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24 janvier 2023

Parcours scolaire !

3562 - "Bon sang... Mais c'est de qui ?"

J'aime beaucoup ce dessin très "Semaine de Suzette" issu des romans de flagellation de la collection "Orties Blanches" et très graphiquement daté années vingt (1920 !)... mais je n'en retrouve plus l'Auteur.


Peut-être René Giffey, mais j'ai un gros doute. 

Si quelqu'un en connaît plus précisément la provenance ?

ÉDIT: Merci comme toujours à Mamie Charlotte dont l'érudition en la matière est confondante.

Il s’agit donc effectivement bien de René Giffey illustrant ici "Éducatrice ou la belle vengeance de Lord Howard" (1934) de Joan Spanking (ce nom !) un pseudo d'un des auteurs qui écrivaient ces petits romans destinés à la joie onaniste de ces messieurs ! (et de ces dames, donc ?)

Et on n'aura cette fois plus aucun doute en regardant cet autre dessin extrait du livre mettant en scène... la même institutrice austère !


  Dessins "Éducatrice" © René Giffey - 1934

19 janvier 2023

Avatar 2

3558 - "Question de chromatologie !“

En 2006, je m'étais dessiné un avatar pour le forum de DD dès mon arrivée sur le site de Mr No, un truc à base de ces petits personnages bleus bien connus, en leur offrant une situation BDSM inédite, qu'à ma connaissance, le studio Peyo n'a probablement pas mise en scène. 

Encore que connaissant certains des dessinateurs d'alors comme par exemple François Walthéry, il y a bien du avoir quelques images bien salaces et paillardes avec les personnages, impubliables et grattées sous le manteau ?

Au fond rien de tel pour se défouler à l’issue d'une journée d'encrage du côté bien gnangnan de la série paraissant dans Spirou que de leur faire faire des trucs cochons...

Ce dessin de moi rapidement réalisé, je l'ai perdu depuis. Je l'avais dans mes cartons, mais il n'était pas impérissable, je l'ai paumé ou jeté... 

Et puis j'ai changé d'avatar, mais celui-là reste le premier...

Je ne retrouve sur le net - car les dessins circulent - que cette copie bien moche et très pixelisée de mon dessin d'alors. En le revoyant tout à l’heure sur un site avec cette définition dégueulasse m'a pris soudainement l'envie de le redessiner en plus beau, plus net et surtout mieux gratté. Cest l'image en Une.

Est-ce que Peyo en serait content ? Je l'ignore, c'est juste un clin d’œil. 

Et puis, dites ? 

Les fesses d'une Schtroumpfette, quand c'est bien corrigé ? C'est violet du coup ?

Dessin "Fais-moi la mauve !" © Stan/E. - 2023 

d’après les personnages de Peyo

13 août 2020

Good sound spanking ?

3514 - "Comics USA..."

Un petit tour chez nos amis Outre-Atlantique ?

Histoire de voir que là-bas, durant des dizaines d'années, que ce soit au cinéma ou en BD, la fessée tenait un rôle régulateur essentiel, coupant court aux discussions oiseuses dans le couple quand Madame, forcément, pousse le bouchon un peu loin...

Bref, c'était la norme admise et personne n'y a rien trouvé à redire durant des lustres: quand le dialogue tourne court, une bonne fessée devient passage quasi obligé.

Comme ce que fait Rusty Ryan avec Viper la bien nommée...

Une fois la fessée terminée, Rusty s’éloigne mais menace:  

- "Salut, beauté... Je doute fort que tu nous causes de nouveaux problèmes mais tiens-toi à carreaux, sinon je reviens t'en coller une autre !"

En voilà un qui sait parler aux femmes !
Dessin: “Rusty Ryan“ © Paul Gustavson - Quality Publications - 1949

12 août 2020

Faces cachées...

3513 - “Le fouet à chiens..."

Ont-ils honte, qu'on ne voit pas leurs visages ?

Sans doute pas...

C'est en tout cas une magnifique image d'une facture graphique au trait somme toute un peu différent et proche de la BD qui m'est chère.
Edit: Les images de 1934 sont évidemment en noir et blanc, mais il en existe des versions (moyennement) colorisées plus tard, que voici, la première extraite de la version anglaise sortie chez nos voisins en 1937, probablement là aussi colorisée bien après: 

Image: “À Genoux Esclave” © Wighead - Éditions du Couvre-Feu (1934)

09 août 2020

Dimanche en musique ?

3510 - “Tout pour la musique !“

... Avec ce joli dessin de Georg Erler qui doit dater des années 1920...
Image © Georg Erler (1871-1950)

15 juin 2020

Le batteur vous salue bien !

3497 - “La femme-orchestre !“

Paraphrasant le titre d'un navet d'il y a cinquante ans... "L'homme-orchestre" est incontestablement un de Funès mineur et médiocre, sans intérêt et au scénario insipide uniquement fait pour surfer en cette année 1970 sur la vague de reconnaissance désormais publique de l'acteur, depuis "le Corniaud" et "la Grande Vadrouille", mais peu importe, ce n'est pas le propos.

En voyant cette illustration "kinky", je pensais juste au titre en fait...

“Spanking Cop-Out“...

C'est la couverture d'un de ces innombrables petits bouquins de cul vendus aux States. Celui-ci date de 1971...

Je ne l'ai évidemment pas lu. Celui-ci vaut le coup d’œil pour le dessin de couverture, plutôt insolite...

Une histoire de rythme ? Ça se passe sous le regard envieux des autres musiciens, dans un orchestre un peu spécial, visiblement !

Alors donc attention, mesdames:

Vous sortez avec un musicien ? Vérifiez quand même avant de quel instrument il joue... Si d'aventure le gars est un "batteur", le sens du mot peut prêter à confusion et vos ébats prendre un tour infiniment... claquant !

14 juin 2020

Utiliser les bons arguments...

3496 - “Arguments frappants...“

Ce dessin représente un "Apache" du début du siècle dernier, avant la Grande Guerre, celle de 14/18 qui les décimera et annihilera le phénomène plus sûrement que n'aura jamais pu le faire la police parisienne durant leur "règne" d'une vingtaine d'années.

Le foulard et la ceinture de couleur rouge étaient des marques de reconnaissance.

Ici, c'est sans doute le mac de la fille qui est en train de corriger sa gagneuse, maintenue par un comparse les fesses à l'air. Dans ce milieu de voyous, il existe un code "d'honneur" (sic): en gros, la femme appartient à un homme, c’est son protecteur et son amant, il la défend donc mais... la fesse aussi.

Ou la cogne de manière plus brutale.

Bon, mais ces Apaches ? Les indiens de Paris... Au début du 20ème siècle, lorsque l’on parle des caïds parisiens, on n’a plus que ce nom d'Apaches en bouche, terme venant sans doute des vrais Apaches de Geronimo, des "sauvages sanguinaires" décrits dans la littérature d'alors... La presse qualifie même le phénomène de “plaie de Paris” en critiquant l’impuissance de la police.

Air connu...

Vols, prostitution, meurtres, petits délits, bagarres entre bandes, fêtes la nuit dans les bals-musettes, l’Apache vit souvent en périphérie de la Capitale, dans la “zone” autour de Paris, mais la nuit, descend "terroriser la ville" comme dans "Starmania"... Leur quotidien ? dévaliser les magasins, cambrioler une bijouterie, surprendre les promeneurs attardés et les alléger de leur bourse… Jusqu’au meurtre parfois, s’ils y sont "obligés"...

C’est dans les “Fortifs” entre ville et banlieue que les Apaches se retrouvent pour des règlements de compte ou des rendez-vous clandestins. En signe de reconnaissance entre eux, en plus d'une façon de s'habiller et de ces fameux signes de ralliement rouges, ils sont tatoués avec des phrases comme “Vive l’Anarchie”, “Mort aux vaches”, “Né sous une mauvaise étoile” gravées sur la peau...

Les Apaches sont des rôdeurs, des maquereaux, des cambrioleurs vivant en marge de la société fuyant dès leur plus jeune âge les bancs de l’école pour échapper aux règles imposées. Leur mode de vie: "l'Apacherie" professe le refus du travail ("celui qui travaille est un imbécile !") et un goût affirmé pour le tabac, l’alcool et les filles...

Pourtant en dépit de ce tableau, ces voyous venus de banlieue n’ont pas mauvaise réputation auprès de tous: le petit peuple dont il est issu le plus souvent n'aime pas la police et les soutient assez naturellement... Guignol aime rosser le gendarme, sous les applaudissement du public..

Mais les femmes dans tout ça ? Les filles Apaches ont un rôle au sein du gang et sont prises au sérieux lorsqu’elles donnent leur opinion. Ce qui, avec une société engoncée dans une morale bourgeoise comme un carcan omniprésent, leur confère une liberté qui est loin d'être celle des femmes dites "honnêtes" ! Si on schématise, une Apache se doit d'aider et protéger son homme, elle a du caractère et n’hésite pas à provoquer les hommes dans les bals. Messagère ou guetteuse, les hommes ne peuvent donc pas se passer d’elles...

Mais comme sur le dessin, le couple vit une histoire passionnelle: l’homme tape sa femme, et lui demande de se prostituer pour lui... mais se fait aussi tatouer son nom sur sa peau…
 Dessin © R (?)

03 mai 2020

"Please ! Not so hard !"

3473 - "Friser l'inconscience ?"

L'illustratrice anglaise Paula Russell ou encore Lynn Paula Smith, mais principalement connue sous le nom de Paula Meadows, possède décidément un cursus et un parcours particulier que n'ont pas tous les illustrateurs de genre...

Elle naît au lendemain du second conflit mondial (1949) dans le Kent, suit des cours de dessin dans une école d'art, devient danseuse puis "actrice de complément" pour la BBC, court le cachet dans les théâtres londoniens durant plusieurs années, obtenant même un rôle dans le musical "Hair".

Mais c'est finalement aux USA où elle émigre qu'elle va se révéler, après avoir un peu travaillé pour la télévision américaine... et de devenir une star de films X à la toute fin des seventies...

Revenue en Angleterre, encouragée par son ami Robin Ray, illustrateur de BDSM plus connu sous le pseudo d'Erich von Gotha, Paula entame à son tour à 36 ans (elle en a 70 aujourd'hui...) une belle carrière d'artiste-peintre et d'illustratrice sur les thèmes fétichistes qui lui sont chers, dont bien évidemment la fessée, qui tient une place de choix dans son œuvre...

On notera qu'elle collabora avec les célèbres spanking magazines anglais "Janus" et "Februs" dont elle sera même rédactrice en chef plus de neuf ans, au passage.

C'est d'ailleurs de là (Februs n°39) que provient "Obsession", courte histoire en BD en quatre chapitres parue entre 2000 et 2001 qu'on trouve sur le blog consacré à ces périodiques d'un genre... particulier.

Avec la seconde partie, parue dans le n°40...

La suite à venir dans les deux numéros suivants. Quel suspense !
J'ai traduit quelques cases, pour le fun, mais allez voir la version originale. Le thème, choisi par le scénariste David Harrison ? Ma foi il tient sur un quart de feuille...

"La jeune Jackie fantasme tant au sujet des fessées qu'elle est lasse de s'infliger elle-même dans le secret de cette petite chambre d'étudiante qu'elle occupe dans la maison de sa cousine, qu'elle décide de se confronter avec la réalité. 

Elle envoie donc un mot à son petit copain pour lui dire qu'elle l'attendra, seule et nue sur le lit, attachée à plat-ventre afin qu'il lui administre avec sévérité et sans tenir compte de ses suppliques une fessée magistrale à l'aide d'une tawse qu'elle a spécialement été acheter dans un sex-shop, prenant son courage à deux mains. 

"Au moins 50 coups", écrit-elle, imprudente...

Et à l'heure dite, alors que cousine est au cinéma sans se douter de quoi que ce soit, Jackie attend dans la posture convenue que la porte s'ouvre... Mais alors que son cœur bat la chamade au moment où elle entend des pas dans l'escalier, est-elle bien certaine qu'il s'agit de son ami Simon

Les premiers coups la font hurler..."

Et vous les filles ? Quid de ces rencontres à l'aveugle et de ce fantasme assez répandu d'attendre dans une chambre en position la venue d'un "inconnu" ou presque, venu vous corriger ?

... Quels souvenirs, si vous avez osé et tenté la chose ?
 Dessins © Paula Meadows - Februs

20 septembre 2019

L'impertinente est punie !

3454 - "Vamp de pacotille..."

Tous les lecteurs américains amateurs de comics connaissent Ella Cinders, BD créée par le scénariste Bill Conselman et le dessinateur Charles Plumb paraissant sous forme de strip journalier dans les quotidiens US à partir de 1925 et ce jusqu'en... 1961 !

Il s'agit d'une variation sur "Cendrillon" (Cinderella en anglais), le gentille Ella vit chez sa méchante belle-mère Myrtle (qui ne se gêne pas pour la fesser à l'occasion) et ses deux demi-sœurs, Lotta et Prissie Pill. Lauréate d'un concours de beauté lui permettant de s'établir à Hollywood, elle épouse le prétentieux Patches qu'on voit ici dans une séquence datant de 53 et dessinée cette fois par Fred Fox (qui réalise les strips entre 1950 et 1960) et non Plumb qui avait passé la main...

La sulfureuse Cathy a décidé de se faire le mari d'Ella et lui donne rendez-vous en utilisant un subterfuge pour l’appâter et le séduire, alors qu'elle sait pertinemment que le gars est marié. Patches commence à s'énerver en comprenant qu'il est piégé et alors que la fille, sûre d'elle et de son pouvoir de séduction sur les mâles moustachus, joue les vamps, arrive le père de Cathy !

Ce dernier, voyant sa fille tenter de séduire un homme marié et qui en plus le narguer en le voyant débouler, s'en empare et lui colle une fessée devant tout le monde dans le bar avant de l'embarquer dans sa voiture, où la fille bien qu'humiliée en public et à qui apparemment la fessée n'a pas suffit laisse entendre à son paternel clairement qu'elle ne va pas s'incliner comme ça...

Preuve de plus démontrant que fesser une impertinente apparaissait à cette époque comme une saine réaction virile ne choquant personne, ces strips sont parus dans le supplément familial du dimanche du Los Angeles Times au début des années 50...
Dessin: Ella Cinders © Fred Fox (United Feature Syndicate -1953)

09 septembre 2019

Cendrillon s'en prend une bonne...

3451 - "Faut pas me faire chier quand je téléphone !"

Très jolie illustration pour une nouvelle de Stewart M. Emery parue dans le célèbre American Weekly "A Million for Marty", en février 1938.

Malgré pas mal de recherches, je n'ai pas réussi à retrouver le numéro en question, ni la couverture, ni le contenu, ni le nom de l'illustrateur de cet article dont la signature fait penser à "Ross"...

Mais toujours est-il que le dessin de bonne facture montre un homme qui fesse sa petite amie, visiblement venue l'ennuyer pendant une communication téléphonique, dit la légende :

"(...) Jalouse, elle a continué à lui crier dessus alors qu'il essayait de répondre au téléphone, alors il l'a courbée sur ses genoux et l'a fessée avec sa propre pantoufle !"

Qui n'est pas plus de vair que de verre, hein, ce n'est pas le Prince Charmant, le gars. Et la fille n'est pas Cendrillon non plus de toute façon. Le tout devant des témoins plutôt amusés, voire émoustillés. On sent même une certaine jubilation sur le visage des trois femmes...

Aucune solidarité féminine dans ces sourires "elle l'a bien mérité".

Bon, fesser avec une chaussure à talon (pas très pantoufle sur l'image, hein...) je ne sais pas si c'est très efficace... Mais le dessin, lui... l'est.
Dessin: "A Million for Marty" ©  ? - The American Weekly - Février 1938 

07 septembre 2019

Les fessées mènent à tout !

3450 - "La vie dissolue des ouvreuses de cinoche..."

... Mène à tout, à condition de s'en sortir ! C'est apparemment la morale de ce strip anglais paru dans les années 40 et narrant en 6 dessins le destin d'une jeune provinciale britiche rêvant devant sa vaisselle de devenir une actrice célèbre. On connait ça. Mais à cette époque, pas de télé réalité pour émerger façon Nabilla...

Alors, lasse de faire le ménage, le repassage et la bouffe pour sa famille d'abrutis nombreuse, elle décide un beau jour de se rendre à Londres dans une boîte de prod pour y tenter sa chance, mais là pas de bol, un vieil ami de la famille qui passait par là la surprend avant même qu'elle ne sonne à la porte et la ramène par l'oreille chez elle !

S'ensuit une bonne fessée donnée manu militari par le paternel, lequel a des acteurs une vision, comment dire... ? pas ultra positive et la gronde vertement avant de lui faire comprendre d'une façon sonore et bien claquante pour l'en dissuader. On est loin du Jugnot de "Meilleur espoir féminin"....

Mais la gamine s'en branle et plutôt têtue, finira quand même contre l'avis de papa par dégotter un job... d'ouvreuse dans un ciné de Piccadilly. Bon OK, apparemment assez loin de ses rêves initiaux d'actrice. Jusqu'au jour où un gars la mate dans une salle obscure, elle se rebelle avant de piger que le type en question est un producteur de cinéma qui pour l'attirer lui propose aussitôt un bout d'essai (euh...) Faut dire qu'elle est belle gosse.

... Ce qui fait que comme par hasard quinze jours plus tard, la môme Lilian (qui a dû coucher, avec le vieux, hein, on n'est pas dupes !) entame une belle carrière dans le cinoche et part en train sur la Côte d'Azur jouer les starlettes en compagnie de sa femme de chambre pour tourner son premier film. Un vrai conte de fées. 

Elle est pas belle, la vie ? Quoi, "cynique" ?

J'ignore tout de l'auteur, mais comme d'hab, si vous savez...
Dessins: "From Papa's Spanking to Movie Star in 6 Jumps" © ?

04 septembre 2019

Avec témoin oculaire...

3449 - "Lecture pour l’été ?"

"Journées chaudes". Par ces temps de canicule récente, ça parle...

Paru en 1931 sous la plume de René-Michel Desergy, à qui on doit déjà plusieurs autres titres suggestifs comme "Joues cramoisies", "Sévère éducation" dans la collection Orties Blanches sous la signature pseudonyme de Désiré van Rowel, ce livre est un must du genre.

Les illustrations sont dues au crayon du talentueux N. Carman...

Et notamment ces deux proposées dans ce post, dans lesquelles vous noterez qu'à chaque fois une jeune femme témoin se cache à peine pour observer la punition qui se donne cul nu et avec vigueur, que ce soit à la campagne ou sur un palier en haut d'un escalier d'immeuble...

Et sans se rendre compte que si elle est découverte, elle risque fort de subir la même chose à sont tour. Mais qui sait si au fond, ce n'est pas ce qu'elle souhaite au final ?

Et en bonus, extrait du livre où pour une fois, c'est un garçon qui la reçoit. Le mythe du petit Parisien en vacances à la campagne puni par une robuste paysanne qui s'occupe de son derrière avec un battoir pour l'avoir matée en douce, un peu comme dans "Gervaise", dont on a déjà parlé.

“Je regardais ses cuisses, ou du moins la faible portion de ses cuisses entre les bas et les courts jupons, sans autre curiosité du corps de cette fille. Si, peut-être sa croupe m'eût-elle causé un éblouissement. 

C'est déjà gamin que se fixent les préférences du corps de la femme. J'ai toujours vibré devant une jolie paire de mollets, une attache de cuisse parfaitement satisfaisante et mes désirs de flagellation sont souvent nés de la vision d'une croupe mobile sous une robe d'intérieur ou un manteau de rue qui en épousent bien les formes rondelettes. 

Clairette remarqua quelle dînette de plaisir faisaient mes yeux gourmands. Elle savait ses jupons courts, mais doit-on se gêner avec un gars, même de Paris, que l'on fesse et refesse sur son derrière à l'air ? Elle se tourna pour me faire face.

- "Viens donc un petit peu ici, gars !" Solidement campée sur ses jambes à demi-écartées, elle me ploya la tête en avant d'une seule main et m'enserra entre ses cuisses à la hauteur des oreilles. Sa chair chaude m'adhérait aux tempes, j'en respirais le parfum de fille soignée - Clairette vivait dans l'eau comme un canard aussi souvent qu'elle le pouvait - sans rien sentir de mon déculottage qui était en train de s'opérer. 

Un coup de planche sur les deux fesses à la fois me tira de mon capiteux engourdissement. Une planche humide qui avait, en la meurtrissant, collé à ma peau. Les cuisses de Clairette me serrèrent comme un étau en réflexe à la violente secousse que je donnai de tout mon corps. Flac ! le bois se replaqua de toute son humidité sur mes fesses. C'était une main gigantesque et dure qui me causait à chacun de ses contacts une démangeaison intense et m'endormait la croupe. J'étais, sous ces coups, incapable de contracter mes fesses: quoique me piquant, elles me semblaient chair morte. Ma peau était battue avec régularité et par larges plaques. 

Il m'était impossible de crier, les cuisses de ma correctrice étaient serrées à bloc autour de ma tête me rendant aussi sourd et aveugle. Les fesses battues et rebattues, lorsque se relâcha l'étau de chair, mon premier mouvement fut de porter mes deux mains à mon derrière qui me semblait peser plusieurs kilos. 

Il était brûlant et moite. 

Clairette riait de mes grimaces involontaires, de me voir lourdement tenter de marcher, tenant encore à la main son humide battoir de lessive avec lequel elle m'avait donné cette correction en plein air et qui compta parmi mes meilleures...“
Texte: "Journées chaudes" © René-Michel Desergy - Orties Blanches 1931 
Dessins © Carman

03 septembre 2019

Sentence pour toutes ?

3448 - "Levez la main droite et dites "je la fesse"..."

Au moment où on parle très justement enfin haut et fort des violences conjugales faites aux femmes, et sans évidemment faire l’amalgame entre un jeu sexuel entre adultes consentants et ces horreurs condamnables, il est toujours intéressant de regarder en arrière pour comprendre d'où on vient, avec ce petit dessin paru dans la presse au cours des années 40, aux USA. Un dessin humoristique dans la veine de l'époque juste après-guerre qui démontre un état d'esprit d'alors patriarcal bien différent de notre façon de voir et des mœurs actuelles, c'est clair. Une sorte de justification morale très limite mais acceptée alors, qui fera à raison hurler les féministes, évidemment. Et les gens en général...

Car la légende sous l'image dit:

"Savoir s'il est judicieux qu'un homme administre la fessée à sa femme continue de faire l'objet de nombreuses discussions. Nos experts en chevaux et femmes (sic) se sont toujours opposés à cette méthode. Cependant, chaque fois qu'une telle opposition a été exprimée, nous avons aussi entendu en parallèle un certain nombre d'épouses qui croient dur comme fer en ce type de discipline. 

Il n'y a pas si longtemps, une femme fut traduite en justice à Vancouver (Colombie-Britannique - Canada) accusée d'ivresse sur la voie publique et le juge l'a condamnée... à être fessée par son mari ! 

La sentence a été exécutée. De nombreuses voix de femmes se sont alors élevées pour exprimer leur indignation à travers tout le pays... Cependant, il a été rapporté récemment que la femme fessée sur ordre de la cour n'avait plus bu depuis et était devenue une femme modèle..."

Légende, fake journalistique ou réalité, ce fait-divers canadien rapporté par E.V. Durling, célèbre chroniqueur d'alors qui rédigea ces quelques lignes en 1945 est impensable de nos jours. La décision de justice, principalement... 
Image © ?

02 septembre 2019

German Holidays !

3447 - "Devant témoin..."

Vacances en Allemagne ? Mais que ça à l'air sympa...

C'est une image datant des années 70/80, parue dans un de ces journaux anglais dédiés à la fessée qui pullulaient à cette période.

Februs, Janus, Fessee, Roué, Blushes ou encore Kane pour ne citer que les plus connus. J'ignore si cette abondante production illustrée de dessins et évidemment de photos existe encore...

Dans ce long texte, Julie, jeune Anglaise en vacances dans une famille allemande, surprend Margrit sa correspondante se faire punir dans sa chambre à la porte restée entrouverte, par un professeur particulier plutôt sévère...

Bien entendu, ce sera vite son tour. Comme sur l'image.
Image: "German Holidays" © Janus #24

25 août 2019

"Harder ! I deserve it ! *"

3444 - "Cent dollars pour une fessée !"

Le site Chicago Spanking Review ne se contente pas de recenser depuis des années dans ses pages tous les dessins extraits de comics et parus aux USA depuis les années 30 concernant la fessée...

Il développe, cherche des informations sur les auteurs, avec des explications toujours intéressantes et détaillées. Comme pour ce dessin intitulé "Venus" que j'avais trouvé et archivé depuis un moment, dans une définition très basse, avant de mettre la main sur un scan infiniment meilleur. et d'en apprendre un peu plus. Donc privilégions l'image.

Pour les détails et d'autres extraits, allez lire ici.
Sinon, même sans parler l'anglais, suffit de savoir que la brune Della, journaliste au journal "Beauty", cherche à savoir qui est Venus, cette jeune femme inconnue qui vient d'accepter un poste d'éditrice, devenant sa patronne de fait, et tente d'avoir des infos sur cette mystérieuse blondasse en payant deux privés.

Sauf qu'elle ignore à qui elle a affaire... Sa petite tentative d'espionnage avorte et se retourne contre elle à la fin !

Visiblement, pas pour lui déplaire ("Harder" veut dire "plus fort !"), tout comme pour les deux détectives qui finalement gardent les $100... pour fesser une cliente qui le réclame.
(* "Plus fort ! Je le mérite...")
Dessins © George Klein - (Venus #2 - 1948)

"For lovers only" !

3443 - "Une seule réponse..."

Extrait du comics pour midinettes "Charlton", avec sur cette planche un exemple du machisme tel qu'il était compris dans les années 70...

En gros, la fille se comporte mal (en clair elle se laisse draguer par un autre gars) et son fiancé se charge de rappeler aux deux qui c'est Raoul !
Coup de poing dans la gueule pour le rival qui évidemment fuit sans demander son reste et ensuite bonne fessée pour la fille qui évidemment (air connu) jure ses grands dieux qu'on ne l'y prendra plus !

Et le gars, naïf ou crédule, qui pardonne !

Jusqu'à la prochaine fois ?

24 août 2019

Autocuiseur...

3442 - "En êtes-vous adepte ?"

Cette petite demoiselle dessinée par le génial Fontana (Léo Fontan 1884-1965) au début du XXème siècle semble follement s'amuser. Mais toute seule, avec le miroir comme seul témoin.

C'est un peu triste cet "onanisme" fouetteur, non ? Mais c'est aussi une façon de se tester et d'éprouver secrètement sa résistance. Jusqu'où ? Mystère. Est-ce qu'à la première douleur, elle arrête illico ou bien ose-t-elle aller jusqu'aux rougeurs les plus sombres ?

Et probablement avons-nous tous essayé en secret de voir "ce que ça fait", au moins une fois ? (moi oui...) 

Alors vous me voyez venir, question:

- Mesdames mesdemoiselles êtes-vous partisanes ou adeptes de l'auto-fessée ? Et avez-vous tenté la chose ?

Si oui, où, quand comment, des détails. Et des raisons... de le faire.
Dessin © Fontana

23 août 2019

Et à l'heure ou les chats sont gris...

3441 - "Elle défie leur code moral !"

Enfin ça, c'est le pitch en haut du livre. Superbe illustration par ailleurs sur un sujet on ne peut plus scabreux.

... Mais c'est le lot de tous ces petits bouquins de gare des années 50 à 70, qui mettent en scène des filles toujours à moitié nues aux prises avec des tortionnaires redoutables et sadiques, ici du KKK, mais qui peuvent aussi bien être issu de la Russie rouge, du Congo ou de l’Allemagne nazie pour le plus grand bonheur des lecteurs qui s'en délectent...

J'imagine que pour cette couverture explicite, la petite demoiselle sur le point d’être fouettée comme l'étaient les esclaves dans les plantations de sinistre mémoire a dû flirter avec un étudiant noir... Voire plus.

Ce qui au moment de la parution en 1950 de ce "Pulp Fiction" de Hart Stilwell (1902-1975) auteur texan bon teint, est effectivement encore une faute de goût a minima mais une imprudence de taille qui peut coûter cher dans un état sudiste ouvertement raciste.

Revoyez donc le terrifiant "Mississipi Burning" d'Alan Parker pour vous en convaincre, si besoin était...

Bref, le simple fait pour une fille blanche de s'afficher avec un noir suffisait à attirer la colère des suprémacistes et leur sordide vengeance...  

Campus Town, c'est le titre de ce roman sur la politique et l'amour dans un campus alors que règne l'ordre moral imposé par le Ku Klux Klan pendant les années 1920. (la fille me semble dessinée très "années 50" par contre. Seule la voiture dont on aperçoit les phares en arrière-plan peut justifier la date...)
Illustration de couverture © Earle Kulp Bergey

22 août 2019

Du bon usage des verges !

3440 - "Un claquement dans la nuit !"

Oui, on sait, "la main", tout ça...

Mais je reconnais depuis trois années un certain attrait - en s'en servant avec parcimonie - pour quelques objets, en parallèle avec les plaisirs purement manuels que je professe... (hihi)

On laisse de côté la fameuse strappe "London Tanner", achetée par elle dans un excès d'optimisme béat et qui se révéla à l'usage trop lourde avec comme résultat des bleus et des marques disgracieuses, tout en nous éloignant du but recherché. Lequel demeure quand même avant tout ludique et partagé, autant dans le plaisir que dans l'excitation des deux...

Le trouble est là, intellectuellement, mais dans les faits c'est un ustensile que je trouve par trop brutal. Et elle aussi. On laisse dans le tiroir et on ne s'en sert, de façon dissuasive, plus guère que dans une forme d'évocation menaçante...

Le martinet par contre est très apprécié, (merci Waldo !) ainsi qu'une bande de cuir issue d'un large ceinturon (4,5 cm) dont la boucle a disparu depuis belle lurette mais que je n'avais pas jeté, le conservant pour la qualité, l'odeur musquée et son épaisseur parfaite, avec sans doute une petite idée derrière la tête et bien m'en a pris : il m'arrive de claquer ses fesses avec car cette courroie trouve grâce à ses yeux... et donc aux miens.

Et puis la verge, faisceaux de tiges ou de branches...

Ces dessins de Malteste, mon dessinateur favori dans le genre, attestent, si besoin est, que ça fait partie de l’arsenal punitif propre à troubler plus d'une vilaine.

Et je vais sans doute y revenir, une fois l'objet confectionné par mes soins, grâce aux conseils avisés d'Ana...
Images © Louis Malteste

20 novembre 2018

Matée par le fouet... ? Eh bé !

3406 - "Au cœur des années 30..."

Énormément de livres sur “la flagellation passionnelle“ comme on disait alors, sont parus entre le début du XXème siècle et la Guerre de 39-45... Ensuite, le genre s'est bien perdu, la censure est arrivée et il a fallu attendre les années 70 avant de voit refleurir en librairie des fac-similés de ces petits livres licencieux, tournant tous autour du même sujet: la fessée...

En voici un exemple au titre évocateur, “Matée par le fouet !“ Ah, on ne reculait pas devant les images fortes... Tiens, à propos d'images, le livre est illustré par Herric (Chéri Hérouard - 1881-1961) un maître en la matière, sans doute mon préféré avec le talentueux Louis Malteste...

12 illustrations hors-texte que je vous propose dans ce post. On est un peu au-delà de la fessée...

 

Le livre est écrit par un certain Jean Martinet, évidemment un pseudo de plus, déjà auteur d'un autre livre au titre flamboyant

"Venez ici qu'on vous fouette !".

Ah il ne reculait devant rien l'ami Jean... Sur la couv également dessinée par l'incontournable Hérouard, un homme avec sa petite moustache d'époque à la Adolf est en train de claquer à tour de bras une malheureuse fille soulevée de terre qui gite en cadence ses gambettes et grimace de stupeur et de douleur en recevant une bonne fessée qu'on imagine amplement méritée...

Revenons à "Matée"... Le plus drôle, c'est dans l'avertissement au lecteur contenu dans le livre où il disserte carrément sur le conformisme... des autres auteurs de cette littérature équivoque.


"Mais tous les romanciers de la flagellation ont recours à des procédés désolants: évocation de temps révolus ou de nations aux mœurs soi-disant différentes, enlèvements, séquestrations, ou autres aventures rocambolesques. Ceux qui ont le souci de se maintenir dans les bornes d’une vraisemblance relative et ont prétendu raconter des scènes de la vie moderne, n’ont pu réaliser que des œuvres fades qui laissent le lecteur insatisfait."

Martinet propose donc du coup l’un des très rares romans d’anticipation du genre, qui se déroule en 2030, époque bénie durant laquelle le mâle moyen a recours aux châtiments corporels par réaction aux excès de cette indépendance outrancière qui caractérisa le XXe siècle. Quand même visionnaire, le gars ! Même il n'avait pas prévu Weinstein ni le retour de bâton "me too"...


Dans son livre, en 2030, il est donc désormais “normal“ de corriger les derrières féminins en public, que des gouvernantes fessent avec vigueur les filles impertinentes, que des employeurs châtient les secrétaires (mais que font les syndicats, bordel !), que les maîtresses de maison punissent leurs domestiques...

Les tenues vestimentaires et le mobilier, à en juger par les dessins réalisés par Hérouard, ne se distinguent pourtant guère des années 1930 durant lesquelles le livre fut écrit.

Une curiosité...
"Matée par le fouet" - Dessins © Chéri Hérouard