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29 janvier 2018

Faut un début à tout...

8 février 2006 - Douze ans dans quelques jours...
3378 - "Et une fin aussi ?"

C'était le premier article, il y a presque 12 ans... Vous pouvez facilement le retrouver, il y est toujours.

On fêtera bientôt ça avec vous. Et j'ai une petite idée, qui se concrétise.

Bon. Soyons clairs, je n'imaginais pas une seconde en commençant ce blog lancé sur un coup de tête, parce que j'avais besoin d'air après six mois passés sur le forum de DD (Discipline Domestique) où la guerre des ego faisait rage, que douze ans plus tard je continuerais à écrire sur la fessée..

Au fond pourquoi ce blog ? Certes pas conçu pour prendre dans mes filets qui que ce soit, "de pauvres petites mouches engluées dans ma toile d'araignée" comme le prétendait une certaine JaneBella (qui elle a disparu dans les ombres du net depuis un moment...) mais davantage pour exprimer une certaine envie de parler de ce sujet porté par moi depuis mes jeunes années. Et internet me donnait le pouvoir de le faire, de façon ludique et anonyme.

Très vite, c'est devenu happant et dévoreur de temps... Trop sans doute. Non pas que j'étais frustré dans ma vie amoureuse passée. Mais au moins ainsi pouvais-je faire perdurer les désirs. Sans restriction. J'en ai appris beaucoup sur le sujet, sur la fessée et sur moi. Et sur elles !

Pendant des années, ce fut un exutoire. Et puis j'ai franchi le pas parfois en rencontrant des dames, séduit que je fus par mail par quelques mouches en porte-jarretelles avec les ailes toutes vibrantes de se faire fesser par le beau Stan. (oui, bon ,j'envolive, hein...) 

En fait de toile d'araignée, c'est plutôt moi qui suis tombé dedans, en étant la mouche devant deux ou trois meufs particulièrement foldingues et parfois dangereuses, comme je l'ai appris à mes dépens. Passons, c'est de l'histoire ancienne, on retient pas mal de ses erreurs passées. Et puis quelques très belles histoires, dont une, essentielle, qui fut et demeure forte dans mes pensées, dix ans plus tard... Et de très jolies amitiés "amoureuses", dont une qui dure avec la jolie Dame de l'Atlantique...

Il y a eu des périodes avec plusieurs posts par jour, dans une sorte de boulimie d'écriture mais aussi des moments moins agités, avec des mois sans poster quoi que ce soit. Des rencontres avec les anglo-saxons du petit monde de la fessée, et des interviews mémorables. Et puis des dessins. J'ai pris goût à redessiner des choses et petit à petit, je me construit des images, qui serviront bien un jour à quelque chose.

On verra, dans douze ans. Est-ce que vous serez là ?

28 décembre 2017

Décortiquer une image...

3371 - "Secrets de fabrique..."

Une sorte de tutoriel assez succinct mais explicite. Détaillons. Pour le dessin récent que j'ai proposé sur le site il y a peu, je me suis servi d'une photo, envoyée par une de mes amies de notre "petit monde". L'image, prise lors d'une séance intime par une photographe discrète, leur appartient, mais j'ai eu envie d'exploiter une posture que je trouvais jolie...

Bien entendu je ne la montre pas ici, parce qu'ils sont très reconnaissables dessus et que je préfère garder l'anonymat demandé, évidemment. Mais je peux découper les étapes...

1 - Le dessin au trait de la posture. Là, c'est assez simple, c'est quasiment un calque de leur attitude, redessinant au trait et de façon BD les personnes que j'ai sous le stylet de ma Wacom Cintiq, une tablette graphique qui permet de dessiner directement sur la surface de l'écran. J'utilise une pointe un peu biseautée pour faire des pleins et des déliés en suivant ma gestuelle et je travaille en 600 DPI, uniquement au trait noir. Trait qu'ensuite je peux modifier et changer de teinte si besoin est pour adoucir un contour, qui serait couleur peau foncée par exemple pour délimiter la chair.

Mais je ne l'ai pas fait cette fois... Et je prends toute liberté pour changer les traits des "vrais gens" pour en faire des personnages de BD.

 
Ici, l'image est posée sur un fond gris.
Mais en fait le tracé noir est d'ores et déjà détouré. 
En dessous, je pose une couche de blanc opaque pile sous le dessin
pour déplacer ensuite à volonté mes personnages sur le futur décor.

2 - Les éléments de décor. Je crée de toute pièce un tableau érotique (une suite de rectangles superposés que j'évide pour ensuite y mettre une image, trouvée sur le net en recherchant du Manara) en à plat, qu'ensuite je pourrai placer en perspective dans l'image finale avec les outils adéquats du logiciel. Même technique pour le livre que je crée aussi, avec une ombre portée en angle, comme s'il était posé le long du mur... À ce stade je place un fond fictif de couleur, je ne sais pas encore ce que je reprendrai du décor initial de la photo d'origine...

Et j'ajoute de petites étoiles très BD pour simuler la chaleur et la douleur ressentie sur les fesses de la demoiselle... Un gimmick graphique classique venant de la lecture des Tintin de mon enfance.


3 - Le décor. En fin de compte, j'ai repris le fond de la photo, ça se situe près d'une fenêtre de leur chanbre d'hôtel, mais en changeant la dominante de couleur qui était davantage chaude, avec un rideau à l'origine rouge, par exemple. Et surtout en floutant le décor un peu de manière à ce que ce soit un peu comme un dessin précis, mais à la gouache. L'axe de la pièce existante détermine l'angle d'inclinaison de mon tableau et le positionnement du livre.


4 - La couleur des personnages ? Ça commence par les ombres que je trace et qu'ensuite je garderai en "produit", en transparence pour que ça fonce la couleur en dessous et donne un effet relief. Je sais d'où vient la lumière et je dessine bien entendu ces ombres en conséquence.

Je garde aussi quelques éléments originels de la photo, le tramé du jeans ou d'un pull-over, qui me servent pour donner un peu de relief supplémentaire. Le tout très atténué et devant servir uniquement en transparence. C'est le cas pour la toile du pantalon, les liserés du pull...


Ensuite, je travaille les couleurs et replace les ombres en transparence...

5 - Finaliser. Il suffit ensuite de replacer tous les calques pour donner une image finie, réglant les contrastes, ajoutant des ombres... Bref, en gros il m'a fallu un peu moins de quatre heures en prenant mon temps pour arriver au résultat final. Merci de votre attention...

Image: "C&G imaginés" © Stan/E.

18 septembre 2017

Le retour de Monsieur No !

3366 - "Le retour de la Momie..." (C'est pour rire, le gars est très jeune...)

Vous ne le savez sans doute pas pour la plupart, mais voici plus de dix ans, existait une communauté très active et un forum qui ne l'était pas moins, entièrement consacré autour de la fessée. Je dis bien la fessée, et pas le BDSM. C'est assez rare.

Dû au talent et à la passion pour le sujet d'un mystérieux webmaster répondant au nom de Monsieur No, "Discipline Domestique" était très documenté, car en plus de ce fameux forum très fréquenté par les deux sexes cohabitait une partie "culture" (BD, Cinéma et Littérature) malheureusement plus accessible à l'ancienne adresse et qui était une vraie mine dans laquelle j'ai pas mal puisé, vous devriez en retrouver pas mal ici, dans une "édition revue, augmentée... et corrigée" (forcément au martinet!) comme on dit.... Et puis...

... Eh bien, j'ai immédiatement adhéré au site et y ai connu de beaux moments et dois-je le préciser quelques (très) belles personnes avec qui...

Mais passons.

Car j'y ai aussi connu, comme sur tout forum, suffisamment d'agacement - et de fâcheux (et pas mal de fâcheuses hystériques) qui veulent toujours avoir le dernier mot et vous contredisent quoi que vous exprimiez - pour m'en détacher au bout de quelques mois, tout en restant membre pour intervenir, mais de façon moins tendue et créer par réaction un site bien plus personnel pour m'exprimer, qui est ce blog sur lequel vous êtes.

Il faut croire que j'avais des choses à dire car bientôt douze ans plus tard, je suis toujours là.

"Discipline Domestique" a réuni pendant des années des hommes et des femmes passionnés par le sujet, avant de s'éteindre, victime de son succès et surtout de gestionnaires maladroits à qui No avait eu le tort de confier ses clés en quittant un temps le petit monde spankophile... avant d'y revenir depuis quelques temps.

Avec un nouvel espace au titre évocateur. "Déculottées" ! On reste dans le thème... Je ne peux que vous engager à aller y faire un tour...

...D'autant qu'on y retrouve reprises par l'auteur les rubriques (BD, Cinéma et Littérature, etc...) dont je déplorais avoir perdu la trace, plus haut dans cet article.
Image ©"Déculottées"

26 mai 2016

Partie de campagne...

3337 - "les choses sérieuses..."

Ça faisait pourtant un bon moment qu'il l'avait prévenue...

Plus question de laisser passer ses impertinences répétées et ses petites provocations stériles... Il y a un temps pour tout. Y compris pour sévir !

Assise à l'avant de la voiture, elle l'avait écouté avec un agaçant petit sourire en coin qui semblait vouloir dire "cause toujours..." avant de poursuivre comme si de rien n'était, au fil des kilomètres qui s’égrenaient sur l'autoroute...

Il n'allait pas la fesser sur la bande d'arrêt d'urgence !

Et puis il avait pris une sortie que n’indiquait pas le GPS, passé le péage tandis que curieusement inconsciente du "danger", la jeune femme moqueuse qui n'avait pas le sens de l'orientation ne cessait de l'asticoter... Ils roulaient à présent sur une petite départementale bien moins fréquentée sans qu'elle ne s'aperçoive (et donc ne s'étonne) du soudain changement d'itinéraire...

C'est quand son mec avait stoppé la voiture en pleine campagne sur un étroit chemin de terre derrière une petite maison de vacances visiblement vide de ses occupants et sise à l'écart de la circulation que la demoiselle avait compris que la France profonde possédait de toute évidence un charme indéniable pour qui recherche un peu de discrétion...

Posément, il avait coupé le moteur, retiré la clé et était sorti de la voiture, claquant sa porte, la laissant étonnée et un peu interdite...  

- "Envie de faire pip... ?"

Visiblement pas. Ouvrant la portière passager et l’attrapant par le bras, son homme l'avait sortie de l'auto sans ménagement et un mot, les lèvres serrées et le regard dur... Avant de l'entrainer sans rémission derrière l'habitation.

Une fois hors de la vue d'éventuels importuns, il l'avait troussée, baissant prestement sa culotte en dépit de ses protestations étouffées et de sa gêne, l'inclinant ensuite sous son bras droit avant de la fesser vigoureusement à grandes claques rageuses et sèches qui résonnèrent en écho assourdissant dans le sous-bois tout proche...

Avant de la redresser en la remettant sur pieds, essoufflée et reniflante, ses joues aussi rouges que les fesses...

- "Et maintenant, tu te calmes ou je te fous à poil et tu termines le voyage toute nue sur le siège passager, jusqu'à la maison !"

Autant vous dire qu'elle n'avait plus moufté du reste du voyage ! 
Images © (on reconnait Headmaster Tom...) ?

20 février 2016

Balançoire émotionnelle !

3312 - Question pour un champion..."

La question revient souvent. Et j'aime bien votre expérience, vos opinions sur le sujet...

Donc ?

Peut-on séparer ou doit-on automatiquement faire l'amour immédiatement après une fessée ? Peut-on fesser et en rester là, sans sexe ? Bref, est-ce que c'est systématiquement lié "je te fesse, on baise..." ?

Qu'en disent les puristes de la chose ?

Je dois avouer que chez moi, c'est souvent très lié. Mais il m'est arrivé parfois de faire attendre et de séparer, en allant par exemple dîner au lieu de me laisser aller au rapprochement des corps échauffés, main et cul autant brûlants l'une que l'autre, à la suite d'une fessée magistrale.

Je me souviens d'une correction particulièrement punitive et foutrement sonore (on était en été, fenêtres ouvertes) qui dura un bon moment... et qui, une fois achevée, s'est conclue par un "rhabille-toi bébé, on sort dîner..." qui n'était mais alors franchement pas du tout du goût de mon amie d'alors !

La rouée dûment corrigée et pour un motif tout à fait valable aurait bien voulu calmer ses sens échauffés, dans toutes les composantes du terme, par une continuité immédiate très pornographique à base de jambes en l'air et de levrettes effrénées...

Las, je l'en dissuadai fermement en remontant sa petite culotte sur un fessier cramoisi et dont l'onde de chaleur flatta agréablement ma main elle-même bien meurtrie. Pourtant j'en avais sans doute autant envie qu'elle, mais il m'a alors semblé bon de décomposer l'affaire en deux ou trois temps.

Nous allâmes donc dîner sur le port, (on était sur la Côte) avant de revenir au bercail trois heures plus tard. La voir la soirée durant se trémousser sur la banquette pour chercher une pose assise moins douloureuse pour son cul demeure un de mes souvenirs les plus sadiquement jouissifs dans le genre.

Il va sans dire qu'une fois rentrés...
Photo © Nicola de Luigi

25 août 2012

Léon en entier...

  2827 - "Années 70 en diable..."

J'en ai parlé à plusieurs reprises, comme je vois que certaines personnes reviennent dessus, autant proposer le lien qui permettra à ceux qui ne le connaissent pas de voir le film.

09 mai 2012

Toute nue... Ou pas ?

 2714 - "Punie..."

Un joli dessin en lavis de gris rehaussé de lumière blanche signé "Richard" mais je n'arrive pas à déchiffrer le nom en entier. Si quelqu'un ici sait ?

PS: 20/11/2012 - Oui, un ami qui signe "Joe Smith" me répond:

"Hi Stan, I am sending you an email because comments on your blog do not work for me. In your message, you ask who this Richard is, the artist who drew the image you used. 

The answer is Richard C. Livingston. See here..."

Voilà une très belle attitude qui m'interpelle. Le fantasme de la femme toute nue en travers des genoux de l'homme habillé, lui.

J'ai déjà entendu cette demande, certes plaisante et au pouvoir érotique fort mais qui retire quand même un peu au correcteur le plaisir de la posture infantilisante d'une femme partiellement dévêtue, culotte baissée à mi-cuisses comme une gamine qu'il faut recadrer...

Et vous, les filles ? Vous préférez nue façon femme amante, ou habillée-déculottée comme une môme ? Un débat lancé à suivre avec intérêt.

26 février 2012

Vraies fesses, punies réelles...

 2638 - "Ses délicieuses amies..."

Ce serait pas Karen, sur la photo ? Il me semble reconnaître ce qui a sans doute servi de base à un dessin...

L'image est belle et gaulée chez le voisin Waldo, qui nous offre quelques clichés très personnels mettant en scène certaines complices fessophiles de sa vie passée ou même présente... Et sans l'apport de Photoshop pour colorer les derrières nus ainsi mis en exergue.

"Je vous offre quelques scènes, de bien jolis souvenirs anciens ou récents, mais qui me donnent de toutes façons l'envie d'en faire d'autres..."

Merci à lui... Et à elles.
Image © Waldo

25 février 2012

La fessée, mode d'emploi...

 2633 - "De la lecture..."

Voilà un livre dont je ne connais pas grand chose, mais dont j'apprécie le graphisme de couverture.

Du haut de mon "immense expérience", je ne crois pas avoir vraiment besoin d'un mode d'emploi. Pourtant, il convient de constamment faire attention au seuil de résistance de la partenaire. Et à ses désirs en la matière, pour ne pas sortir du jeu. Être sur la même longueur d'ondes, ça s’acquiert...

J'ai ainsi entendu une amie m'avouer après, au cours d'un tendre "débriefing culier", qu'elle aurait préféré des claques moins fortes que celles que j'applique d'entrée, trop vite thermostat 8, afin d'apprécier de longues fessées, bref que je sois plus progressif dans mon approche... Pour lui permettre d'être moins sur le fil et davantage sur l'abandon: une fois son "point de chaleur" atteint en y arrivant petit à petit, c'est ensuite plus facile de plonger... Et la fessée peut durer bien plus longtemps, du coup.

La leçon à retenir, c'est qu'on ne doit jamais plaquer un comportement identique sur des personnalités différentes... Et qu'il faut être attentif au moindre souffle, au moindre gémissement pour comprendre l'attente de l'autre avant de pouvoir prendre la mesure de ces plaisirs si particuliers...

Tiens, j'aimerais bien qu'on me raconte des moments comme ça, un peu "ratés", de ceux qui permettent de calibrer quand c'est "réussi".

Si le cœur vous en dit...

27 décembre 2011

Spanking Blog of the Year...

 2574 - "Blog of the Year..."

Pour moi, c'est l'éphémère "little Miss Spankypants" qui est le blog de l'année 2011.

Il n'existe plus. Trois mois de vie à peine et désormais sur la page d'accueil, on ne lit rien d'autre que "lol", comme un ultime pied de nez... Bon, pas de nouvelles, j'ignore si c'est lié à un souci dans leur vie réelle, s'ils se sont séparés ou juste qu'ils en avaient fait le tour et étaient lassés de devoir tenir leur blog qui pour beaucoup d'ami(e)s d'ici était probablement un de nos préférés en raison du côté réel de la chose et de la manière décontractée de le vivre, comme on en rêve tous...

Pour preuve, l'interview exclusive qu'ils m'ont gentiment accordée en août et que je repasse, in extenso. Avec ou sans images, j'espère qu'ils continuent leur chemin.  

"So long, pals"...


Stan: - "Les amis, vous êtes apparus très récemment sur la toile dans le petit monde des blogs dédiés à la fessée, pouvez-vous nous en dire plus sur vous et les raisons qui vous amènent à parler aussi librement de votre "coupable passion" et de vos jeux sexuels en postant tout ça sur internet ?"

BF: - "Ah, ça va surprendre peut-être, mais l'idée vient... d'elle et non pas de moi ! Je ne crois pas du tout qu'elle s'en était rendue compte avant notre rencontre, mais LM développe définitivement un authentique penchant pour une certaine forme d'exhibitionnisme dont les lecteurs de notre blog sont maintenant les premiers témoins...

Intellectuellement, le risque potentiel que je la fesse en public a fait son chemin chez elle et elle adore l'idée depuis que je l'ai une fois entrainée un peu à l'écart au cours d'une soirée pour lui claquer les fesses, culotte baissée. Ça l'a même rendu très "amoureuse" ensuite, si tu vois ce que je veux dire. N'ayons pas peur des mots, je crois que sous des dehors de "gentille fille sage" pour les autres, LM est en fait une sacrée petite garce !"

LM: - "À dire vrai, c'est venu assez naturellement. Mon petit ami est un excellent photographe et a rapidement voulu prendre des images de moi en lingerie alors que nous sortions ensemble depuis quelques semaines... À la fin d'une soirée un peu arrosée et quelques verres de bon vin aidant, je lui ai proposé d'aller plus loin et que nous lancions le blog "Little Miss Spankypants", utilisant comme titre le surnom qu'il m'avait donné. 

Cinq minutes plus tard, hop, on était en ligne !

C'est devenu très vite pour nous un plaisir amusant, à la fois créatif et sexuel. Il ne m'était jamais venu à l'esprit que d'autres "blogs fessée" existaient, mais je pense que mon copain était probablement un peu plus renseigné que moi sur le concept..."

Stan: - "Qui êtes-vous, que faites-vous dans la vie, où vivez-vous ?"

BF: - "Nous vivons dans une grande ville de l'Est des États-Unis...

Sans rentrer dans les détails, on a plutôt un bon job l'un et l'autre qui nous permet de pouvoir profiter de la vie urbaine classique, restaurants, cinéma, loisirs, etc..."

LM; - "Euh, qu'en dire ? Que je suis une fille tout à fait ordinaire qui a grandi sur la côte Est des USA ? Allez, c'est dit..."

Stan: - "À quel moment vous êtes-vous découvert cette passion mutuelle et quand avez-vous commencé ?"

BF: - " Oh, depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, ça a toujours été en moi, même bien avant que je sache ce qu'était la sexualité. Quand j'ai découvert ces penchants pour la fessée, j'ai fait comme tous les gens fascinés par le truc sans trop comprendre pourquoi: j'ai été me rassurer en allant lire la définition du mot dans le dictionnaire, pour savoir pourquoi j'étais à ce point troublé par des émissions de télévision, de vieux films et des dessins animés qui en parlaient...

Comme beaucoup, je pensais vraiment être la seule personne au Monde à avoir cette attirance étrange, jusqu'à ce qu'internet ne me rassure définitivement: ouf, non, je n'étais pas seul !

J'ai parlé à celle qui est (désormais) ma petite amie attitrée de mon goût pour la chose lors de notre deuxième ou troisième rencontre, je crois. Je ne suis pas certain qu'elle savait à quoi ça allait nous mener d'ailleurs et je suis sûr qu'elle n'a jamais imaginé devenir un jour l'égérie d'un "blog fessée" suivi par plus de deux mille adeptes avides. Ha ha..."

LM: - "J'aimais beaucoup l'idée qu'un homme me claque les fesses en faisant l'amour, mais je n'avais absolument pas formalisé tout ce rituel de la fessée, le déculottage, le cérémonial, la position "on the knee" ni ce qui en fait le plaisir désormais pour nous deux depuis qu'on s'y est mis...

Et quand au cours de notre second rendez-vous, BF m'a dit qu'il avait besoin de "partager quelque chose d'important avec moi", j'ai eu des sueurs froides, craignant qu'il ne me parle d'un truc sexuel crapoteux inavouable, quelque chose de vraiment effrayant.

Du coup, lorsqu'il a fini par m'avouer son envie de me donner la fessée - alors que nous étions installés au restaurant avec les serveuses autour de nous, figurez-vous ! - j'ai été un peu surprise, mais bien plus intriguée que décontenancée par cette révélation inattendue. Peut-être un peu nerveuse quand même.

Il a fallu plusieurs autres rendez-vous amoureux avant qu'il ne me fesse pour la première fois et j'ai trouvé ça vraiment hot et sexy. Il y avait déjà une excellente entente sexuelle entre nous, plutôt intense, mais je pense que la fessée amplifie étrangement mes envies, probablement aussi parce que nous sommes tous les deux assez "old-fashion". En clair, j'aime de la virilité chez l'homme qui s'impose, exerce son autorité sur moi et me fait ressentir que c'est lui qui décide en prenant les rênes. Je me sens alors sa "toute petite chose"...

Au bout de deux mois, nous avons commencé à collectionner des photos de couples pratiquant la fessée, comme une source d'inspiration: le professeur fessant une élève désobéissante, l'homme mûr corrigeant sa petite amie plus jeune, etc... Nous avons discuté de ce que nous ferions comme prises de vues si c'était nous ainsi mis en scène. Ça nous a plu, et nos images sont devenues prétexte pour nous à vivre la fessée sans extrapoler trop sur pourquoi ça nous plaisait tant. Et maintenant, nous avons plus d'idées à mettre en pratique que nous n'avons de temps pour le faire !"

Stan: - "Pourriez-vous nous dire si c'était la première fois, si vous avez découvert ces jeux avant de vous connaître avec d'autres personnes, ou si ça n'appartient qu'à vous deux ?"

BF: - "J'avais déjà vécu de belles histoires, mais aucune n'atteignant ce point de "connexion amoureuse" que je vis désormais avec LM, aussi bien sur le plan émotionnel que sexuel et ce même en dehors de la fessée, bien entendu. Car ces jeux entre nous m'apportent un plus indéniable, un trouble, une intensité, du fun, une intimité accrue et une façon d'être unique, jamais partagée avec qui que ce soit auparavant.

Écoute, ma petite amie est une fille superbe et sexy avec de longues jambes, un cul rond et d'adorables petits seins mignons comme tout. Elle est intelligente, belle. Et drôle !

Croyez-moi, je ferais tout pour la séduire, si je ne la connaissais pas déjà. Non seulement elle a toutes les qualités qu'un homme peut souhaiter trouver chez une femme, mais en plus, elle adore la fessée, c'est quand même top ! Franchement, je suis chanceux en amour et n'aurais jamais imaginé pouvoir partager ces troubles-là avec quiconque auparavant !"

LM: - "Comme je le disais, j'ai rencontré avant BF d'autres mecs qui m'ont parfois claquée sur les fesses. Quelques bonnes claques sonores pendant le sexe, mais on ne peut pas appeler ça "fessée" en soi. La fessée est totalement différente en raison du contexte érotique dont on l'entoure et des rituels attachés à elle. Clairement une révélation pour moi."

Stan: - "Avez-vous rencontré d'autres personnes passionnées par la fessée comme vous l'êtes ou bien vivez-vous ça loin des regards, tranquillement dans votre coin sans que personne de votre entourage ou parmi vos proches ne sachent quoi que ce soit  sur votre sexualité débridée exposée au vu de tout ? Et si certains "savent", comment réagissent-ils ?"

BF: - "À part quelques ex-copines, forcément, il n'y a absolument personne qui sache quoi que ce soit à ce sujet. Ah, pardon, j'oubliais: mon psy est au courant ! Ha ha... Mais personne d'autre !"

LM: - "Ma meilleure amie est au courant depuis peu, j'ai dû lui en parler parce que je lui confie tous mes petits secrets, c'est comme ça. Complicité de filles. Je lui ai même dit à propos du blog la semaine passée et montré certaines des photos. Je ne vais pas lui donner l'URL, mais de toute façon je doute fort qu'elle souhaite vraiment me voir "en action"..."

Stan: - "Ces fessées se concluent-elles toujours sexuellement, ou pouvez-vous envisager de le faire sans que ce ne soit suivi de sexe ensuite, dans le cadre de ce qu'on appelle la "discipline domestique", par exemple ?"

BF: -" Eh bien la fessée est totalement intégrée à notre sexualité, je crois. Il arrive - mais c'est bien rare - qu'on ne fasse pas l'amour juste après, c'est vrai...

Je n'ai jamais fessée LM genre parce qu'elle n'était "pas sage" ou s'était "mal conduite", ni eu envie de le vivre sérieusement comme une punition "domestique"... On en a jamais parlé, d'ailleurs et je la surprendrais fort en avouant ici que ça m'attire au final ! J'adore "conclure" mes fessées en la baisant de toutes les façons, juste par pur plaisir et esprit de luxure !"

LM: "Je préfère faire l'amour juste après la fessée. Sinon, je me sentirais mal, je crois, comme abandonnée. BF peut trouver un million de raisons justifiant pourquoi je dois être recadrée et il pointe du doigt au moins deux fois par semaine mon insolence couplée aux incontestables bienfaits de la fessée dans ce cas précis. Parfois je m'en tire avec une simple fessée, parfois c'est un peu plus fort. Je trouve que c'est un truc humiliant, mais étonnamment, je ne déteste pas qu'il me surprenne en me donnant une bonne claque sur le cul en public. C'est chaud..."

Stan: - "Vous avez écrit que vous aviez dix ans d'écart. LM a 33 ans, BF 43, cette différence d'âge joue-t-elle un rôle dans votre couple ou bien pas du tout ?"

BF: - "Eh bien, en tout cas ça doit être important pour les gens, parce qu'un tas de mails que nous recevons évoque cette fameuse différence d'âge. Mais à vrai dire, ça ne joue pas et n'a pas une grande importance pour nous deux, je crois... Je prends le pouvoir en privé quand nous sommes à la maison, dans la chambre à coucher, dans la cuisine ou même dans le jardin derrière la maison... LM est une jeune femme adorable, éminemment fessable, mais tout ceci a infiniment moins à voir avec nos âges respectifs qu'avec ce nous sommes profondément humainement et libidineusement parlant."

LM: "Probable que cette différence d'âge joue parfois un rôle secondaire dans notre vie de tous les jours, pas uniquement concernant la fessée, bien entendu. Mais c'est mineur et certainement pas un paramètre déterminant de notre couple. Et encore moins sa raison d'être..."

Stan: - "Avez-vous déjà interverti les rôles ? Je veux dire, "switché"..."

BF: "Tu rigoles ? Des clous !"

LM: "Parfois je lui donne une bonne petite claque, juste pour m'amuser. Mais je préfère saisir sa queue et le branler plutôt que de m'occuper de ses fesses... Aussi chaud soit-il, se faire claquer le derrière n'intéresse pas BF et je sais que mon cul est bien plus inspirant que le sien..."

Stan: - "En parlant d'inspiration... Ne craignez-vous pas qu'on vous reconnaisse sur les images qui circulent sur le blog ?"

BF: "C'est clair qu'on souhaite rester anonymes et qu'on apprécie la discrétion des internautes vis-à-vis de nous, tout en partageant cet aspect très personnel de notre vie privée, avec autant d'étrangers... C'est une part authentique de ce que nous sommes "en vrai" qui n’implique cependant pas qu'on se sente obligés d'apparaître sous nos vrais noms ni en montrant nos têtes..."

LM: - "Euh, pas mieux !"

Stan: - "Intervertissons. Que voudriez-vous savoir sur moi ou sur le blog ?"

BF: "Eh bien pour quelle raison tu le fais, par exemple. Qu'est-ce qui t'as amené à le lancer ? Je consulte régulièrement les blogs consacrés à la fessée et le tien ou celui de Chross font partie de ceux que je lis en priorité depuis déjà assez longtemps... En fait, j'étais fan avant que nous soyons à notre tour en ligne et que tu ne nous remarques sur la toile."

Stan - "Qu'aimeriez-vous dire à ces Frenchies aussi passionnés que vous l'êtes et que voudriez-vous savoir sur leur façon de vivre la fessée ?"

LM: - "De quelle manière les blogs en France diffèrent-ils des nôtres, ici aux USA ? les Français sont-ils plus ouverts ? On a été très surpris de voir que notre petit blog confidentiel consacré à la fessée était rapidement autant suivi. Chez nous en Amérique, ce sujet est encore très tabou. Et chez vous, est-ce pareil ? Est-ce qu'on en parle facilement ?"

Stan: - "Avez-vous un truc à nous dire ou souhaitez-vous répondre librement à une question que je n'ai pas posée ?"

BF: - " Oui. Une chose que nous ne dissimulons absolument pas sur notre blog, c'est bien le sexe. Sur certaines vidéos, LM et moi faisons l'amour, je me sers de ses adorables fesses dans tous les sens du terme, elle me suce, bref on baise intensément, amoureusement sans limites et c'est une chose qui n'est pas montrée d'ordinaire sur les blogs que je connais qui sont consacrés d'ordinaire à l'unique aspect fessée...

Mais je suis certain que 99% de nos amis passionnés pas le sujet imbriquent étroitement sexe et fessée dans leur façon de vivre ces choses-là... Du coup, il n'y avait pas de raison pour nous d'éluder cet aspect très réel de nous deux.

D'ailleurs les gens ont été très très réceptifs à nos vidéos. Je me suis aperçu que 70% de notre public est féminin et que 90% des réactions les plus enthousiastes venaient des filles ! Selon moi, ça signifie sans doute qu'on a touché juste avec notre façon d'en parler et de créer un engouement ostensiblement basé sur la fessée.

Mais au-delà des images, cette façon d'aborder les choses plaît peut-être parce qu'elle est principalement axée autour de deux 'vraies" personnes qui vivent tout ça pour de bon...

Les réactions des lecteurs sont incroyables, d'ailleurs LM et moi, on profite de l'occasion pour remercier tous ceux qui ont été assez gentils pour nous suivre, nous écrire ou parler de nous sur leur propre blog, évidemment..."

LM: - "Bon, j'aime et partage tout ce que vient de dire BF, évidemment ! Je voudrais surtout que vos lecteurs et les nôtres entendent bien que la fessée en tant que telle n'a pris de l'importance dans notre relation amoureuse que parce qu'elle est profondément réelle, intense, émotionnelle et sexuelle..."

22 septembre 2011

Une fois à l'hôtel...

 2533 - "Pervers, moi ?"

La fessée demeure un plaisir à part, selon Nik Zula. Cette fille si ouverte et qui semble vous regarder d'un œil expert en matière d'érotisme s'offusque illico et se drape dans une forme d'indignation vertueuse sitôt qu'on lui propose un plaisir comment dire... "différent" ?

Hommes, femmes, on est toujours le loup ou le petit Chaperon Rouge de l'autre. Parce qu'on n'est pas souvent au même niveau d'érotisme, selon sa vie, ses expériences et ses envies... Et le quiproquo peut inévitablement arriver, sans crier gare...

J'ai vécu un dîner comme ça avec une jeune femme fort à mon goût qui semblait comprendre ce que je laissais entendre et me répondait en périphrases très évocatrices, avant de passer à l'horizontale. Je me frottais les mains (la gauche, surtout...) par avance. Mais...

Le problème avec les sous-entendus, c'est que parfois on n'a pas du tout le même décodeur. Ce fut un désastre. Le pire moment de ma vie sexuelle.

Avez-vous déjà rencontré ce cas de figure, messieurs ? Et vous, les filles ?
Dessin © Nik Zula

19 août 2011

La découverte de Vancouver...

 2509 - "Chercher ses limites. Et les trouver."

Un témoignage dans ma boite mail. Envoyé par une lectrice assidue...

Ce récit authentique lance une nouvelle rubrique et VOUS donne la parole. J'attends vos mails... Le but étant de nous rapporter une fessée vécue par vous qui reste votre souvenir le plus fort. Les circonstances, ce qui vous est arrivé et qui vous a marqué, au propre comme au figuré... 

Vancouver. Depuis que j'ai lu le message, rien à faire, la chanson de Véronique Sanson me tourne dans la tête...

"Je chante dans le port de Vancouver
Je chante sur des souvenirs amers
Et je danse, je danse
C'est bien
Je n'vois jamais le matin
Et c'est bien
À midi je suis dans mon lit
Et je rêve de quelque chose
À minuit je suis dans la ville
Et je cherche quelque chose..."

Que "cherchait" précisément dans cette ville de Colombie Britannique à l'Ouest du Canada la personne qui m'envoie le long texte qui suit ? Réponse...

"Pour être efficace une fessée doit aller au-delà des gigotements et autres simagrées plus ou moins volontaires. Si la fessée commence dès le moment où elle apparaît inéluctable, se concrétise lors du déculottage et de la mise en position de discipline, commence pratiquement lors de la première claque ou de la première cinglée elle ne débute réellement qu'au moment où le ou la punie "perd pied" et cesse de pouvoir contrôler la situation. Car l'adulte qui va recevoir la correction va obligatoirement chercher à garder un minimum d'influence sur le déroulement des évènements et ce n'est que quand il atteint ses limites, qu'il "perd pied", que la véritable fessée, celle qui marque l'esprit, celle dont on se souviendra longtemps, commence.

J'ai des souvenirs précis de ces moments quand j'ai été punie au collège et lors d'une séance disciplinaire que j'avais moi-même cherchée, afin de savoir où était mon seuil de résistance...

La fameuse "Canadian Prison Strap" m'a vite remise à ma place, certainement guère mieux qu'une gamine désobéissante ! Ce jour-là, j'ai su exactement ce que le mot correction voulait dire....

C'est vers 35 ans, au milieu des années 80, que m'est étrangement venu le besoin impérieux de connaitre les affres d'une véritable fessée disciplinaire. En fait, j'ai longtemps refusé d'admettre que j'étais fascinée par les fessées judiciaires dont les fessées scolaires sont un avant-goût...

Je voulais savoir comment je me comporterais pendant cette épreuve.

À cette époque, je vivais à Vancouver et j'ai su qu'il existait un couple se chargeant d'administrer des punitions corporelles, moyennant finances... Ces gens "officiaient" dans un pavillon de la banlieue de Vancouver. Ce n'était pas du SM mais ils administraient des fessées plus ou moins sévères à qui en désirait.

Tenaillée par l'envie mais n'osant sauter le pas, j'ai attendu plus d'un an avant de me lancer.

Je désirais recevoir une correction "magistrale", du genre de celles qu'on administrait encore aux délinquantes dans les années 50. La femme a très bien compris mon désir et après avoir longtemps discuté avec moi, décida de la punition et plus particulièrement de son terme: je devrais, toute honte bue, tout amour-propre oublié, la supplier de cesser la punition.

Je fus "convoquée" pour la semaine suivante, ma future correctrice exigeant que je paye d'avance l'équivalent de 300 euros à l'époque. Cela m'a coûté - au sens propre comme au figuré - la peau des fesses ! Nombre de personnes ne venaient finalement pas au rendez-vous...

Après d'incroyables hésitations, je me suis présentée au jour-dit pour recevoir la correction.

La salle de punition n'avait rien d'un donjon médiéval ou d'une cave obscure. C'était un bureau clair et spacieux, seule la "table à fessées" et une collection de strappes et de paddles détonait dans cet intérieur bourgeois. Je dû signer un papier spécifiant que je demandais à être punie. La femme me demanda alors de me déshabiller et d'être "nue jusqu'à la ceinture".

Ensuite elle me fixa sur la table à fessées, les fesses légèrement surélevées... Mes sentiments étaient alors indescriptibles.

Que dire ? J'ai essayé de résister tant que j'ai pu, luttant pied-à-pied... Plusieurs fois, j'ai cru craquer mais mon orgueil et mon amour-propre reprenaient le dessus, jusqu'au moment où j'ai compris avec horreur que je ne pourrais pas en supporter plus et là, comme un barrage qui cède, j'ai lâché... Cris, supplications, hurlements, larmes.

Comme convenu, je l'ai suppliée pour qu'elle arrête, jurant que je ne recommencerais plus...

Je savais - mais je n'avais pas réalisé avant qu'une fois cette humiliation subie - que j'allais encore recevoir vingt coups de lanières "full force".

Enfin cela se termina.

Il me fallu bien cinq minutes pour reprendre mes esprits et descendre de la "table à fessées"... Pour m'apercevoir avec horreur qu'une jeune fille d'une vingtaine d'années attendait, terrorisée, au seuil de la pièce, elle aussi nue jusqu'à la ceinture et tenant à la main sa jupe, ses collants... et sa culotte.

Visiblement, elle allait elle aussi être corrigée. La femme me conduisit dans une petite pièce pour reprendre mes esprits, retrouver une certaine contenance et me rhabiller, un miroir me permettant de constater que mes fesses et le haut des cuisses étaient d'un joli rouge bordeaux...

Quand je suis sortie du pavillon, j'ai entendu le bruit mat de la strappe...

Il m'a fallu des mois pour bien analyser tout ce que j'avais ressenti et j'en ai encore des frissons rien qu'à l'évoquer. Je n'ai jamais recommencé cette expérience qui fut pour moi véritablement mémorable..."
Texte © M.

21 juillet 2011

"Je peux pas, j'ai piscine !"

2447 - "Des marques..."

Pandora Blake avait très envie de se rendre à la piscine, sans prendre garde qu'à la suite de quelques séances bien claquantes, demeuraient sur ses fesses quelques bleus plutôt conséquents que ses maillots de bains - y compris le une-pièce - ne dissimulaient pas vraiment aux inévitables regards... le fameux pouvoir couvrant.

C'est en faisant l'essai qu'elle s'en aperçoit. Quelle attitude adopter ? Plusieurs options s'offrent à elle, développées dans son post. (En anglais)

Et vous, les filles, est-ce que le problème s'est déjà posé ? Les marques intempestives qui mettent du temps à disparaître, passant par toutes les couleurs de l'arc en ciel avant de s'estomper pour de bon ? Des traces de fessée récente impossible à dissimuler à la plage et qui vous contraignent à rester en pantalon, par 40° à l'ombre...

Racontez...

14 juillet 2011

"I do not offer sexual services..."

2432 - "Please note..."

J'en avais déjà parlé en mars dernier, mais c'est le temps des vacances et il est possible que certains lecteurs se rendent en Angleterre cet été. Je serais curieux d'avoir un récit circonstancié de ce qui se passe avec les nombreuses spanking girls référencées sur ce site.

Spankeefinder...

Des filles évidemment tarifées pour ce faire et qui précisent bien à chaque fois qu'il ne saurait s'agir de relations sexuelles de quelque ordre que ce soit.

C'est fessée et puis c'est tout...

Au fond c'est pas plus mal.

Ce genre de... service n'existe pas en France à ma connaissance, ici, on est vraiment dans la tradition britannique de la fessée, ces dames s'inscrivent dans une sorte de jeu de rôle convenu où chacun se doit de jouer sa partition au mieux, sans aller au-delà des convenances.

À la main, à la canne, la tawse ou encore au paddle,

Je suis très intéressé par qui pourra nous donner son expérience du sujet. Et si ce post vous donne quelques idées de rendez-vous avec ces demoiselles, ma foi, tant mieux.

Les filles sont plutôt jeunes et jolies comme cette "beautiful blonde babe" en photo qui est à Londres et prend 300£ pour une session de deux heures...

On en trouve deux sur la liste qui "exercent" aussi en France, notez... Jessica et Lady Louella ("louez-là ?") qui elle est plutôt une "mistress"...

04 février 2011

À la va-vite...

2190 - "Frénésie du désir."

Connaissez-vous aussi ces moments où la pulsion nous entraîne comme un torrent balançant tout sur son passage ? Ces fameux instants de trouble qui l'emportent sur la bonne éducation et la bienséance, quand l'envie de la culbuter, la trousser et la prendre cul nu sur le bureau nous aveugle au point de ne pas prêter attention à l'environnement et aux éventuels témoins.

Pour la fessée, c'est pareil: "même motif, même punition" pourrait-on dire...

Ça date. Mais c'est le seul souvenir qui me revient, d'un coup. J'ai arrêté la voiture dans ce coin tranquille et isolé d'une forêt des Yvelines, une petite route un peu à l'écart où je me gare avant d'entraîner la miss avec la coupable intention de lui empourprer les fesses de la bonne manière.

Pulsion partagée, elle et moi ne regagneront la civilisation qu'une fois apaisés et sortis de la bulle érotique qui va nous prendre une (petite) quinzaine de minutes... Les jeunes gens d'aujourd'hui parlent d'un "quickie" et ça n'a rien à voir avec un fast food.

Quoi que...

Quand nous sommes revenus vers l'auto, il y avait trois autres voitures garées près de la nôtre, deux couples et un type tout seul... Fessée et sodomie en pleine nature - oui, j'ai parfois la libido écolo - ont probablement eu des témoins inattendus.

Vos "instants rapides" sont les bienvenus, mes lapins...
Dessin © Altuna

30 janvier 2011

Back room in London...

2182 - "For the woman in charge !"...

Underling qui est bien nostalgique nous livre sa dernière illustration, toujours F>h, mais cette fois présentée sous la forme d'une fausse couverture de magazine. Le texte accompagnant son post explique pourquoi en détail:

"Allons, fermez les yeux un instant - en fait, non, car vous en aurez besoin pour lire ce post - et imaginez-vous une époque où il n'y avait pas ces innombrables photos et ces histoires de fessées disponibles instantanément d'un simple clic de souris. 

Imaginez une période où il n'y avait même pas de souris connectée à votre ordi. En fait, imaginez-vous carrément sans ordinateur du tout...

Je ne suis pas si vieux, mais je me rappelle très bien de l'époque pré-Internet de l'érotisme-fessée. Je ne vous parle même pas du Minitel... Souvenez-vous des coups de téléphone vers ces foutus numéros surtaxés pour écouter des enregistrements de femmes ménopausées augmentant leur retraite en se faisant passer pour des filles sexy. Et prenant des voix de dominatrices sévères pour faire éjaculer des types haletants de l'autre côté du fil, tout en tricotant une écharpe en laine pour leurs petits-enfants...

(...) Surtout, je me souviens de passages furtifs occasionnels dans l'arrière-salle d'une célèbre librairie de Londres. Là, j'ai côtoyé des compagnons d'infortune, collègues pervers (peut-être certains d'entre-vous parmi eux), chacun tentant soigneusement d'éviter tout contact en attendant avec une impatience à peine dissimulée son tour pour accéder au rayon fessée. 

Et là, enfin, quels trésors sur ces étagères: des exemplaires de Janus, Februs, Blushes, Kane et inévitablement quelques mensuels dédiés pour exacerber ma sensibilité F/M: Obey, Goddess et aussi Viper

Les publications spécialisées ne sont pas bon marché, c'était un crève-cœur de choisir seulement un ou deux magazines que mes revenus d'étudiant pouvaient me permettre d'acheter. Je quittais alors la librairie, mes journaux soigneusement dissimulés dans le sac en papier marron classique, sachant que je reviendrais dès que possible feuilleter ceux que j'avais dû laisser sur les étagères.

Pour ceux d'entre vous qui sont trop jeunes pour s'en souvenir, tout ça à l'air un peu glauque, voire sordide, et c'est vrai à certains égards. Mais vous savez quoi ? Elles avaient quelque chose de spécial, mes petites incursions dans les rayons pornos des boutiques londoniennes. J'en serais presque nostalgique.

Je ne sais pas si ces vieux magazines sont encore publiés et si on les trouve toujours. Est-ce qu'il y a encore un public pour ça ? Est-ce qu'une seule lectrice femme en a jamais acheté ? Difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir un marché et un public pour lancer un nouveau mensuel fessée de nos jours. Je pense que c'est dommage

Alors j'ai imaginé ce que pourrait être ce magazine s'il existait. J'ai entièrement inventé l'aspect de ce numéro de février. Mais j'ai tellement d'idées de rubriques supplémentaires que - faute de place - je n'ai pas pu mettre en couverture, qu'il n'est pas exclu que je réalise un numéro de mars, si vous aimez..."

J'aurais pu écrire à propos d'Union ou d'autres livres et magazines "révélateurs" à peu près la même chose que notre artiste anglais. C'était un temps effectivement où internet ne permettait pas de se "rassurer" en lisant des choses décomplexantes quant à ces jeux que j'avais l'impression d'être seul à pratiquer, ce qui me perturbait pas mal... 

Je m'en suis remis. Et vous ? Des souvenirs de lectures ?
Texte et dessin © Underling

25 novembre 2010

De l'autre côté de la cloison !

2026 - "Ressenti, troubles et internet"...

La fessée, vue par de non-initiés... Jamais simple à "expliquer".

Pour nous qui partageons cette pratique, il faut composer avec un environnement qui parfois nous juge sans complaisance, en nous imprimant une image de "déviants" voire de petits plaisantins. Bref, alors que le SM intrigue, trouble et peut faire peur avec ses rituels, la fessée apparait probablement comme un truc sexuel qui n'a pas l'air très "sérieux"...

Peu importe, ça reste quelque chose que je ne veux pas spécialement partager. À part avec elle, évidemment... C'est bien pour ça que je préfère être certain de ne pas risquer de troubler l'ordre public. Il m'est forcément arrivé de menacer à voix haute, en procédant par périphrases ou même en choisissant des mots plus allusifs et précis, en extérieur: resto, hôtel, café, rue... Mais davantage pour faire vibrer ma partenaire - qui ressent alors un picotement au creux du ventre et pique aussitôt un fard - que pour choquer volontairement les foules environnantes.

Tiens, souvenir d'après petit-déjeuner et avant de sortir en ville, non loin d'une cathédrale...

À quelques mètres à peine de nous, jouxtant la chambre où nous avions dormi cette fois-là, une petite pièce dédiée à un accès internet gratuit pour tous les clients de l'hôtel. Une table, une chaise, un écran et le clavier...

Qui dit gratuit et illimité dit endroit évidemment très fréquenté par les internautes de tout poil n'ayant pas emmené leur portable dans la valise... Or quelqu'un y était justement en train de surfer, lors d'une fessée mémorable que je lui applique sous mon bras puis sur mes genoux (ou l'inverse...) ce matin-là avant que nous ne sortions de la chambre comme si de rien n'était...

Curieusement, plus encore que l'acte en lui-même, au fond vite assimilé, c'est la présence d'un témoin gênant non désiré et assis "aux premières loges" de l'autre côté de la cloison qui lui pose problème.

Ça a suffi à son trouble: "Dis, tu crois qu'il a entendu ?"...

Moi j'en suis sûr. Mais les gens savent aussi garder une forme de discrétion. Juste un regard un peu plus appuyé que de raison, vaguement complice, que j'ai senti dans notre dos (et évidemment sur SES fesses à elle) qui nous a suivi tandis que nous avancions dans le couloir...

Vos expériences m'intéressent. Dans les commentaires ?

30 octobre 2010

Se protéger pour mieux vivre l'histoire.

1980 - "Question sécurité"...

C'est Ana dans un commentaire sur un post récent qui soulève la question, je trouve que ça mérite débat. Pas vous ? Que dit-elle: "En tout cas, c'est pas moi qui paierais ! Trouver des hommes voulant bien fesser une femme ne doit pas être si dur à trouver, si ?

Le plus compliqué, c'est plutôt l'aspect sécuritaire..."

Donc le problème est posé... Comment vivre pleinement son fantasme, sans se mettre en danger, ou du moins en éludant le problème ? La rencontre avec un homme inconnu, de surcroit pour lui montrer ses fesses (sans possibilité d'utiliser ses atouts de séductions purement féminins comme dans une relation dite "classique") est certainement une chose peu évidente pour une femme...

Trouver des hommes à qui ça plaît, oui, sans doute. Mais être sûr qu'on a bien envie de la même chose ? L'univers fessophile est vaste et les désirs, s'ils se ressemblent, ne sont pas identiques pour autant. On peut avoir des envies de fessées, sans que le contexte, si important pour plonger dans le trouble, soit le même pour celui qui vous la donne. Attention, donc !

J'ai souvenir d'avoir été un jour, il y a près de 30 ans, la peur au ventre dans mes rares errances switch chez un monsieur qui s"était proposé de me corriger. J'avais, croyez-moi, balisé le terrain, repéré, prévenu mon meilleur ami de l'endroit où j'allais ("si je suis pas revenu à 18h..." etc) pour l'aspect sécuritaire. Chez lui, ça c'est pas mal passé, sauf la dernière demi-heure où je n'étais plus "là", et lui encore dans son histoire... Je suis resté "finir" la séance par politesse, mais j'étais ailleurs, déjà sur une autre longueur d'onde.

Je vous dis ça pour vous mettre à l'aise. Ça arrive.

Donc l'aspect sécuritaire.

Il y a ici un truc très bien écrit que je vous engage à lire. Mr No qui a rédigé ce "vademecum à l'usage des demoiselles qui veulent se faire fesser" voici quelques années avait décidément tout bon sur ce point précis...

"Soyez consciente qu'une rencontre de ce type ne s'improvise pas: vous allez tout de même confier l'une des parties les plus intimes de votre anatomie aux bons soins d'un étranger ! Une telle démarche mérite assurément prudence et réflexion. Le but de cet article sera donc de vous aider à vous poser les bonnes questions, de vous guider pas à pas afin que cette rencontre se passe dans les meilleurs conditions de sécurité et de plaisir possibles. 

Si vous suivez ces conseils à la lettre, tout devrait bien se passer.  

Vous allez juste devoir vous poser cinq questions primordiales : COMMENT ? QUI ? QUAND ? QUOI ? OÙ ?"..."

Vous avez franchi le pas ? Racontez, mesdames...

18 août 2010

Raymond et son ami d'enfance...

1839 - Un texte clin d'œil, private joke reçu dans la journée par mail. Qui me parle, forcément, puisqu'il s'agit de personnes que je connais un peu... 

Ce texte a été écrit par une fille qui a connu ce Raymond de près.

"On connaît tous un Roger. Appelons celui-là Raymond pour ne pas confondre.

S'il y a bien quelqu'un qui pleure sur la disparition des cabines téléphoniques, c'est ce brave Raymond.

Lieu idéal pour lever de la minette, il ne compte plus combien il a récolté de numéros en roulant autour de ces cages de verre. Le grand trip de Raymond, c'est la parade.

Il a un pote, Raymond, un copain d'enfance à la vie a la mort, enfin peut-être... En vérité, un super faire-valoir pour ses conquêtes: un artiste, plutôt beau gosse, mystérieux juste ce qu'il faut.

Présente bien en soirée, parfait pour un second ou même un troisième rendez-vous, quand tout a déjà été dit, fait et défait (ça c'est pour les illusions de la demoiselle...) c'est-à-dire en fait pour l'empêcher de se barrer trop vite !

Un brin jaloux dudit copain d'enfance, Raymond lui amène donc ses copines, en espérant le faire bicher: "Quelle salope, celle-là ! Suce mieux qu'une pro !"

Il ne fait aucun doute que Raymond sait de quoi il parle. Parfois, lorsqu'il sent son pote vaguement lassé par ce défilé de thon (bah, oui, l'important, pour Raymond c'est la quantité, ca le rassure. Pas tous les jours des canons donc...) Raymond cherche à pimenter le jeu. Il a bien compris que les filles, fallait les troubler, mais comment, ça... Il s'en fout un peu, Raymond.

Sauf pour impressionner son pote.

Dans ces cas-là d'ailleurs, il ne va pas chercher bien loin et reprend un des scenarii que son ami a expérimenté avec une autre. Car oui, un peu bohême et plutôt beau gosse, le copain d'enfance est aussi un brin pervers. Il a donc confié à Raymond un soir qu'il aimait beaucoup donner la fessée, ou encore faire baisser les yeux des jolies femmes. Qu'il lui était arrivé de demander à l'une d'entre-elles, alors qu'ils dînaient dans un restaurant chic, d'aller retirer sa culotte avant de la lui confier discrètement.

Il n'avait pas précisé que la charmante personne avait la taille mannequin et qu'elle était adepte de lingerie fine...

Il eut l'occasion de mesurer la gravité de cet oubli quand Raymond lui expliqua avec force sourires graveleux qu'il venait d'envoyer "Mireille" (pourvue dirons-nous d'un fessier fort imposant) faire la même chose dans les toilettes d'un CourtePaille.

Ainsi, on comprendra que lorsqu'à la pêche au gros, une huître perlée ou un joli coquillage se trouvent perdus dans la masse, le bon copain se fasse à la fois un devoir et un plaisir de l'extraire de là.

Laissant Raymond (vaguement vexé) retourner à ses cabines téléphoniques jusqu'à la prochaine marée.

Juste pour l'anecdote...

L'huître perlée qui n'avait atterri dans le filet que par une erreur de son GPS, le copain l'a épousée..."