si on ne vit jamais rien...

Mais la règle, avant tout est de ne rien imposer à l'autre, surtout si ça ne rentre pas dans les cases. Dans un couple, même aimant et uni, désir et libido sont des choses complexes. Pas toujours facile à fonctionner de concert et partager les émotions les plus inavouables, en duo complice...

La fessée est un de ces plaisirs sexuels, pur fantasme enfoui remontant souvent à l'enfance, donc difficile à expliquer à qui ne le partage pas et encore moins à le réaliser "en vrai".

Y compris avec celle ou celui qu'on aime, certes, dont on partage la vie, mais qui est peut-être réfractaire à certains jeux, certains mots, certains plaisirs pour de multiples raisons tout à fait authentiques, sans être moins "aimable" pour autant. Vous savez tous ça.

Alors, on fait quoi ?

Vivre ses désirs, réaliser ses fantasmes "autrement", ailleurs... Ou s'en passer ? Sauf que la frustration en matière de sexe n'est pas souhaitable selon ma philosophie. La vie est bien courte et on gère plus facilement les remords que les regrets...

Vaste débat.

Images © OFG

En position...

  2822 - "Dans mon souvenir..."

Assis sur le divan, je me revois faire...

Et c'est comme sur cette image de Veronica, un peu "trafiquée" par mes soins... J'ai bien envie de donner à cette jeune femme une fessée dont elle se souviendra, elle qui attend depuis si longtemps.

Image © OFG

À Vegas, sous les applaudissements...

1653 - 1er mai, la fête du travail. Et là, c'est du boulot, croyez-moi !

Ça se passait à Las Vegas en février 2006 entre gens connus (que vous identifierez aisément si vous êtes un habitué, comme Veronica Daniels, par exemple...) du "petit monde de la fessée aux USA" et devant une assistance triée sur le volet, lors d'une de ces conventions que les Américains affectionnent et dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises...

Le tout se déroule dans une suite d'hôtel anonyme, louée pour l'occasion.

On peut trouver ça sans âme aucune, voire même sans intérêt. Je sais que ce n'est pas ma tasse de thé que ces punitions publiques orchestrées à la manière de shows...

Bien loin de ma façon de voir les choses, plus encore de les faire...

Mais comme curiosité dans ce domaine, à titre de "documentaire" ? Vous me direz ce que vous en pensez et si vous vous y verriez, soit dans l'assistance soit devant la caméra, en première ligne, les fesses à l'air...

Sierra , on the road again...

297 - Des nouvelles fraîches de Sierra Salem, une de mes petites chouchoutes du spanking world américain...

La belle "girl next door" a repris sa liberté, après une histoire d'amour fusionnelle comme on en a à cet âge-là... Son mentor Dallas ("professionnel de la profession") et elle se sont séparés il y a quelques semaines, et depuis, la sexy et délurée brunette est en vadrouille un peu partout aux USA, histoire de se retrouver un peu...

Quelques coups de blues toute seule, dans d'impersonnelles chambres de motel où elle semble se morfondre, des moments de cafard qu'elle nous a fait partager dans son live-journal comme si on y était et puis la voici qui semble se recentrer enfin sur la fessée, après un passage dans sa famille pour se ressourcer.

À force de pérégrinations et de balades mélancoliques, d'envies de bonnes fessées non assouvies - un manque "cruel" dont certaines de mes amies dans le même cas connaissent bien les symptômes - la petite Sierra a quand même fini par (se re)trouver de nouveaux petits camarades de jeu...

... Et les genoux de Veronica et de son mari le Dr D, les animateurs du spanking couple pour une série de photos. Tout ça est bon enfant, fessées entre deux parts d'apple pie et des "home made" cookies, là-bas dans le Wyoming...

Bientôt, une interview en français de la belle, comme je l'ai fait très récemment pour Pixie...

Sierra torride...

330 - La petite communauté US du Spanking World vient de se réunir à Las Vegas, le week-end passé dans une sorte de rendez-vous annuel doublé d'un congrès monté par un des éditeurs du marché.

Formidable opportunité, et surtout l'occasion pour ces messieurs-dames de quelques franches parties de rigolades durant trois jours de repas bien arrosés, de discussions sans fin sur le métier... et de travaux pratiques, forcément:

Quand on a sous la main (et le paddle) toutes les plus jolies paires de fesses des USA réunies en conclave, ce serait bête de rater l'occasion !

À les lire, que de fessées cuisantes entre eux dans des after's endiablées où tout le monde fessa tout le monde, ce qui a dû agréablement pimenter les soirées, dans les suites de palaces du Nevada, surtout pour les clients ordinaires, pas nécessairement au courant des frasques de la joyeuse bande d'allumés, filles et garçons.

Un petit reportage serait le bienvenu, tous les blogs, celui de Pixie, de Sierra Salem, (qui après un sérieux passage à vide semble repartie vers de nouvelles aventures avec un lascar du nom de Colt) de Veronica, de Chloe Elise et des autres en parlent avec gourmandise, je vais essayer d'en savoir plus de la part d'une ou plusieurs des participantes qui me font la gentillesse de correspondre avec moi de temps en temps

Ces soirées "fesse-tives", c'est un truc inimaginable en France. Cet esprit ludique et bon enfant communautaire semble typiquement anglo-saxon.

Chez nous, la critique est de tous les instants et nous sommes des individualistes forcenés, trop pour imaginer une fête de ce genre. Et de plus, pas de firmes spécialisées dans les films de fessées aussi institutionnalisées dans notre pays, comme c'est le cas en Angleterre et aux USA.

L'ami Daniel, "Ange Aquitain" de frenchspanking (!) tente bien de son côté de monter des soirées entre amateurs sur le même principe.

Lui qui tient une boîte échangiste en province et qui est passionné par le sujet m'a récemment demandé (je suis un expert, forcément...) s'il me semblait possible de faire vivre en France un concept fessée-club mélangiste ou quelque chose d'approchant, un truc qui le titille et auquel il pense depuis un moment, pour nous permettre de vivre cette passion dans un cadre donné...

L'idée est bonne, c'est à creuser. Mais je doute que ce soit simple à organiser. Qu'en pensez-vous, VOUS ?

Le prof et l'étudiante frivole !

3375 - "Euh... ?"

Bon, les amis, je ne sais pas de qui est cette BD, dont j'ai trouvé quelques pages sur le site de Veronica, OFG. Sur qui je prépare un petit article et un dessin dédié la mettant en scène.

Je me suis amusé à la traduire, c'était en espagnol librement adapté parce que je n'en parle pas un mot. À part "olé"... 

Bien entendu si on peut me trouver le nom de l'auteur, plutôt doué, je suis preneur. En attendant, bonne lecture...

Dessin © "Una chica traviesa en la escuela"

Shiny smooths legs !

   2922 - "Jambes lisses..."

Si vous connaissez la vraie pub pour les rasoirs réalisée par une agence allemande, ce petit détournement orienté peut vous faire sourire...

Moi ? Ça m'amuse, merci à Veronica...

Jeux d'eau, de mains... et de vilains !

238 - De belles images "en couleurs", datant vraisemblablement des années 50 au vu du style, attribuées à un artiste allemand plutôt porté sur les lavements, les jeux entre femmes et jeunes gens à peine pubères.

Des mises en scènes très élégantes et un graphisme attractif permettent de faire passer les pires turpitudes, en montrant de jolies petites saynettes vendues sous le manteau dans ces années-là.

Il y a visiblement dans toutes ces aquarelles aux teintes pastel une certaine jubilation à repousser les interdits.

Politiquement incorrect, évidemment. Mais très finement et joliment dessiné, c'est avant tout la raison pour laquelle je les expose ici pour vous...

Des dessins à rapprocher de cette photo coloriée à la main ci-contre, prise elle probablement plutôt vers 1930 et toujours en Allemagne (Hitlérienne du coup), ce qui prouve que l'on savait quand même s'amuser là-bas pendant l'étrange période des années folles et quelque temps avant les horreurs de la Guerre...

Si vous voulez voir d'autres dessins de l'artiste inconnu, va falloir chercher, mes liens sont corrompus... pour découvrir toute une série d'aquarelles du même auteur, décidément plutôt salace...

... Et drôlement prolifique !

PS: L'ami Aranam, de DD, m'envoie un petit commentaire sur l'auteur des dessins, pour lui plutôt féminin et des années 30:

"Je connaissais bien entendu cette série, due aux talents de la dessinatrice Julie Delcourt ou Delecourt (très probablement un pseudo) qui a réalisé ces délicieuses aquarelles dans les années 1930..."

Bon on va enquêter. Mais certains accessoires de décor sur les dessins datent plus des années 50 à mon humble avis.

PPS: (30/03/07) Un petit mot de Waldo (la suite dans les commentaires):

"l'auteur de ces images serait un artiste Allemand, qui signait "Gaggleman". Je n'ai cependant jamais vu de signature sur ces dessins, pas plus Gaggleman que "Julie Delcourt" que cite notre ami Aranam. Le bonhomme aurait réalisé cette ( abondante ) série, pour un riche amateur Américain... Ca vaut ce que ça vaut comme information.

En ce qui concerne l'époque, je penche pour les années 50. Les meubles, les costumes, la coiffure des dames et surtout des jeunes gens - filles et garçons - me semblent typiques de cette période. Même le physique des personnages l'évoque. Les altières meneuses de jeu me font souvent songer à Veronica Lake...

Les instruments pourraient peut-être nous permettre de dater ces images; je crois que, dans les années 30, le clystère était plus usité que la poire de caoutchouc ou la vessie façon bouillotte..."

Les dessins troubles d'Audrey Kawasaki...

686 - Connaissez-vous le ravissant travail d'Audrey Kawasaki ?

Jusqu'à présent, Kawasaki n'était pour moi qu'une marque de motos japonaises dont j'ai possédé quelques modèles, jadis. Mais ici, rien à voir avec l'univers des deux roues.

On parle d'huiles ou de pastels magnifiques dans lesquels l'artiste développe un univers féminin très personnel, délicat et pervers à la fois, avec une nette attirance vers un saphisme délicat et de bon ton... Les petites demoiselles sont très enlacées, mais portent de la lingerie, souvent.

Hamilton sur bois, en plus "osé". Le dessin ci-dessus avec la demoiselle penchée en avant et présentant ses fesses l'air de rien s'intitule "Veronica"... Un simple prénom de fille pour titrer ses peintures, comme à chaque fois. La plupart du temps japonisant, rappel de ses origines et d'une part de sa culture...

Très bel article et plein de photos, là... En voici un extrait:

"Audrey Kawasaki...

Quand "l'Art nouveau" rencontre l'univers du manga et vice versa...

D'origine japonaise, Audrey Chihiro Kawasaki est une jeune artiste américaine de 24 ans à la réputation grandissante dans le monde des Arts Visuels underground de Los Angeles.

Vendant quasiment toutes ses œuvres à chacun de ses vernissages, son art est un subtil mélange entre réalité et dessin animé. Ses thèmes mêlent innocence et érotisme au travers de figures féminines au regard séduisant et mélancolique.

Troublées d’une sensualité langoureuse, ces jeunes filles mystérieuses, insaisissables et fuyantes captivent sans jamais entrer dans la vulgarité et peuvent émouvoir le spectateur.

(...) les peintures d'Audrey Kawasaki ont pour particularité de prendre vie sur du bois.

Ce support lui permet en effet de s'exprimer pleinement par l’utilisation de couleurs opaques, pastelles et onctueuses et de ses traits fins et assurés qui font la particularité de son art, à la fois par la candeur et la sensualité de ses personnages.

Ses touches à peines feutrées de certains passages de couleurs et leur transparence qui laisse apparaître la texture du bois apportent de surcroît une petite touche de poésie très agréable à l'œil.

La précision des lignes et des traits de ses portraits rappellent également les célèbres peintures de Klimt.

On retrouve ainsi quelques influences de l'Art Nouveau dans ses arabesques de second plan, mais également dans les silhouettes longilignes et éthérées de ses muses adolescentes.

À mi-chemin entre "conte de fée" et "porno chic", on ne peut s’empêcher de penser au film "Virgin Suicides" à l’univers similaire ésotérique et énigmatique où la dérive hypnotique attend à tout moment chacun des protagonistes...

Son site et son blog sur lequel elle détaille toutes les étapes de son travail et présente ses recherches graphiques vous en diront davantage...

Bon tout ça est très joli. "Sur bois", hein ?

Vu la forme de certains de ses supports, il y a bien des clients qui vont lui demander un paddle personnalisé...

Dessins et photos © Audrey Kawasaki