La question revient souvent. Et j'aime bien votre expérience, vos opinions sur le sujet...
Donc ?
Peut-on séparer ou doit-on automatiquement faire l'amour immédiatement après une fessée ? Peut-on fesser et en rester là, sans sexe ? Bref, est-ce que c'est systématiquement lié "je te fesse, on baise..." ?
Qu'en disent les puristes de la chose ?
Je dois avouer que chez moi, c'est souvent très lié. Mais il m'est arrivé parfois de faire attendre et de séparer, en allant par exemple dîner au lieu de me laisser aller au rapprochement des corps échauffés, main et cul autant brûlants l'une que l'autre, à la suite d'une fessée magistrale.
Je me souviens d'une correction particulièrement punitive et foutrement sonore (on était en été, fenêtres ouvertes) qui dura un bon moment... et qui, une fois achevée, s'est conclue par un "rhabille-toi bébé, on sort dîner..." qui n'était mais alors franchement pas du tout du goût de mon amie d'alors !
La rouée dûment corrigée et pour un motif tout à fait valable aurait bien voulu calmer ses sens échauffés, dans toutes les composantes du terme, par une continuité immédiate très pornographique à base de jambes en l'air et de levrettes effrénées...
Las, je l'en dissuadai fermement en remontant sa petite culotte sur un fessier cramoisi et dont l'onde de chaleur flatta agréablement ma main elle-même bien meurtrie. Pourtant j'en avais sans doute autant envie qu'elle, mais il m'a alors semblé bon de décomposer l'affaire en deux ou trois temps.
Nous allâmes donc dîner sur le port, (on était sur la Côte) avant de revenir au bercail trois heures plus tard. La voir la soirée durant se trémousser sur la banquette pour chercher une pose assise moins douloureuse pour son cul demeure un de mes souvenirs les plus sadiquement jouissifs dans le genre.
Il va sans dire qu'une fois rentrés...
Photo © Nicola de Luigi
2 commentaires:
Cher Stan,
En théorie, la fessée est un acte, une pratique, un échange à elle seule. Stand alone. Elle n'a besoin de rien d'autre pour exister. Les professionnels de la fessée punitive ne mélangeraient jamais leur pratiques fessatoires avec de l'intime. Pour le quidam aussi, et pour moi qui jouis tant d'être fessée dans l'intimité, il n'est pas besoin d'ajouter quoi que ce soit aux échanges fessatoires pour qu'ils soient satisfaisants. Je peux être fessée, heureuse, sans accouplement immédiat.
En pratique, mon ressenti de femme qui aime la fessée est que je suis extrêmement vulnérable pendant et après une fessée. Et je n'aime pas être à la merci de n'importe qui quand je suis vulnérable. J'ai besoin donc d'admirer mon fesseur et de lui faire confiance pour accepter de soumettre mon postérieur à sa main. De trouver qu'il en vaut le coup. Qu'il est brillant. Intelligent. Empathique. Bienveillant. Il se trouve que mes critères de sélection pour les personnes que j'accepte dans mon intimité sexuelle sont relativement similaires. Je peux donc vous confier que 83,3% de mes partenaires de fessée ont également été mes partenaires sexuels (et 100% des personnes qui m'ont confié leur fesses à claquer m'ont également confié leur sexe à câliner). Ma façon chiffrée de vous répondre !
Cha
Je partage cet avis. Tout dépend des relations entre les partenaires et de la nature authentiquement punitive ou non de la fessée. On peut certes consoler après une punition, mais pas forcement tout de suite après, et punir n'est pas récompenser.
Pratiquant le coaching privé directif, je ne fesse que pour des motifs réels et que des personnes avec lesquelles, même si elles deviennent le plus souvent des amis avec qui je partage d'autres chose, je ne vis pas en couple. Donc il n'y a jamais de sexe à côté de la fessée.
Doumik
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