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29 juillet 2023

♫ Chat s'en va et chat revient... ♫

3585 - "Un miaulement dans la nuit !"

Je me dis que parfois, si les animaux pouvaient parler... 

Comme ce chat (ou peut-être est-ce une chatte ?) très surpris(e) de voir sa maîtresse les mains sur la tête et son pantalon baissé les fesses à l'air se tenant debout presque silencieuse - mais reniflant par intermittence - dans un coin de l'appartement, dans l'attente de je-ne-sais quelle rédemption...

"Bon, c'est pas le tout, gamine... Mais quand t'auras fini ta méditation cul nu, tu penseras p't'être à mes croquettes, hein !"

Dessin: "Aïe Waï aïe !" © Stan/E - 2023

06 novembre 2020

Autant de claques que de bougies !


3526 -
"Respecter les traditions ?"

"Spanking Birthday" ? Une fessée d'anniversaire ? 

Mais d’où ça sort ? On n'a pas ça chez nous, ce sont les anglo-saxons qui pratiquent étonnement le truc avec entrain, notamment aux USA et au Canada sans (paraît-il !) y mettre une once de l'érotisme que nous y mettrions chez nous, évidemment. J'en arrive à regretter que ce ne soit pas le cas en France, me souvenant des "goûters d'anniversaires" des copines de jadis où j'étais invité, enfant... Sans oublier mes anniversaires d'adulte.

Mes amies américaines ou canadiennes m'ont toutes un jour parlé de ça et raconté en détail ces "spanking birthdays", sans être spécialement troublées, d'ailleurs... 

La mère d'une de ces copines l'avait chopée, courbée et fessée autant de claques que d'années, avant de la redresser puis l'embrasser sur les deux joues devant l'assemblée, juste au moment de souffler les bougies et de couper le gâteau. Le tout en lui souhaitant un bon anniversaire ! Une autre m'a raconté avoir été claquée par toutes ses petites invitées tout à tour, dans une ambiance de nanas excitées qui gloussaient d'aise, comme des poules dans une basse-cour. 

Bref, c'est assez curieux, hein ? Mais je ne veux pas déroger. Donc, chaque année, une claque de plus  ? 

Passé quarante ans (et j’en dirai pas plus, donc au minimum quarante claques assez sonores) ça commence à devenir une correction assez sérieuse et c'est bien sympa... Ce le fut.

En attendant, mon modèle regarde dans mon dos pendant que je peaufine mon illustration. Je dessine et elle râle en découvrant l'image... 

- "Hey ? T'es chiant, tu m'as fait un gros cul ! Ça va pas ?"

En fait, la couleur, le rouge, les marques, elle s'en fout, on est davantage sur une histoire de... volume ? 

Bon, j'explique en toute bonne foi que c'est normal, que c'est le cadrage et l'angle de vue de la photo faite il y a quelques jours que j'ai choisie et dont je suis parti pour réaliser cette petite illustration en une de mon billet du jour. Elle me lance un peu convaincu regard noir... suivi d'un grand sourire gourmand qui vient me rassurer, avec un clin d’œil. 

... Avant d'éclater de rire.

Ouf, validé ! En ligne !

Dessin: "Happy B-Day, girl !" © Stan/E. - 2020

13 juillet 2020

Nuits de débauche...

3507 - “Échanger ? Ah, non !“

Souvenir des années 90 autour du "41" de Denise, LA boîte échangiste du moment où on croisait alors chaque soir le showbiz et les animateurs télé les plus connus, venus incognitos... et les dîners aux "Chandelles" ! (ah, non, pas avec des bougies. Quoi que...)

Pour ça, faut vous raconter Sandrine... C'était une grande fille plutôt jolie que je prétendais aimablement "coiffée comme un dessous de bras" avec sa tignasse blonde à la Bonnie Tyler, (ou plutôt Farrah Fawcett à qui d'ailleurs elle ressemblait pas mal...) Pas bégueule et plutôt bonne nature, notre "drôle de dame" à nous en riait, sans aucunement se vexer.

En réalité, c'était surtout la petit amie très investie de mon meilleur pote d'alors, garçon par ailleurs partageur de ses bonnes fortunes qui ne jurait que par les trios et les quatuors, s'ennuyant au lit à deux seulement et n'aimant au fond que les jeux à plusieurs...

Je ne suis pas de cette chapelle, mais il m'avait embringué d'entrée dans ses délires et, même si ce n'était pas fondamentalement mon truc, j'avoue que je m'étais laissé glisser peu à peu en devenant de fait au fil des années son "partenaire attitré et privilégié" de débauches.

On a pu ainsi vivre ensemble durant une vingtaine d'années, Frantz et moi dans sa grande maison des Yvelines, des trios complices deux gars/une fille à plusieurs reprises, tantôt avec ses amies du moment...tantôt avec les miennes.

Mes souvenirs me ramènent des images tendres - ou plus rauques - avec Flo, Murielle, Véro, Cathy, Marie-B., Stéphanie, Claire, Karine, Katia, Alex... Sandrine donc, et quelques autres belles qui me pardonneront sans doute difficilement de les avoir oubliées. Toutes ces jeunes femmes ont successivement partagé nos... bras. Et nos ébats.

Mais Sandrine avait un défaut rédhibitoire pour qui partage la vie sexuelle d'un débauché avéré: elle était jalouse comme une teigne et ne supportait pas qu'une autre meuf approche mon camarade !

Très exclusive, elle grognait alors comme un fauve à la moindre esquisse de rapprochement. Ce qui est gênant quand on veut passer une soirée dans un club libertin, évidemment.

On avait fait une première tentative, à vrai dire plus excités par l'idée que dans les faits. Elle, une amie venue s'amuser avec nous, Frantz et moi avions donc pris la voiture un soir tard après dîner pour aller dans un club, soi-disant réputé, du 14ème.

Une soirée privée s’y achevait dans des râles qu'on entendait venir du sous-sol, depuis le bar. Un type nous a jaugé, a regardé les filles qui étaient plutôt girondes et fraîches du haut de leurs vingt-cinq balais et leur a proposé de descendre "voir comment c'était", histoire de nous convaincre..

Mais on est vite remontés, nos belles demoiselles se pinçant le nez devant l'odeur aigre de salle de sport de l'endroit. C'était très sombre avec quelques couples en train de s'agiter sur des matelas et ça sentait fort la transpiration mêlée aux remugles des odeurs de cul. Mais du cul des autres...

On n'est pas restés. On est retourné baiser tous les quatre chez mon pote ce soir-là, mais Frantz insatiable, voulut retourner dans une autre boîte, la semaine d'après. Cette fois juste lui, Sandy et moi, histoire de trouver sur place au 41 de la rue Quincampoix une complice qu'on aurait ramené ensuite pour faire la quatrième...

Sandrine a ruiné le plan: je ne sais pas pourquoi ni quel compte elle avait à régler, mais sciemment, chaque fois qu'une fille potentiellement attirée s'approchait ou bien que Frantz partait "à la pêche" dans ce club où Delarue, Brasseur et quelques autres célébrités étaient présentes en même temps que nous, elle faisait la gueule, sinistre et boudeuse refroidissant d'entrée l'ambiance.

Au final, il y eu bien quelques demoiselles partantes pour être des nôtres, séduites par la belle gueule de Frantz, mais devant la mine renfrognée permanente affichée de notre blonde amie, toutes ont laissé tomber, ne voulant pas d'histoires avec cette grande tringle possessive à l'air furax.

Du coup, toutes nos tentatives d'approches de ce soir-là tombèrent à l'eau et finalement on est repartis tous les trois vers le 78, déçus et pour tout dire, un peu frustrés...

Dans la voiture, Sandrine et Frantz n'ont pas desserré les dents pendant les trois-quart d'heure du trajet retour vers Plaisir, mais à peine arrivés, il s'est emparé de la demoiselle, est monté dans sa chambre avec elle en la tirant par le bras et lui a administré une bonne fessée sonore, entendue depuis le salon où j'étais resté pour "ne pas déranger", l'ambiance étant à couper au couteau.

Bref, il l'a corrigée pour la punir de son attitude merdique et totalement inappropriée à l’esprit de la soirée...

Et puis... Bon, je les ai rejoints au lit et j'avoue que ça a été particulièrement fort et bestial. Laissons donc un voile pudique retomber sur cette fin de soirée d'il y a 25 ans...

Ce dessin... Frantz et moi peu à peu avons cessé de nous voir, l'amitié s'est distendue. Des choses qui arrivent.

Seulement il est parti, il y a deux ans sans qu'on ne se revoie. La vie.

C'est con. C'est comme ça. Restent les souvenirs et la nostalgie, ainsi que les fous-rires rétrospectifs de cette soirée "ratée". Sandrine est toujours mon amie...
Dessin:"Soirée au 41“ @ Stan/E. - 2020

31 mai 2020

♫ Pour un flirt, avec toi... ♬

3490 - "♬ ♪... Je ferais n'importe quoi ! ♪"

Il avait encore en tête les paroles de la chanson de Michel Delpech, ultime scie de 1971 qui avait bercé son enfance, quand il franchit la porte de cet hôtel de la périphérie, sinistre et anonyme...

Elle lui avait donné rendez-vous pour une session qu'elle souhaitait mémorable. Au téléphone, la veille elle avait balbutié un motif pour justifier sa venue en semaine toutes affaires cessantes et les six heures de train aller et retour uniquement pour le voir et recevoir une correction le temps d'une soirée. Son manque d'assiduité aux études et sa propension à une procrastination maladive au fil des semaines devenaient chroniques et il fallait réagir...

Ça tombait bien, dans leur relation épisodique, il était là pour ça.

Au Conservatoire, ses maîtres de musique se désespéraient de voir cette élève surdouée gâcher son invraisemblable talent et elle avait - expliqua-t-elle avec un peu difficulté et la voix mal assurée - vraiment "besoin d'un recadrage sévère... S'il te plait ?"

Ça lui plaisait ! Il lui avait promis qu'elle s'en souviendrait d'un ton suffisamment sévère pour que chez elle, à 500 km de distance, mademoiselle se mette à vibrer comme une corde de piano en imaginant les sévices qu'il lui ferait à coup sûr subir... Lors de leurs premiers rendez-vous, elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas du tout de sexe, mais simplement des fessées très fortes. Il avait évidemment respecté sa demande à chaque fois et c'était d'ailleurs au fil des rencontres devenu une convention entre eux, tacite...

En passant devant le veilleur de nuit qui n'avait pas levé la tête, habitué au passage dans cet hôtel bourré d'étudiants, il avait machinalement serré le gros martinet dissimulé dans une de ses manches, histoire de rester discret. D'autant que pour faire bonne mesure, il avait également apporté une cravache, glissée elle le long de son bras dans l’autre manche, ce qui lui donnait une certaine raideur de pingouin dans la démarche, un peu comme s'il avait gardé le cintre en enfilant sa veste...

Sans oublier le tube de KY dans une poche, puisqu'elle lui avait aussi au détour d'une phrase signifié un changement unilatéral des règles du jeu, en lui disant qu'elle le voudrait en elle, cette fois. Pour la première fois. Et au plus serré...

Quand elle ouvrit la porte de cette chambre impersonnelle où elle l'attendait depuis son arrivée en droite ligne de la Gare du Nord, trois heures auparavant, l'émotion était à son comble...

Et ils n'attendirent pas trente secondes avant que, sa petite robe à pois retroussée et la culotte descendue au creux des genoux, elle ne se retrouve jetée en vrac en travers de ses cuisses pour recevoir une première correction manuelle, tout en s'entendant gronder de cette voix mâle qu'elle affectionnait autant à distance sur Skype qu'au réel, dans son oreille...
Dessin: "La musicienne punie“ © Stan/E. - 2020
Modèle : Masami

12 novembre 2015

LOL 2015 !

3289 - "Lurkers Day, dixième édition."

Vous êtes peut-être sans le savoir un "lurker" ou une "lurkeuse"...

Les “lurkers“ ? Ce sont ceux qui lisent les blogs sans jamais laisser le moindre commentaire ni contribuer du coup à la vie du site ! Et ce blog-ci est lu dans le Monde entier... Parmi ces milliers de gens qui viennent de partout quotidiennement, rares pourtant sont ceux qui commentent.

À part un jour dans l'année. 

C'est maintenant !

Alors, "Lurkers Day"... Vous avez probablement vu ça aujourd’hui sans en piger le sens. La plupart des spanking blogs anglo-saxons en font écho. Il y a même des concours de ceux qui en auront le plus, entre blogueurs qui reprennent la chose. C'est rigolo, ça ne sert à rien, à part faire parler et faire avancer le schmilblick... Et puis découvrir qu'on est lus. Et appréciés.

L’idée - dont la parenté est attribuée à Bonnie qui aurait initié l’affaire aux USA voici dix ans - est la suivante:

Nos lecteurs anonymes, donc, sont invités ce jour-là à déposer un petit commentaire, pour une fois, laissant libre-cours à une appréciation d’autant plus attendue... qu’elle est rarissime. Simple comme bonjour, même pas besoin de vous enregistrer pour faire ça, il faut juste cliquer sur le petit lien à la fin du post et écrire quelques mots…

Toute suggestion, appréciation ou critique est recevable, évidemment...

Merci par avance.

06 novembre 2015

Remue-ménage à la brosse !

3286 - "Poor thing..."

Le plus surprenant dans cette fessée entre amoureux ? Sans doute les chaussettes dépareillées de la demoiselle, une rouge et une grise... Ou encore ce castor (?) tatoué sur l’omoplate...

Mais contrairement à beaucoup de vidéos impersonnelles où la fessée est "métronomement" administrée à de braves "actrices" qui gémissent et se tortillent sans conviction devant la caméra, il y a beaucoup de tendresse dans la façon de se tenir la main (j’adore ce contact qui permet de ressentir chaque vibration) tout comme dans la conclusion "love" de cette fessée appliquée... à la brosse.

On sent le vrai couple... Vous noterez aussi les mouvements brusques du bas du corps - pourtant maintenu par une jambe passée par-dessus pour bloquer les cuisses - sous l'effet de la douleur, parce que ça pique, visiblement..

En tentant d'échapper aux claquements, la jeune femme montre surtout probablement sans le vouloir oubliant la caméra une gestuelle un peu désordonnés du bas des reins, mettant en valeur de fort jolies fesses peu à peu marquées de rouge...

Oui, vous savez que je n'aime pas le détournement d'ustensiles, d'ordinaire. Pourtant cette correction m'a bien plu, j'avoue. Pas au point, rassurez-vous les filles, de m'y coller la prochaine fois: j'aime trop le contact "cuir à cuir", main sur cul, sans le truchement d'appendices en bois ou en plastique. Mais c'est tentant...

On a l'impression qu'ils pourraient faire l'amour juste après, non ? Et ça donne presque envie de se mettre à la brosse, tiens !

22 novembre 2014

La fameuse discipline domestique

3142 - "Remise à niveau ?"

Kate se voit administrer une bonne fessée, il faut dire que deux mois sans en recevoir semble bien long... La correction donnée par spankwhisperer est efficace et se poursuit sans force excessive, c'est uniquement la régularité des claques et le rythme imposé qui produira au final cette belle teinte couleur tomate au postérieur de la demoiselle...

D'autres images de ce couple de Long Island (USA), ici !

J'aime beaucoup le soin apporté au pliage de la cravate (rouge, comme il se doit) avant de commencer pendant le petit sermon, et ensuite, le retroussage de manches en cours de punition...


01 juillet 2014

Comment punir Sarah !

3091 - "Reading is fundamental..."

Une vidéo, une de plus...

Et dans ce domaine, ce sont décidément toujours l'inévitable heatseeker1 et sa copine Sarah qui me plaisent vraiment le plus...


Images © heatseeker1

13 juin 2012

La main de Dieu...

  2737 - "Jeux de mains..."

Bientôt un an de plus au compteur. Je vieillis.

D'aucunes prétendront avec tact que je me bonifie, plutôt. Et d'ailleurs je disais à une amie l'autre jour que oui, si ma vie sexuelle n'avait pas de suite et s'arrêtait demain (vers 15h30), je n'éprouverais aucune tristesse ni regrets, ayant eu la chance de vivre si bien les choses de l'amour et du sexe.

Grâce à des compagnes, complices, épouses, amantes, comparses joueuses, certaines cumulant parfois l'ensemble des prestations. point de frustration, aucune aigreur. Une vie d'homme. Comme c'est écrit:

"Gentleman fesseur since..." euh, longtemps.

Ces jeux de fessée que j'évoque ici depuis six ans avec intérêt et en espérant susciter le vôtre, je les cultive dans ma vraie vie depuis plusieurs décennies. Je les porte en moi depuis tant d'années avec tant d'images dans mon petit cinéma personnel que je ne peux pas me plaindre, ni jouer les frustrés insatisfaits, ceux qui ont tout et en veulent encore. Carrément méchant, jamais content...

Je lis sur blogs et forums tant de témoignages d'hommes et de femmes qui se désolent de ne pas trouver l'âme sœur et aimeraient bien, ne serait-ce qu'une fois, passer à l'acte en claquant le postérieur de leur femme (ou donc d'être corrigée comme une pisseuse en mal de corrections gamines) que je serais mal venu de me plaindre... Veni, vidi, vici.

Vrai qu'il reste sans doute (et heureusement) encore bien des choses à découvrir, un tas de plaisirs à vivre, de nouveaux partages potentiels, des fou-rires et le cœur qui bat devant des émotions sans cesses renouvelées, pourtant connues et pratiquées, toujours les mêmes, jamais pareilles.

Mes émotions - même devant des plaisirs vécus ou supposés tels - restent aussi fortes qu'au premier jour. Sensation incroyable pour un type ayant dépassé 50 ans mais qui n'est pas blasé, admiratif du jusqu'au-boutisme féminin et pour qui chaque fois est comme sa première fois.

J'ai cependant l'impression (toujours avec l'âge aidant) que je vis à présent ces choses avec désormais plus de sérénité et un épanouissement que je n'avais jamais atteint, en tout cas pas à ce point. Comme si toutes les cartes du jeu étaient rassemblées dans une même main au lieu d'être jouées les unes après les autres... Tapis, pour voir ?

Plénitude que je dois à mes amies miroirs. Celles qui l'espace d'un temps, celui de la rencontre, d'un jour ou de la vie, osent franchir le pas virtuel pour me confier leurs fesses (et le reste, hein...) en toute confiance...

Forcément merci...

19 août 2011

La découverte de Vancouver...

 2509 - "Chercher ses limites. Et les trouver."

Un témoignage dans ma boite mail. Envoyé par une lectrice assidue...

Ce récit authentique lance une nouvelle rubrique et VOUS donne la parole. J'attends vos mails... Le but étant de nous rapporter une fessée vécue par vous qui reste votre souvenir le plus fort. Les circonstances, ce qui vous est arrivé et qui vous a marqué, au propre comme au figuré... 

Vancouver. Depuis que j'ai lu le message, rien à faire, la chanson de Véronique Sanson me tourne dans la tête...

"Je chante dans le port de Vancouver
Je chante sur des souvenirs amers
Et je danse, je danse
C'est bien
Je n'vois jamais le matin
Et c'est bien
À midi je suis dans mon lit
Et je rêve de quelque chose
À minuit je suis dans la ville
Et je cherche quelque chose..."

Que "cherchait" précisément dans cette ville de Colombie Britannique à l'Ouest du Canada la personne qui m'envoie le long texte qui suit ? Réponse...

"Pour être efficace une fessée doit aller au-delà des gigotements et autres simagrées plus ou moins volontaires. Si la fessée commence dès le moment où elle apparaît inéluctable, se concrétise lors du déculottage et de la mise en position de discipline, commence pratiquement lors de la première claque ou de la première cinglée elle ne débute réellement qu'au moment où le ou la punie "perd pied" et cesse de pouvoir contrôler la situation. Car l'adulte qui va recevoir la correction va obligatoirement chercher à garder un minimum d'influence sur le déroulement des évènements et ce n'est que quand il atteint ses limites, qu'il "perd pied", que la véritable fessée, celle qui marque l'esprit, celle dont on se souviendra longtemps, commence.

J'ai des souvenirs précis de ces moments quand j'ai été punie au collège et lors d'une séance disciplinaire que j'avais moi-même cherchée, afin de savoir où était mon seuil de résistance...

La fameuse "Canadian Prison Strap" m'a vite remise à ma place, certainement guère mieux qu'une gamine désobéissante ! Ce jour-là, j'ai su exactement ce que le mot correction voulait dire....

C'est vers 35 ans, au milieu des années 80, que m'est étrangement venu le besoin impérieux de connaitre les affres d'une véritable fessée disciplinaire. En fait, j'ai longtemps refusé d'admettre que j'étais fascinée par les fessées judiciaires dont les fessées scolaires sont un avant-goût...

Je voulais savoir comment je me comporterais pendant cette épreuve.

À cette époque, je vivais à Vancouver et j'ai su qu'il existait un couple se chargeant d'administrer des punitions corporelles, moyennant finances... Ces gens "officiaient" dans un pavillon de la banlieue de Vancouver. Ce n'était pas du SM mais ils administraient des fessées plus ou moins sévères à qui en désirait.

Tenaillée par l'envie mais n'osant sauter le pas, j'ai attendu plus d'un an avant de me lancer.

Je désirais recevoir une correction "magistrale", du genre de celles qu'on administrait encore aux délinquantes dans les années 50. La femme a très bien compris mon désir et après avoir longtemps discuté avec moi, décida de la punition et plus particulièrement de son terme: je devrais, toute honte bue, tout amour-propre oublié, la supplier de cesser la punition.

Je fus "convoquée" pour la semaine suivante, ma future correctrice exigeant que je paye d'avance l'équivalent de 300 euros à l'époque. Cela m'a coûté - au sens propre comme au figuré - la peau des fesses ! Nombre de personnes ne venaient finalement pas au rendez-vous...

Après d'incroyables hésitations, je me suis présentée au jour-dit pour recevoir la correction.

La salle de punition n'avait rien d'un donjon médiéval ou d'une cave obscure. C'était un bureau clair et spacieux, seule la "table à fessées" et une collection de strappes et de paddles détonait dans cet intérieur bourgeois. Je dû signer un papier spécifiant que je demandais à être punie. La femme me demanda alors de me déshabiller et d'être "nue jusqu'à la ceinture".

Ensuite elle me fixa sur la table à fessées, les fesses légèrement surélevées... Mes sentiments étaient alors indescriptibles.

Que dire ? J'ai essayé de résister tant que j'ai pu, luttant pied-à-pied... Plusieurs fois, j'ai cru craquer mais mon orgueil et mon amour-propre reprenaient le dessus, jusqu'au moment où j'ai compris avec horreur que je ne pourrais pas en supporter plus et là, comme un barrage qui cède, j'ai lâché... Cris, supplications, hurlements, larmes.

Comme convenu, je l'ai suppliée pour qu'elle arrête, jurant que je ne recommencerais plus...

Je savais - mais je n'avais pas réalisé avant qu'une fois cette humiliation subie - que j'allais encore recevoir vingt coups de lanières "full force".

Enfin cela se termina.

Il me fallu bien cinq minutes pour reprendre mes esprits et descendre de la "table à fessées"... Pour m'apercevoir avec horreur qu'une jeune fille d'une vingtaine d'années attendait, terrorisée, au seuil de la pièce, elle aussi nue jusqu'à la ceinture et tenant à la main sa jupe, ses collants... et sa culotte.

Visiblement, elle allait elle aussi être corrigée. La femme me conduisit dans une petite pièce pour reprendre mes esprits, retrouver une certaine contenance et me rhabiller, un miroir me permettant de constater que mes fesses et le haut des cuisses étaient d'un joli rouge bordeaux...

Quand je suis sortie du pavillon, j'ai entendu le bruit mat de la strappe...

Il m'a fallu des mois pour bien analyser tout ce que j'avais ressenti et j'en ai encore des frissons rien qu'à l'évoquer. Je n'ai jamais recommencé cette expérience qui fut pour moi véritablement mémorable..."
Texte © M.