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31 octobre 2020

Les joies du chemin de fer...

3524 - "L’amour en (arrière-)train !

Une fessée dans un train ? Je sais pas vous, mais moi, j'ai donné. 

J'ai déjà raconté quelque chose de cet ordre, vécu il y a bien des années dans un de ces compartiments six places de 1ère classe "à l'ancienne", un lundi matin quelque part entre Sarreguemines et Paris, vu que c'est quand même moins évident de faire ce genre de choses de nos jours dans le TGV ! Enfin il me semble. Un souvenir fort, évidemment un peu accentué par l'anecdote vaguement gênante que vous lirez, si vous suivez le lien...

Donc, pas pratique. Quand aux toilettes, elles sont si exiguës que je ne m'imagine pas aller m’y enfermer avec une complice pour jouer à ça, même si l'envie nous en prenait. 

Je passe évidemment sur le côté sordide fort peu glamour de ces endroits dits pourtant "d'aisance", à peine moins effrayants que les chiottes infréquentables des longs courriers des compagnies aériennes, la nuit surtout. Mon dernier vol de ce type, en revenant de Tokyo, je me suis quasiment retenu de Haneda à Roissy, avant de craquer une demi-heure avant l'atterrissage et contraint et forcé d'y courir en me bouchant le nez, n'y tenant plus. Mauvaise idée. Concentré de... Bref, une horreur.

Pour illustrer, cette photo "artistique" amusante trouvée sur la Toile et dont je ne connaissais pas l'auteur, pensant y trouver le style noir et blanc des photographes russes... ou des pays de l'Est.

En fait il s'agit de Brian Grossman. Parcours étonnant pour cet ancien avocat américain sans doute las de défendre trafiquants et criminels dans son métier et revenu une fois à la retraite à sa passion secrète, la photo... Un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Cette photo est extraite d'un recueil "Nudes along the James" comprenant soixante images prises de plusieurs jeunes femmes nues dans différents endroits autour de la James River, en Virginie (USA)...

Le gars aime les trains. Et les filles à poil ! 
Belle attitude d'une jeune femme audacieuse. Probablement prise à la sauvette rapidement, genre mademoiselle se met nue, le temps d'en quelques secondes et à l'abri des regards, de faire à la volée toute une série d'images insolites ! Puis de se rhabiller et de repartir comme si de rien n'était...

Je suppose aussi que même si ce serait rigolo en mouvement, le train est à l'arrêt sur la voie d'une gare de triage... Mais qui sait ?

Et vous ? Des expériences en train ? Ou en avion, tiens... ?

Image: "Curves on Track" © Brian Grossman - "Nudes along the James"

25 octobre 2020

"Amour ou amitié" ? Cornélien...

3523 - "Celles qu'on n'a pas eues..."

En reprenant le titre d'un film de Pascal Thomas... Pour rappeler que certaines rencontres dans nos vies n'aboutissent pas toujours comme on aimerait. Au gré des aléas qui nous entraînent vers d'autres registres, d'autres jeux... ou "d'autres", tout court.

En amour en tout cas, même si on s'en affranchit régulièrement, on sait pertinemment qu'il est primordial d'être les deux "au même endroit, au même moment" pour que ça existe. Trop souvent, on se croise à contre-courant: elle est libre, il ne l'est pas, il l'est, elle ne l'est plus. 

Un classique du genre. 

Et puis parfois, une évidence: c'est Elle, c'est Lui. 

Il m'est arrivé de me tromper, aussi. De faire, dans mes errances, ces fameuses "erreurs de casting" dont je parle parfois. Pas toujours inconsciemment, car la chair est faible et même en sachant par avance qu'il ne faut pas, on y va quand même. Parce qu'on en a besoin, ou envie... ou les deux. Oubliant momentanément d’écouter cette lancinante petite voix intérieure, celle de la raison qu'on aimerait tant contredire et qui nous psalmodie ("arrête tes conneries, tu veux !") qu'on va évidemment droit dans le mur. 

Et on y va bien.

Avec elle, c'était autre chose. Une évidence, un vrai coup de cœur. Dans tous les domaines et évidemment "celui-là !"

On s'est approchés des mois durant et un beau jour, quelques années plus tard, on a enfin pu passer du temps ensemble "en vrai", flirtant ouvertement à demi-mots et force allusions (quand on se trouve sur un forum dédié, on sait où on va dans ce domaine, c'est toujours ça de gagné...) se cherchant un peu... et comme j'étais "libre", je suis encore plus aisément tombé sous le charme de son sourire et de son regard bleu, me projetant avec facilité dans une suite, des désirs, un avenir... Oubliant que pour danser la valse, mieux vaut être les deux dans le même pas.

Elle m'aime. Beaucoup. Mais ne "m'aimait" pas. Elle me l'a dit. Bon, évidemment ça pique un peu... Tout en usant de prosélytisme insidieux arguant "tu as tort, que je suis un type formidable et qu'on aurait pu... " Avant de se rendre à l'évidence. L'amour, ça ne se commande pas.

Bref. Elle avait raison. Je crois que ni elle, ni moi n'avions envie de vivre une histoire facile sans lendemain, qui serait probablement déjà terminée. Parce qu'il faut la réciprocité pour avancer. On peut se laisser aller une nuit, mais si on le regrette au réveil ? On a évité ça.

Elle a choisi un autre chemin: rester proches. En devenant la plus sincère et fidèle de mes amies. 

Pour la vie. 

Du coup, je l'ai dessinée et le résultat est en Une. Comme elle est... Ou plutôt, comme je la transforme graphiquement dans d'érotiques pensées...

On ne se refait pas.

"Amie pour la vie" ? Je sais pas vous, mais je crois que finalement, c'est préférable à être une "amante effrénée, mais juste quelques semaines" !

Dessin: "Amoureuse à l'Ouest...“ © Stan/E. - 2020

08 juillet 2020

Dans les règles de l'Art ! ?

3506 - "Clair et net !"

"Men spanking women". On ne peut être plus explicite. "Hommes fessant femmes", moi Tarzan, toi Jane ! On revient aux bases du truc, c'est assez clair ?

De temps en temps, une vidéo aide bien à remettre les choses en place. Ici, c'est un blog de fessée et de discipline conjugale (ou domestique, comme vous voulez) comme je l’affectionne et qui me ressemble. Donc vous n'y verrez pas de corrections appliquées par des sadiques frisant la torture et laissant à la punie des marques horribles dont s'enorgueillissent certains comme autant de "blessures de guerre" et de preuve de...

... De quoi au fait ? Que le gars est une brute ? Que c'est un (petit) "Maître" à deux balles qui se sent plus ? On n'est pas et on ne sera jamais dans le même délire...

Bref, ici, si on excepte le côté cuiller en bois, ustensiles et paddle (et le fait qu'il s'agit d'une punition chez un guitariste, visiblement) qui me laisse toujours un peu sur le côté, le reste est de bonne facture. Notamment avec une fessée otk ("on the knee" ("sur les genoux") pour les ignares) sur une chaise et dans la position adéquate en fin de parcours, conclusion traditionnelle suffisamment forte et explicite pour qu'elle ne recommence plus à priori, c'est le thème...

Et hop, au coin.

J'imagine bien que c'est un peu authentique, ne serait-ce que dans le cadrage, que cette petite séquence amateur. Car on est très loin des vidéos des sites marchands US ou anglais destinés à rapporter du blé et montrant un peu toujours les mêmes actrices surjouer des punitions données par les mêmes gusses, sous des prétextes fallacieux et sans raisons autres que faire bander le chaland.

Moi, je bande plus sur cette séquence amateur. D'autant que comme je parle anglais et qu'il la gronde tout le temps de cette scène durant dix-sept minutes, on a de quoi se régaler...

Enjoy !

07 juillet 2020

Esparbec ? D'un Georges à un autre...

3505 - "Disparition d'un pornocrate avéré !"

C'était ce qu'il convient d'appeler un "auteur de romans de gare" et il s'appelait Georges... Pas vraiment le prénom d'un perdreau de l'année, j’en conviens. Il avait 87 ans, l'âge de mon père.

Je ne le connaissais pas. Il a pourtant pas mal écrit sur la fessée !

Un autre Georges, que lui j'ai par contre croisé en Charente un jour de Grand Prix de la Ville en janvier d'il y a un moment et disparu avant lui, voici plus de cinq ans, ne tarissait pas déloge sur cet homonyme, "écrivain pornocrate" de près de deux cent titres et directeur de collection de bouquins de cul, le tout chez chez Media1000...

Il en avait même fait une page de BD parue dans Charlie, après leur première rencontre à la Musardine, rue du Chemin Vert..

Car Georges Wolinski tristement tombé sous les balles de tueurs sans culture venus l’assassiner au sein de sa rédaction lui et d'autres, morts en plein Paris au nom de croyances d'un autre temps, était un copain d'Esparbec...

Pas étonnant.

Wolinski pourtant pas en reste se disait même stupéfait par l'audace de son pote, notant dans Charlie Hebdo sur cette planche BD: "ce qu'écrit Esparbec est scandaleux, sale, fascinant, angoissant, comme tout ce que nous refoulons !"

Mais voilà, Esparbec, nom de plume de Georges Pailler, est mort à son tour aujourd'hui... Plus “paisiblement“ peut-être.

Jean-Jacques Pauvert qui savait de quoi il causait lui consacra même un long chapitre dithyrambique dans sa fameuse Anthologie historique des lectures érotiques (tome 5, 1985-2000, Stock), une vraie reconnaissance pour cet autodidacte.

Je reviens à Wolinski, fin connaisseur s'il en est et pas le dernier à parler de cul... Il a écrit que "Non, personne encore avant Esparbec n′avait écrit avec un tel talent ce genre de livres qu′on rangeait autrefois dans l′enfer de la bibliothèque. Je suis stupéfait par son audace !" s′exclame-t-il.

Bon, l'amitié l’égarait probablement, c'est quand même pas du Pierre Loüys non plus. Mais c'est un avis personnel. Il ne manquait plus à Esparbec pour être admis dans la cour des grands que d′être publié par France Loisirs, en attendant La Pléiade et le grand prix de l′Académie Française, sans doute ? Lui au moins restait modeste et parlait en ces termes de son travail:

“Quant à mon style, proche du degré zéro, il s’interdit de former écran entre les choses racontées et le lecteur. Il vise la transparence : le regard du lecteur doit le traverser sans s’y arrêter comme celui d’un voyeur un miroir sans tain. Cette écriture neutre, behaviouriste bannit le vocabulaire “spécialisé“ et convenu des années 1970 et 1980 (cyprine, pieu, mandrin, chibre, turgescent, etc...) ou celui des pornos de sex-shop actuellement repris par certains auteurs féminins dans des récits soi-disant scandaleux, mais aussi la métaphore et tout ce qui l’accompagne: les "trouvailles", les mots d’auteur, les effets de style, les joliesses narcissiques. 

Si le lecteur remarque que le livre est "bien écrit", c’est raté: il ne regarde plus, il lit. Je me bats donc avec tous les débutants contre la tentation de faire joli, ou de se regarder écrire.

 L’auteur de porno doit s’effacer devant ce qu’il raconte."

En 1998, un récit autobiographique, "Le Pornographe et ses modèles", attire l′attention de la critique et devient en quelques mois un véritable "livre culte".

Et Georges revendiquait pleinement ce statut de "pornographe".

Un dernier mot ? 

Esparbec estimait que la pornographie pouvait aussi être source de qualité:

"Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bons pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Dénués de talent ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops ?"  

On ne saurait mieux dire. Adieu Georges ! Tu vas retrouver Wolinski là-haut et je suis certain que vous allez bien vous marrer...

Images © Wolinski

16 mai 2020

Une surprise !

3483 - "Elle s'y attendait pas..."

Le GIF du jour ? Tiens celui-là, histoire de faire une petite pause écriture. Juste l'image, certes répétitive, mais bon, euh... c'est le principe.

15 mai 2020

Partir, revenir ?

3482 - "Bons baisers du Texas..."

L’Américaine Veronica tenait jusqu'à l'an passé un blog dédié dont j'ai souvent parlé depuis plus de dix ans, avec des focus réguliers de ma part sur ses images de temps à autre... Quelques mails échangés aussi au fil des années...

Se surnommant “Old Fashion Girl“, également nom de son blog, la brune Texane se mettait en scène avec Tony, son mari, dans des séries de photos prises chez eux dans leur maison et leur jardin. Le couple proposait aussi depuis un moment en plus de leurs images intimes des anecdotes personnelles, mais aussi des illustrations et quelques petits films picorés ça-et-là autour de notre coupable passion, vécue sans discontinuer par eux depuis le début de leur mariage il y a des années...

Sur son site, Veronica n'omettait jamais de masquer la tête de son conjoint par un logo OFG au beau milieu du visage permettant de dissimuler ses traits. Moins avare de ses charmes, notre brunette d'Austin ne craignait pour sa part aucunement de dévoiler de plus en plus ouvertement un visage de poupée boudeuse "nippo-ricaine" tout en remuant des fesses, par ailleurs très rondes.

Je comprends que ça donnait envie à son époux de sévir en permanence.

Un peu répétitif, me direz-vous ? Peut-être, mais toujours "home made" (fait maison) y'a de l'humain derrière tout ça, du vécu et un vrai couple de la vraie vie qui fait ça, c'est toujours plus sympa que les mises en scène artificielles de sites dédiés commerciaux avec des spanking models, aussi belles soient-elles...

... Et puis surprise. Du jour au lendemain, ce blog disparait !

Bon, on s'étonne peu, on déplore de ne plus avoir de "rendez-vous"... Mais on va pas lancer le Bureau des Légendes sur la piste et puis la vie continue, un de plus qui disparait, ça arrive, c'est pas facile de durer...

Car dans ce domaine, on a vu des passions pourtant indéfectibles s'étioler, la lassitude s'installer, des centres d’intérêts diverger, le temps à y passer étant plutôt chronophage, des webmasters aguerris s’essouffler et leur inspiration sur le sujet se tarir, pensant avoir tout dit. On a vu aussi des couples complices s'investissant énormément et nous inondant de posts, de photos et de vidéos cesser d'émettre dès le jour de leur séparation... Des blogueurs mourir, même...

Et puis... J'apprends fortuitement qu'elle va revenir. Probablement en septembre.

Fort bien. Mais... Pourquoi êtes-vous partie, ma brune amie ?

Un échange de mails plus tard, la raison tombe. Surprenante, mais... Pas si étonnante. Démontrant une fois de plus que les humains sont parfois vraiment des enculés...

"Un gars au boulot a découvert le blog et m’a dénoncée. J’ai été virée, soi-disant pour "avoir violé la politique de l'entreprise sur les médias sociaux..."

Et j’ai dû chercher un nouveau job, ils ont prétendu que j’avais déconsidéré mon employeur. 

Alors bien entendu, j’aurais pu faire intervenir un avocat qui aurait facilement démonté l'argumentation et gagné un procès contre ma boîte, mais c'était trop embarrassant d’aller dans cette voie, alors j’ai juste supprimé le blog et ma page Fetlife... Je ne te cache pas que ça a été très difficile pour moi de le faire et j’ai pleuré pendant des semaines, tombant même dans la dépression. 

Maintenant, j’ai un autre emploi plus intéressant et mieux rémunéré que j’aime et ouf, leur politique des médias sociaux est beaucoup plus libérale. 

Donc c'est réglé. Mais il faut quand même savoir que celui qui m'a dénoncée à la direction est un collègue homme m'ayant repérée sur OFG et qui, très excité par la chose, m'avait demandé tout de go... s’il pouvait me fesser ! J'avais poliment dit "non merci"... Et peu de temps après mon refus, dénoncée et virée !

Pour le moment je me remets de cette sale histoire loin de la spankosphère et des blogs... Mais c'est décidé, je lance un nouveau OFG en septembre, mes lecteurs habitués, ma famille du blog  me manquent trop..."

Ce genre d'histoire, je connais: il y a douze ans, un très sale type a tenté de détruire une de mes amies d'alors qui l'avait largué, menaçant de la dénoncer à son travail et de dire partout qu'elle traînait sur des forums SM, envoyant des courriers et des mails à ses proches... Et quelques années plus tard, un cocu jaloux a tenté de me détruire en balançant des mails de dénonciation en douce à plusieurs de mes enfants pour leur dire qu'en gros, Fourniret et Papa c'était pareil... Il en a été pour ses frais, personne ne rentrant dans son jeu dégueulasse.

Des minables, frustrés, des pervers narcissiques parfois très persuasifs. Vous me direz que c'est la nature même du profil...

Mais vaut mieux que je ne croise jamais certains de ces gros connards...
Images © Veronica - Old Fashion Girl

05 mai 2020

Tradition oblige... Ou pas !

3475 - "Allez, hein... Bon anniversaire ?"

Voilà qui ne cesse de m'étonner... Cette tradition américaine de la fessée d'anniversaire, "Birthday Spanking" en VO...

En clair, c'est une claque par année auxquelles s'ajoute une dernière, sorte d"extra ball" en bonus pour souhaiter bonne chance à l'année qui commence !

Nous autres latins, on y voit l'érotisme à peine dissimulé et une évidente propension à un petit sadisme ordinaire qui se lâche à l'occasion, dans cette société puritaine bourrée de principes faits à l’évidence pour être transgressés... Il suffit pour s'en convaincre de voir les participants (aussi bien les spectateurs que celui ou celle à qui ça s'adresse) filles et garçons si excités avec les yeux brillants au moment de claquer des fesses sur les photos qui proviennent d'outre-Atlantique pour se rendre compte de l'hypocrisie de ce moment particulier qui recouvre probablement bien plus qu'une simple tradition...

Bon, comme on reste corrects là-bas, ça se pratique SUR le pantalon ou par dessus la jupe, sans baisser la culotte. Qui a dit "dommage..." ? En attendant, l'honneur est sauf ?

Tu parles... Encore une belle perversion qui ne dit pas son nom.
Dessin: "Birthday Surprise“ © Dave Wolfe - 2020

30 avril 2020

A man's gift from a man's store !

3470 - "Si John le dit..." 

Dans la série "ma femme est une connasse mais tant pis, je l'aime quand même !", on avait dans les années 60 les pubs quotidiennes de John David, une sorte de "l'homme moderne" dont le slogan était "Buy A Man's Gift From A Man's Store", en gros "achetez un cadeau pour votre mari dans une boutique dédiée aux hommes..." ce qui effectivement part d'un bon sens naturel.

Mais passons.

Le thème de ces pubs est toujours un peu le même, "ah ces filles, faut tout leur expliquer..."

On a donc par ordre d'apparition,

1 - la gentille épouse fessée qui en rigole puisqu'elle ne comprend décidément rien,

2 - lui faire copier cent fois "je dois acheter un cadeau d'homme dans une boutique pour hommes" au tableau noir,

3 - la renvoyer chez sa mère dans une malle en faisant fi du "non repris ni échangé"..,

4 - défiler dans la rue devant l'immeuble avec une pancarte pour bien dire à tout le monde que Madame est une idiote...

... 5 - Et la dernière, petit chef-d’œuvre de perfidie, avec la tendre épouse qui hésite un peu le doigt sur la bouche en signe d'intense réflexion, mais offre un cadeau bien féminin à son mari. Lequel montre un visage complaisant et prend apparemment une mine radieuse de contentement en voyant ce qu'on lui offre alors qu'en fait sous le masque il fulmine et a hâte de passer au stade montré...

... sur l'affiche n°1 !
Images © John David Shop - 1951

18 mars 2020

Une en plus pour grandir ?

3458 - "Mets ta casquette !"

Ce sont des pubs d'époque. Et évidemment... "and one to grow up..." (et une fessée pour grandir)

Une époque lointaine, infantilisant quelque peu la femme ?

OK mais ça date des années 30, assez longtemps avant les belles heures du MLF...

On rappellera par exemple au passage que chez nous le droit de vote pour les femmes a été accordé après-guerre, en 46... et que c'est seulement au milieu des années 60 - soit trente ans plus tard - qu'une femme mariée pouvait ouvrir un compte en banque, SANS demander l'autorisation à son mari !

Ces publicités étaient publiées dans les journaux aux USA dans les magazines et quotidiens du pays sans que personne ne s'en offusque. C'était la norme, il faut rappeler le contexte et les mœurs des années 30 en soulignant que toutes les marques de l'époque montraient aussi les femmes comme des nunuches dans leurs annonces-presse...

En même temps quand on regarde le staff de Capps Clothes (une marque de fringues de l'Illinois, sportswear et casquettes entre autres) et donc ceux qui choisissaient ces fameuses pubs, photographiés ici lors d'un repas d'entreprise en 1933 (avec de gauche à droite Frank Miller, Louis Tribble, W.T. Capps, M.S. Meyer, Max Hup, Harry Friedman, Herbert Capps, Tillinghast, J.G. Capps, Leo McGinnis, Carl Grass, Arch Wilson, Harry Smith, August Roy, George Smith, un inconnu, Louis Nierman, Edward Bagale, William Lowe, Harry Kipfer, Charles Fawcett, William Clarey, George Coe, Warren Schmidt, George Cowan, H.M. Capps, Robert Capps, Perry Sargent, un second inconnu,, Seymour Friedman, Harry Martin, Clarence Reid, James Wood, Nick Bagale)...

... On voit bien que ce ne sont pas vraiment des progressistes.

Et pas UNE femme.

20 août 2019

"C'était mieux avant !" Euh...

3436 - "Art viril ! Comme vous y allez..."
 
Cette pub ancienne de Co-Le Sales Company pour vendre un livre intitulé "Est-ce que vous battez encore votre épouse?" et "écrit par un éminent praticien de cet art viril"... Réelle ou fake ? Je n'ai pas la réponse, mais en parallèle, je me suis penché sur le thème...

Dans les années 50 et 60, le sexisme avait peu à craindre des foudres des féministes, qui il faut le souligner, ne pouvaient se faire entendre que d'une voix encore bien balbutiante.

Du coup, beaucoup de publicités qui aujourd’hui seraient immédiatement proscrites et interdites de parution montraient la femme dans un rôle de nunuche éternelle, fleurissant sans souci au quotidien dans la presse anglo-saxonne.

C'était dans l'air du temps, en parallèle avec la morale de cette époque. Y compris au cinéma jusque dans les années 70... C'est très révélateur, ces fessées données aux filles à la fin de pas mal de comédies de cette période aux USA, notamment par John Wayne dans plusieurs westerns par exemple. Et revoyez donc Blanche-Neige pour vous faire une idée de ce que devait être alors une gentille petite jeune femme, bien docile...

Comme dans les célèbres pubs pour la marque de café Chase & Sanborn, et notamment celle-ci qui a sans doute fait beaucoup pour la renommée de la maison, datant de 1952...

Oh, chez nous aussi, certainement. La plupart de ces publicités décrivaient une vie de femme parfaite maîtresse de maison, bien dans son rôle établi et passant sa journée à faire le ménage, s'occupant des enfants et préparant évidemment de bons petits plats pour son travailleur (lui...) de mari, tout en gardant le sourire et offrant un visage rayonnant. Et comblé.

Alors c'est cette image qui a été utilisée par les annonceurs de l'époque pour mettre en avant au travers de leurs pubs des produits aussi divers que du ketchup, du café, de la bière, des cravates d’hommes et évidemment... des aspirateurs ! Ci-dessous, une vraie pub, évidemment sans le pendant masculin ajouté bien plus tard...

"Vous voulez dire qu'une femme PEUT l'ouvrir ?!"  

Ils avaient de l'humour, les gars d'Alcoa (Aluminium Company of America)... Et elle peut, d'ailleurs ?

Du coup, il y a une réponse amusante... En inversant simplement le propos ! De la femme on passe à l'homme. Retour à l'envoyeur :

Car amusé par ces pubs d'un autre temps, le photographe libanais Eli Rezkallah a imaginé une série intitulée “Dans un univers parallèle“ dans lesquelles il a simplement switché ces réclames des années 50, en inversant les rôles pour démontrer l'absurdité de ces stéréotypes.

"Dans un univers parallèle" est une série d'images reconstituées à partir de publicités réelles d'antan pour les présenter d'une manière humoristique (...) après avoir entendu mes oncles dire qu'il était préférable que les femmes cuisinent, prennent soin de la maison et des tâches ménagères, bref, remplissent leur "devoir de femme" !" explique Rezkallah.  

"Ça m'a sidéré de constater à quel point le stéréotype est encore fortement ancré chez beaucoup d'hommes, y compris dans ma propre famille... J'ai donc imaginé cet "univers parallèle" dans lequel les rôles seraient inversés et où ce sont les hommes qui se retrouvent confrontés à ce sexisme d'un autre temps..."

Autre temps ? Voire...
Images © Eli Rezkallah

21 novembre 2018

Éducation anglaise à plusieurs...

3407 - "Le regard de l'autre..."
 
Deux femmes à punir tour à tour et un pro-fesseur sévère ? Il semble que ce soit un fantasme récurrent pour certaines passionnées par le sujet.

J'ai rencontré il y a trois ans une dame de ma génération, fort accorte personne venue de province assister à un colloque dans son domaine professionnel et qui, aimant joindre l'utile à l'agréable, avait décidé de me rencontrer par le biais des Lunes Pourpres pour vivre un truc à base de fessées de groupe. Visiblement c'était son fantasme de base, quelque chose de récurrent dans la discussion démontrant de fait une réelle envie plutôt lancinante, à laquelle j'avoue que je n'avais pas assez pris garde, pensant naïvement qu'avant de passer au groupe, il était préférable de commencer par connaitre a minima sa complice...

Las, elle de son côté, et j'allais vite le piger vu ses dires, ne rêvait que de ça, des jeux de rôles genre collège avec scénario de pensionnat british et tout le toutim, copine témoin et attente frissonnante de sa fessée à venir, pendant que dans le même temps sa compagne d'infortune en prenait une sous ses yeux. Enfin ses oreilles si on l'imagine nez au mur, à juste attendre son tour et entendre claques et suppliques conventionnelles de l'autre demoiselle. Ou dame... Deux hommes, deux femmes, ou pourquoi pas un seul fesseur, mais un gars possédant des mains suffisamment solides pour claquer deux derrières demandeurs et impertinents à la file...

Madame en plus venait, juste avant de me retrouver, de s'exciter dans un café avec une autre sociétaire des Lunes qui lui avait vanté les mérites du fouet, de la cravache et de fessées devant comité d’initiés deux heures durant, avant de me retrouver pour dîner. Autant dire qu'elle était chaude comme une baraque à frites au moment de la rencontre en imaginant tout ce que je pouvais lui faire...

J'avoue que j'ai senti son désappointement de plus en plus évident en devinant au fil du repas que je n'en avais rien à foutr... euh bref, que je n'étais pas client.

J'avoue, c'est vrai, j'aime un tas de trucs, mais ce soir-là ce n'était pas (du tout) mon délire du moment et après deux fessées poliment (mais fermement, faut ce qu'il faut, hein !) administrées dans la chambre d'hôtel où elle m'avait demandé de monter au moment où je l'avais raccompagnée, (probablement pour me dédommager du restaurant, vu qu'elle s'était délibérément éclipsée aux toilettes dix minutes au moment de l'addition...) nous en sommes restés là !

Elle m'a - je dois reconnaître que ce n'est jamais simple à faire - téléphoné le lendemain pour me dire que "bon, j'étais un gars super, mais que hein... valait mieux qu'on en reste là, non ?" Ce qui au passage m'a fait pousser un ouf de soulagement qu'elle aurait presque pu entendre de sa province. Parce que putain, comment ça m'arrangeait bien qu'elle prenne les devants, vu que j'allais peu ou prou lui dire exactement la même chose. Elle l'a sorti en premier, parfait.

Mais je m'égare avec mes anecdotes...

Ce que j'adore dans la première image, c'est le regard trouble et disons-le carrément vicelard de la blonde qui attend son tour. Parce que la seconde photo montre bien que les deux y eurent droit...

Pile ce que voulait la dame évoquée plus haut. Parfois je me dis que ça aurait pu m'amuser, mais vu qu'à ce moment-là je cherchais davantage le grand amour, forcément on était un chouïa en décalage horaire sur le plan des fantaisies !
Images © ?

29 juin 2018

Quelques instants avant le thé !

3390 - "Vue imprenable !"

Ça faisait un petit moment que tu l'avais méritée. La fessée. Évidemment.

Des insolences habituelles, doublées d'une grosse colère. Un peu surprenante, de celles qui te submergent parfois, quand perdant tout contrôle, tu en deviens grossière... Rare. Mais inadmissible et inacceptable pour un couple pratiquant la DD, on est bien d'accord ? On allait enfin pouvoir régler quelques comptes. Qui comme on le sait, font les bons amis. Et les bons amants, aussi.

Il me fallait juste trouver un moment marquant, pour sanctionner les faits. Que ça lui serve momentanément de leçon. Avant une autre fois... Forcément.

J'ai choisi le jour du pantalon blanc. La voir venir debout à mes côtés, imprudemment apprêtée et maquillée pour sortir regarder ce que je dessine sur ma tablette graphique me donne des envies. Sans la regarder et tout en continuant de bosser, je lui caresse les cuisses, en remontant sur les fesses, machinalement, comme je le fais souvent. Elle sourit, sans se douter encore. Puis pince ses lèvres soudain et comprend, à mon insistance et à mes mains posées sur elle...

C'est maintenant ? C'est maintenant !

Un côté virginal excitant que cette illusoire protection un peu trop serrée. La voilà troussée et retroussée comme une peau de lapin, à deux mains, malgré quelques protestations vite étouffées dans l’œuf.

Courbée et maintenue en position sur mes genoux, avec mon bras entourant fermement sa taille, elle n'ignore pas que c'est inéluctable, sa croupe palpite pendant que je descends en prenant mon temps la jolie petite culotte Lise Charmel, blanche, elle aussi.

C'est qu'elle sait ce qu'elle mérite et n'ignore pas qu'elle a été trop loin. Sanction !

“Mais mon chéri, je dois sortir...“ tente-t-elle dans un ultime sursaut de désespoir.

Oh mais je sais, Darling. Ce n'est pas grave, rien ne t'interdit d'aller retrouver tes amies pour le thé à Paris vers 17 heures, comme prévu, tradition british oblige. Mais ce sera avec les fesses cramoisies et brûlantes, marquées de la correction bien méritée qui t'attendait, depuis un moment !

Et le moment, justement, me paraît bien choisi, non ?

Juste le jour où tu as organisé ce “girly“ rendez-vous entre copines.

Je suis à peu près certain que tu n'auras pas réellement l'audace, même pendant ce moment purement “entre filles“... de leur expliquer la vraie raison pour laquelle tu te tortilles discrètement sur ton siège avec une grimace gênée, quand tu seras gentiment et fort bourgeoisement assise entre elles au moment de votre tea time au Meurice !...

15 juin 2018

Battre... la mesure...

3386 - "Assumer la position !"

Toujours intrigué par le sujet. En public, devant des amis. De préférence initiés. Pour ne pas choquer outre-mesure des gens non concernés.

C'est une soirée qui tourne mal. Ou bien, tout dépend évidemment de la façon dont on perçoit les choses et sous quel angle on se place. Punisseur, punie ? Visiblement les invité(e)s ne s'en plaignent pas et se marrent ouvertement devant la scène. La punie, un peu moins...

Sur ce dessin très "sixties" sans doute issu d'une revue américaine, au-delà de la belle fessée déculottée administrée sous les applaudissements et les quolibets des autres convives, on remarque surtout que c'est une façon... de faire de la musique !

Une soirée dansante chez des amis, un couple s'enlace sur la piste improvisée au milieu du salon, sans se soucier des autres, perdus dans leur flirt, seuls au monde. Une fille se déhanche seule à côté d'eux au rythme de la musique... Un gars assis en tailleur par terre devant elle psalmodie, les yeux clos, avec deux tambourins entre les jambes, sur lesquels il tape à tour de rôle, au lent tempo d'une mélopée africaine, lancinante.

Tandis qu'un autre homme sur un divan juste à côté s'est emparé de sa femme, et après l'avoir troussée et dûment déculottée, fait de même sur les deux fesses nues de la dame, en alternance, comme un métronome de chair vive avec ce "tambour" improvisé...

Le sens de la mesure.

J'avoue n'avoir jamais assisté à quelque chose comme ça.

Oh, des jeux de couples, oui, fût un temps, c'était même assez fréquent, mais ça nous ramène dans les années 80/90 pour des jeux à plusieurs, plaisirs sexuels sans la moindre fessée publique. Du cul, des plaisirs et du désir, un peu comme des chiens fous. Pas un trouble particulier à faire ça, ni davantage d'émotions transcendantales non plus. Une partouze, quoi... Pas de quoi fouetter un chat. Ou surtout une chatte.

Dommage...

Dommage ? Ben oui, j'avoue que ça m'aurait intrigué et excité d'assister à ça, mais les jeux auxquels nous" joui(ssi)ons" entre amis de rencontre n'étaient pas du tout basés sur les histoires de fessées, qui auraient même sans doute été incongrues à leurs yeux libertins.

Pas de SM, même soft. De la baise.

Et vous ? Des jeux à plusieurs et/ou des fessées en public ? Reçues ou données ?

Racontez...
Dessin © ?