04 octobre 2007

Histoire de peau...

371 - Houla, je ne suis pas très branché "instruments".

En fait c'est un même euphémisme. À dire vrai, paddles, martinets et autres fouets cloutés ne me font ni chaud, ni froid...

J'adore le mot "cravache", mais j'en déteste l'usage.

Pour moi, la fessée se donne à la main, pour sentir MA peau sur SA peau, sans l'intermédiaire d'un quelconque morceau de cuir, même venant de chez Hermès... (n'est-ce pas, Nush ?)

Si j'osais un parallèle, (je vais me gêner, tiens !) fesser avec un instrument, c'est pour moi un peu comme une dame qui possèderait son compagnon avec un gode-ceinture et ne ressentirait rien, sinon cérébralement, évidemment...

Avouerais-je ici que je sais (juste un peu, n'en déduisez rien de définitif !) de "quoi que j'cause" ?

Au passage, tant que j'y pense, chère AnneLolotte, soyez rassurée: je n'ai pas oublié de faire mon petit "beta test" ! Le temps de rédiger et je vous envoie ça...)


Ah, le "contact"...

... Essentiel. Non ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu proposes une piste qui me semble intéresante. Il me semble effectivement y avoir un rituel associé à certains instruments, ce qui suggère que ceux-ci sont peut-être plus 'cerébraux' que physiques.

Je pense notamment à la video du caning d'une étudiante anglaise que tu avais mise. Dans cette video, ce n'est pas tant la fessée elle-même qui est intriguante comme son contexte. À mon humble avis, le fesseur est beaucoup plus intéressant lors de la remontrance pré-fessée que durant celle-ci, et cela parce que c'est le contexte qui porte le sens (le maître, ce qui s'en vient, la honte de l'élève, sa peur, son anticipation face à l'inconnu, etc.).

La main est beaucoup plus intime et porte davantage à une suite plus ludique. Ma main a envie de frotter, de consoler, de caresser, surtout s'il y a des signes qui me permetent en plus de constater que ma partenaire en a envie.

Anonyme a dit…

Bientôt on ne pourra plus dissocier Nush et Hermès et je croulerai sous les propositions publicitaires (ptdr !!).
Je suis moins drastique que vous dans les conclusions : j’aime infiniment la main pour les raisons que vous évoquez si bien (contact peau-peau, chaleur diffuse....) mais j’apprécie la cravache (et exclusivement la cravache) pour ce qu’elle provoque en moi (distanciation, obéissance plus froide...) ; l’objet me fait fantasmer.
Par ailleurs il faut que le partenaire se sente à l’aise avec l’un ou l’autre ; c’est même l’essentiel. Le désir d’utilisation doit être partagé et je ne me vois pas demander ‘la flagellation’ à quelqu’un qui en aurait horreur.

Anonyme a dit…

P.S. : "Intéressant objet" posé sur votre bureau.....

Erik A. a dit…

Je comprends, chère Nush...

Et votre conclusion est limpide et évidente: il faut se sentir à l'aise avec "l'instrument" choisi, qu'il soit main ou badine...

C'est probablement la distance que je mets, ainsi que la douleur sifflante et cuisante qui peut devenir limite insupportable qui me fait hésiter. Mais les fesses d'une de mes "tentatrices" (pour paraphraser l'illusoire et bêtifiante "île de la tentation") adoraient que je me serve d'un mien ceinturon de cuir, large et claquant à souhait...

Et ce à mon grand étonnement puis à mon enthousiasme qu'il fallut presque brider un peu, tant j'appréciais de la voir se tordre sous les coups marbrants d'une bande rouge les reins qu'elle m'offrait avec entrain...

Complicité partagée, toujours.

Erik A. a dit…

Pour PMChaude, cette vidéo était la première que je mettais, je ne me rappelle plus bien pourquoi d'ailleurs car elle est assez loin de moi sur le plan de la correction en elle-même...

Je suis plus baroque, imprévisible, ludique, moins rituel ou faussement cérémonieux, en un mot plus "latin" qu'anglo-saxon, pour ce genre de jeux qui s'apparentent aussi dans ma mythologie personnelle au mot plaisir...

Erik A. a dit…

Ah, l'objet - si vous avez lu la petite carte, ce dont je ne doute pas - m'a été envoyé par AL en personne, qui s'en amuse et attend mes conclusions à venir, sur le plan technique....

Veni, vidi et vici d'ailleurs.

Amusantes sensations assez étranges, mais je dois peaufiner (voire retenter l'expérience) pour m'en persuader et livrer un compte-rendu décent à la demoiselle...