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19 juillet 2023

Faire travailler l'imagination...

3579 - "Surprise !"

Une simple image, la même pour tous, peut nous évoquer autant d'histoires que de gens qui la voient, selon qui nous sommes, nos différences, notre passé, notre culture, nos troubles... Bref chacun sa façon de voir !

Quand il s'est agit de dessiner, l'inspiration était là, mais que raconter derrière ? 

Qui sont cette femme en mauvaise posture et cette autre femme en tailleur debout devant qui la regarde être corrigée ? Qui est cet homme ? On peut partir dans plein de directions et laisser l'imagination nous nourrir, c'est vrai... En clair, qu'est-ce que vous raconteriez VOUS, à partir de ce simple dessin ?

Et en option... Avez-vous déjà fessé ou reçu une fessée (selon ce que vous vivez comme "rôle"dans ce domaine) devant témoin ? Fantasme ou réalité ? 

Si ça vous inspire, racontez ! Je mettrai des bulles/légendes sur l'image ensuite.

Image: "toute honte bue" © Stan/E. - 2023

02 juillet 2020

Atteindre son Graal !

3504 - “Le fruit défendu...“

Dans ma série "elles existent et m'envoient leur images pour être dessinées" à ma façon (souvent avec les fesses rouges, il est vrai...) comme je le fais désormais depuis quelques semaines à partir d'images personnelles, pour éviter les images du net... et je ne sais pas pourquoi, mais en recevant l'image qui m'a servi de base pour l'illustration, j'ai tout de suite imaginé Eve et la pomme. J'avais même dessiné un serpent, c'est dire si j'étais dedans...

Cette femme, appelons-là “SombrEve“... qui sort de sa douche veut à toute force goûter au fruit défendu, fusse au prix de punitions exemplaires pour oser transgresser les interdits ! Du coup je l'ai imaginée debout sur son divan-lit tentant à nouveau d'attraper cette pomme symbole très rouge qui la nargue, comme suspendue sur un papier peint d'arbres stylisés au-dessus de son lit, place des ébats et des plaisirs.

Des douleurs aussi, ses fesses rougies en témoignent...

Je remercie au passage la dame qui avait pris cette photo d'elle dans sa salle de bain et a hésité à me l'envoyer, pensant que ça ne m'intéresserait pas... de m'avoir permis avec elle pour une fois de sortir des silhouettes idéalisées par une mode dictatoriale qui tendrait à nous faire croire que toutes ces filles retouchées dans les magazines par Photoshop existent et seraient la norme à suivre, au prix parfois de douloureuses remises en question...

Même nous dessinateurs avons souvent tendance à représenter des femmes comme autant d'icônes hypersexualisées, parfois très éloignées de la féminité telle qu'elle est dans la "vraie vie"...

Les femmes que je crois dans les salons se plaignent souvent de ne pas s'y retrouver, avec leurs qualités mais aussi leurs "défauts physiques" parfois très émouvants, qui les rendent humaines et vraies. Authentiques et pas bimbos pour gamins onanistes.

Un auteur de BD comme Régis Loisel dessine dans ses albums des femmes "de la vie" avec leurs rondeurs, leurs hanches et leurs complexes, tend à leur permettre d'être représentées pour une fois comme elles sont et non pas comme les hommes les imaginent. Lisez donc "Troubles fêtes"... 

Pas de fessées, mais des corps féminins... 
Dessin: "Les fruits rouges" © Stan/E. - 2020 
Modèle: Sombrelle

23 juin 2020

La Dame au coin...

3502 - "Tout part d'un petit livre...“

Après le post récent évoquant “l'éloge de la fessée“ de Serguine - dont j'ai raconté plusieurs fois ici depuis 14 ans à quel point il avait été un tournant, bien que profondément ennuyeux à lire - voilà qu’une lectrice réagit à son tour, en me confiant une histoire très personnelle en rapport avec l'ouvrage, décidément déclencheur libidineux de bien des envies...

Le sien n'avait certes pas la jolie couverture rose de l'édition originale, très démonstrative, mais montrait quand même une belle paire de fesses. Certes en noir et blanc...

Un soir, le compagnon de Pom lui envoie par SMS l'injonction de se préparer comme il convient et de se rendre toutes affaires cessantes dans un hôtel de la ville afin d'y accoster un inconnu, dont le signe de reconnaissance sera ce fameux livre...

Mais écoutons-là plutôt:

"(...) Entrer dans l’hôtel, me diriger vers le bar et me présenter à la personne qui aura déposé devant lui sur la table basse un livre dont je ne connaissais pas l’intitulé, mais au titre pour le moins évocateur… “L’éloge de la fessée“ ! Puis, manteau ouvert, jambes écartées, mains symboliquement réunies dans le dos, me présenter ainsi à haute et intelligible voix en lisant le titre de ce livre, posé là, devant moi: 

"Je suis venue à vous pour rendre hommage à “l’éloge de la fessée“..."

Séquence émotion car il y avait du monde tout autour de nous et la serveuse semblait m’attendre pour pouvoir enfin prendre la commande de mon hôte, confortablement installé et particulièrement amusé par ma prestation..." 

Bon, je vous épargne les détails, il se trouve que l'inconnu n'en est pas vraiment un et qu'il s'agit ici d'un petit jeu libertin. Son compagnon arrive, la dame de "l'inconnu" aussi... Ils trinquent ensemble dans ce bar d'un grand hôtel toulousain.

"(...) Ainsi donc ravis d’être réunis tous les quatre, miss Monalisa s’empressa de remettre à Maestro ma spatule de cuisine en bois (...) dont la gravure laissait inconsciemment augurer le thème de la soirée: "Maestro, la fessée, j’adore !" 

Le second de ses préceptes étant "Le Plaisir ne vaut que s’il est partagé", en complice avisé, Maestro remit donc à notre hôte cette fameuse spatule de cuisine en bois, en lui demandant d’en faire bon usage...

Après l’avoir attentivement regardée et manipulée, amusé et fier de ce témoignage de confiance et sans autre forme de considération, il me demanda de me lever et de le suivre. 

Ce que je fis avec beaucoup de zèle, très excitée et curieuse de ce qui m’attendait. 

Arrivés au quatrième étage, nous nous sommes retrouvés devant un petit canapé et un pouf placés dans le couloir de l’hôtel. Spatule à la main, Monsieur m’ordonna de relever ma jupe, de baisser ma culotte à mi-cuisses et de m’agenouiller sur le pouf, bien cambrée. Ce que je fis avec empressement, fermant alors les yeux, dans l’attente de mon châtiment bienheureux... 

(...) Fière et revêche alors que les coups commençaient à porter et brûler mon séant, je demandais à ce que l’intensité augmente et continuais à compter. J’avoue avoir serré les dents pour arriver aux quarante coups de ma spatule préférée...

(...) Une fois administrés, je baisais la main de Monsieur; lequel, satisfait de mon comportement et de mon zèle, m'ordonna néanmoins d’aller me mettre au coin un peu plus loin, afin de prendre une photo de mes fesses rougies. (d'où le dessin, donc...) 

Après m’avoir laissée languir quelques minutes au coin et au risque de me faire surprendre dans cette situation aussi incongrue qu’indécente, nous sommes allés retrouver nos compagnons respectifs sitôt après... Et pour l’anecdote, sachez que ma complice du jour s’est vue infligée quelques instants plus tard... exactement le même châtiment !"

Merci pour ce témoignage personnel que je me suis amusé à illustrer à ma façon.
Dessin: "La dame au coin“ © Stan/E. - 2020
Modèle: Pom O De Maestro (by courtesy of)

21 juin 2020

"Et elles vous sucent, aussi ?"

3501 - “En apparence...“

Il m'arrive de temps à autre, à l'adresse en haut de ce blog à gauche sous le titre (pour les étourdies) des mails envoyés par des lectrices qui ont aimé (ou pas...) tel ou tel post et souhaitent me le faire savoir sans nécessairement passer par le biais des commentaires.

Mon 3350 posté il y a quatre ans dérivait en droite ligne d'un de ces mails, dans lequel une demoiselle ayant renoncé à créer son propre blog m'avait répercuté... le contenu de qu'elle comptait publier ! Un détournement amusant sur les héroïnes des films d'animation Disney fessées...

J'avais donc rédigé le billet avec les images et quelques extraits de son message qui ne me semblaient pas prêter à confusion.

Ce qui l'avait fait sourire, en le découvrant. Elle m'avait alors envoyé un second message, très joliment rédigé avec beaucoup d'humour... et une petite pointe de reproche...

Ainsi qu'un très sexy gif animé que je vous mets en Une, provocation supplémentaire envoyée sous le titre  “Et elles vous sucent, aussi ?“
(au passage, non mademoiselle. Désolé...)

3350 ? Joli post, sourire... 

Mais que lis-je, mes maux doux discrètement susurrés dans votre boite mail ainsi exposés aux yeux de tous ?! Je devrais m'offusquer que vous dérogiez aussi cavalièrement à la discrétion de la correspondance privée, mais je ne peux m'empêcher d'en éprouver une petite pointe de trouble qui titille un secret fantasme d'exhibition forcée, pas du tout assumé et jamais avoué, qui m'aiguillonne le désir... 

Je me vois donc dans l'obligation de vous adresser les reproches de principe quant à votre muflerie et autres noms d'oiseaux, à seule fin que mon acrimonie réveille votre libido fantasmatique moribonde et suscite en vous l'envie irrépressible de réagir tel ce Monsieur, avec la juste dose de fermeté et de brusquerie propres à inspirer aux demoiselles invectives respect et regrets !

Cerise sur le gâteau : que cette fessée au débotté s'achève sur une hussarde sodomie en guise de point d'orgue punitif ! 

Mademoiselle Sage (en apparence)...“

Las... Je n'ai plus jamais eu de nouvelles !

07 juin 2020

Elle m'était très attachée...

3493 - "les menottes de la Madeleine..."

Cette nuit-là, Claire m'avait demandé soudain au détour d'une phrase “de l'attacher au radiateur“, tout en rigolant nerveusement, mais un peu trop fort pour être honnête.

Je l'ai regardée sans rien dire avec un petit sourire amusé et surpris.

Il y avait là une vraie demande à peine masquée de quelque chose de trouble. Le dire en utilisant l’humour et le rire était de sa part une manière à peine détournée de me faire passer le message que oui, elle en avait vraiment envie... Bon évidemment pas de se retrouver liée au radiateur, simple image issue d'une expression populaire, mais bel et bien d'être entravée pendant nos ébats...

Deux mois plus tôt, on avait été en couple dans un sex-shop près de la Madeleine avec l'impression de braver un interdit sociétal et en étions ressortis avec une paire de menottes rouges en cuir, histoire de ne pas repartir les mains vides.

Un jeune Viet affalé derrière un comptoir surchargé de cassettes vidéos et de godes de toutes les tailles et de toutes les couleurs avait pris mes billets et rendu la monnaie sans nous regarder, avant de les mettre dans un de ces fameuses petites pochettes plastiques noires à petits points dorés se voulant anonymes, mais identifiant le client encore plus que s'il avait eu imprimé le logo du magasin...

En rentrant chez nous rue de Boulainvilliers, on avait un peu joué avec comme des gosses, sans réelles convictions, avant de les ranger dans un tiroir de la table de nuit pour ne plus jamais s'en servir.

Mais ce soir-là, la belle Claire était très excitée...

C'était notre première nuit à Plaisir dans la maison qu'un ami nous avait demandé de garder parce qu'il était en Asie durant deux mois et ne voulait pas laisser sa belle villa sans surveillance tout ce temps... Et dans ce lieu inhabituel et nouveau l'ambiance est devenue très érotique...

Nous avons alors entamé une sorte de jeu de rôle avec elle en esclave dévouée et moi en maître "sévère mais juste".

Injuste, en fait... Car après une bonne fessée, Claire a gardé les mains attachées tout le temps du jeu et on est même sortis un temps dans le jardin pour l'attacher à un pommier, quasi à poil avec juste sa culotte et des escarpins vernis, les bras levés. La brave voisine d'en face qui prenait l'air à la fenêtre est rentrée aussitôt, sûrement choquée de nous voir rejouer ainsi à quelques mètres d'elle et en pleine nuit une version très personnelle d'Adam et Eve !

Mais allez savoir pourquoi, on ne les a jamais réutilisées et d'ailleurs je les ai oubliées dans la table de nuit, au grand étonnement de mon ami les découvrant à son retour. N'en ayant pas l'usage, il les a données à un de nos copains qui voulait "tenter des trucs nouveaux", selon ses dires...

Je ne suis pas fait pour le bondage...
Dessin: "Des bracelets rouges sang" © Stan/E. - 2020
Modèle : ...

18 avril 2020

Ta voix peut tout...

3461 - "Mes lectrices ont du talent, suite..."

Nouveau texte très court mais senti, reçu par mail.

Pas de moi, donc, mais universel quand on a la passion chevillée au corps... et que vous pourrez sans doute adapter à vos propres émotions avec des résonances toutes personnelles.

Autour de la voix, celle de celui qui impose, qui dirige. Ludique et passionnel.

C'est important une voix. Si elle ressemble à celle de Donald Duck, si vous avez une voix de fausset vaguement ridicule, c'est sans doute un peu plus compliqué. On ne choisit pas.

Mais si votre module résonne avec des accents graves de mâle et des basses viriles bien prononcées, une voix de ventre venant de loin plutôt qu'une voix aiguë, de tête... Alors vous avez toutes vos chances et tout est possible.

Marielle ou Lavoine, quoi...

Ta voix...

“Elle exige, elle me guide, elle me gronde...

Me susurre des mots à l’oreille quand je suis allongée en travers de tes genoux ou que tu es sur moi ou sur mon dos... Elle oscille entre sourires, douceur et fermeté avec des mots sévères pour m’amener sur tes genoux. Que tu me fesses sans concession, méthodiquement...

Mon cul garance et brûlant, je finis par te laisser entendre la mienne qui fait ses aveux...

Tu attends la fin...

Puis plus tard, tu plonges en moi et mon cul qui t’accueille en maître et propriétaire. Mon derrière brûlant et écarlate contre ton bas-ventre et ta virilité... Tu es à moi, je t’appartiens, on se possède et enfin nos voix, nos gémissements et nos cris jaillissent à l'unisson de nous...“
Texte © YaëI
Image © Arrufos Belmiro de Almeida - 1887

05 avril 2020

Gérer le tabagisme dans le couple ?

3460 - "Mes lectrices ont du talent, le retour..."

Mes ami(e)s... On est confinés mais positivons: il paraît que notre libido, au lieu de se mettre en berne, s’extériorise et s'exacerbe dans nos couples...

Être ainsi à la maison 24 heures sur 24 inciterait selon une étude à s’occuper autrement. Et le sexe y tient une part importante. Mais quand on est seul ? Quand on ne peut plus baiser alors qu'on en rêve, écrire devient le refuge pour extérioriser nos envies et lâcher du lest. L'écriture est une soupape...

Témoin cette petite nouvelle de quelques lignes, envoyée ces jours-ci par une lectrice attentive du blog qui est quelque part dans le Midi et s'y ennuie, en solo...

Écrire donc ? Confinées ou pas, mes lectrices sont toujours en verve quand il s'agit de partager des choses. Vraies ou fausses ? Peu m'importe finalement que tout ceci soit inventé, possède une part de réalité ou bien carrément soit une histoire vraie à peine adaptée.

Je ne peux que vous engager à m’envoyer vos textes à votre tour mesdames, mesdemoiselles... Histoire de passer le temps et s'amuser un peu en ces temps moroses de confinement qui se doit d'être strict...

Les vraies fessées seront pour plus tard. Après. Si on en sort.

L'ATTENTE...

"C’est un fait: je suis trop nerveuse ainsi qu’anxieuse et sanguine et je fume trop, bien que nettement moins qu’avant...

Fred déteste la cigarette, sa nuisance pour la santé, son odeur désagréable et comme il porte des lentilles, le fait que "ça lui irriterait les yeux". Alors lorsque nous sommes ensemble, je tente au maximum d'utiliser ma cigarette électronique pour ne pas l’indisposer.

... Mais j’ai toujours quelques cigarettes planquées dans mon sac à main, "au cas où..."

La dernière fois ? C'était lors d'un week-end en Suisse au Grand Hôtel du Lac. Je me suis faite prendre après le dîner à fumer en douce et il m’en a beaucoup coûté... Une fessée cuisante et expresse à deux pas du restaurant où nous venions de dîner, puis toute la nuit dans notre chambre. 

Donc mon paquet de cigarettes est dans mon sac à main dans une poche fermée avec deux joints roulés dedans. Quand je ne tiens plus, je trouve un prétexte pour aller tirer une bouffée ou deux sur une cigarette. Ce soir-là après notre repas en amoureux, tu me dis que tu sors boire un verre avec un ami. Et que tu rentreras plus tard dans la soirée. Dans notre chambre en ton absence, je regarde la télé en t'attendant, tenant une bonne heure avant que l'envie n'emporte mes bonnes résolutions au loin.

Une envie irrépressible de fumer de trop et je décide d’enfiler un trench-coat sur ma nuisette, chaussant en hâte des escarpins,  puis de descendre dans le parc attenant à l'hôtel... Arrivée dans le hall, pas un chat à l’horizon... Je sors dans le parc, ouvrant mon sac à main, je prends un joint pour en tirer une bouffée avant de passer à la cigarette que je savoure, en me décontractant...

Un jeune homme passe à côté de moi pour entrer dans l’hôtel et me sourit. Le gars a l’œil qui pétille et naïve, je me demande bien pourquoi... Peut-être veut-il une taffe mais je comprends à son regard lubrique sur mes jambes et ma poitrine qu'en fait, c’est autre chose qui l’intéresse. Moi.

“Ne perdons pas de notre temps, le mien est précieux. Pas intéressée. Bonne soirée !"

On a l’impression que je viens de l’empêcher de rentrer dans un magasin de jouets en le giflant en plus pour la peine. 

Son regard se fait méchant: Il crache alors: "Ouais bonne soirée, salope !" Estomaquée par l'agressivité mais combative comme à l'accoutumée, je rétorque "la salope t’emmerde, connard ! Et même si j’en étais une, ce qui me regarde, je risque pas de devenir la tienne !"

Après un dernier regard méprisant, le mec se barre enfin. Rendue nerveuse par l'incident, je fume le reste de ma cigarette rapidement... Sauf qu'en relevant les yeux je te vois te précipiter sur moi, rouge de colère et l’œil sombre. 

"Quand le chat n’est pas là les souris dansent ! Tu sais pertinemment que je ne veux pas que tu fumes parce que c’est mauvais pour ta santé, que ça pue et surtout que ça m’indispose... As-tu fait d’autres bêtises ? As-tu eu des attitudes que je ne tolère pas dans le cadre du dressage que j’effectue avec toi et pour toi, Sophie ?"

Après une rapide réflexion emplie de trouille je te regarde dans les yeux et te mens effrontément en te disant que c’est la seule. Je te le promets, même, et c'est à cet instant que tu fonds sur moi, me tirant une oreille déjà rougie par la honte, tandis que de l’autre main tu relèves mon menton pour que je soutienne ton regard et toi le mien, mes yeux déjà emplis de larmes. 

"Maintenant tu me mens en plus, mademoiselle ? Tu as fumé un joint, je t’ai vu de faire draguer par ce type tout à l’heure et le moins qu'on puisse dire, c'est que tu n’est pas vraiment couverte pour sortir seule la nuit."

Tu poses une jambe sur un petit muret en me tirant vers toi. Je comprends tout de suite ce que tu vas faire et te supplie d’attendre que nous soyons remontés, mais tu ne tiens aucun compte de mes suppliques, me couches sur ta cuisse, relevant prestement trench coat et nuisette avant de m’appliquer une bonne dizaine de claques sur le cul qui rosit vite. Claques cuisantes, bruyantes et sèches... 

Je fond en larmes et tu me redresses...

"On ne va pas laisser passer ce genre de choses et tu le sais ! Alors remonte tout de suite et attends-moi dans notre chambre, allongée sur le ventre en gardant uniquement ta culotte... Tu as intérêt à respecter mes instructions avant de recevoir la raclée de ta vie, vilaine gamine que tu es... Et tu finiras de payer la note avec ton cul écarlate et brûlant, comme une femme l’offrant à son homme... C’est clair, Sophie ?"

"Oui c’est très clair, Fred..." émis-je dans un murmure, gorge nouée et sèche, honte aux joues et aux oreilles, le cœur battant la chamade... En me dirigeant vers les escaliers pour regagner la chambre, je pense à ta colère sourde, ta déception et ton regard noir. Tes mots résonnent comme autant de coups de trique à mon âme et mon esprit... En pensant à la fessée magistrale qui m’attend, mes jambes tremblent et me portent à peine, mes mains s'agitent et je tricote avec mes doigts... 

J’ai le souffle court lorsque je regagne notre suite. Je me déshabille, range mes escarpins et mon trench coat, pose la nuisette sur le valet de notre chambre à coucher... Je fais tout cela machinalement comme un automate pour penser à autre chose. 

Je me démaquille longuement, bien que je sois pourtant peu maquillée... Avant de brosser mes dents et les cheveux.    Ensuite je me dirige la mort dans l’âme vers le lit sur lequel je place comme tu me l’as demandé une chaise au milieu de la pièce, puis dispose des oreillers qui serviront à relever mes fesses... 

Puis, en mordant ma lèvre d’appréhension et de trouille, j'ouvre ton sac de voyage dans le fond duquel, prévoyant, tu ranges ton matériel "spécial discipline domestique": un bandeau, des liens, une large bande de cuir, un martinet artisanal... Je place sur le côté du lit le bandeau, les liens, la bande de cuir et le martinet... 

Et le souffle court, je m’allonge en travers du lit sur le ventre avec les oreillers placé sous mon ventre pour relever mon cul. 

L’attente que tu arrives dans la chambre "t’occuper de mon cas" et peaufiner ce "dressage" commencé depuis quelques mois... 

Seulement quelques instants sont passés mais le temps me paraît déjà interminable... 

J’ai les yeux embués et je t’attends..."
Texte © Mademoiselle Flaubert
Photo (inversée): "Alice fessée" © Claquements

24 août 2019

Autocuiseur...

3442 - "En êtes-vous adepte ?"

Cette petite demoiselle dessinée par le génial Fontana (Léo Fontan 1884-1965) au début du XXème siècle semble follement s'amuser. Mais toute seule, avec le miroir comme seul témoin.

C'est un peu triste cet "onanisme" fouetteur, non ? Mais c'est aussi une façon de se tester et d'éprouver secrètement sa résistance. Jusqu'où ? Mystère. Est-ce qu'à la première douleur, elle arrête illico ou bien ose-t-elle aller jusqu'aux rougeurs les plus sombres ?

Et probablement avons-nous tous essayé en secret de voir "ce que ça fait", au moins une fois ? (moi oui...) 

Alors vous me voyez venir, question:

- Mesdames mesdemoiselles êtes-vous partisanes ou adeptes de l'auto-fessée ? Et avez-vous tenté la chose ?

Si oui, où, quand comment, des détails. Et des raisons... de le faire.
Dessin © Fontana

28 novembre 2018

"Sonder, c'est dans l'cul....!"


3408 - "... Comme le disait Coluche !"

Un sondage ? On l'a déjà fait et c'est toujours passionnant de vous lire, mesdames ! Pour autant c'est bien de parfois repasser par ce post, revu... 

On attend VOS témoignages... 

Parce que c'est vraiment un truc qui permet de s'amuser à réfléchir sur nos plaisirs et surtout plus sérieusement, d'offrir aux autres une sorte de témoignage "live" pour ceux de nos amis lecteurs et lectrices qui s'interrogent et parfois se croient "bizarres" (pour le moins !) sans oser évidemment franchir le pas dans leur vie.

Le fantasme reste alors ancré, devenant quelque chose de lancinant qui peut gâcher toute une vie sexuelle, devenue de fait frustrante et restrictive avec une libido qui s'étiole au fil du temps, et demeure inaccomplie dans le couple... L'homme a envie, mais pas son épouse, la femme le veut mais pas monsieur, parfois la vie est mal faite et on s'en ira dans beaucoup de cas chercher à l'extérieur ce qu'on ne trouve pas chez soi. Mais c'est risqué et peut entraîner bien plus loin qu'on ne pense, j'en ai fait l'expérience parfois à mon corps défendant... Autant vous prévenir.

Pourtant oui, on peut évidemment trouver un accomplissement sensuel, pervers, trouble, ludique en dehors avec un partenaire plus incitant que l'habituel qui saura vous emmener là où vous rêviez d'aller. Mais attention, messieurs-dames: voyage sans retour une fois qu'on y a goûté, la plupart du temps, parce que c'est un fantasme extrêmement récurrent !...

Et une fois qu'on a commencé, même s'il arrive qu'on prenne sur soi pour mettre entre parenthèse quelques mois ou même années, parce qu'on se veut "raisonnable" quand le/la partenaire ne s'y intéresse pas, n'en doutez pas, c'est en vous et OUI, ça reviendra... Toujours !

Attention, je n'incite nullement TOUTES les filles qui nous lisent à passer comme ça à l'acte sans réfléchir ou pour suivre la récente mode désastreuse initiée par ces faussement libérées mais bien puritaines “50 nuances“, si stupidement néfastes et qui ont fait culpabiliser certaines timides, à qui on a fait croire dans les magazines féminins, qu'elles seraient idiotes de ne pas essayer de se faire claquer le cul avec une planche à découper le rôti !

Certaines n'aiment pas, mais alors pas du tout ces jeux et ont bien le droit de ne pas se sentir obligées de faire un truc qui irait résolument contre leur nature profonde... Mais...

... Mais quand je parle avec des amies qui me disent n'avoir jamais osé franchir le pas, laissant passer une vie de famille bien morne en vous expliquant avoir attendu un divorce ou de passer la cinquantaine pour commencer alors qu'elles en rêvent depuis leur plus jeune âge, je m'interroge....

Il me revient que quand j'avais 17-18 ans, je m’interrogeais (aussi d'ailleurs) énormément sur ce que je pensais être une déviance totalement anormale que je croyais vraiment, en écoutant mon entourage et mes copains bien loin de tout ça, eux, être le seul petit pervers du secteur avec mon esprit malade...

Imaginez alors le soulagement libérateur de découvrir en ces temps sans internet dans ce petit mensuel salvateur nommé UNION, lu sous le manteau au Drugstore et au travers de témoignages (plus ou moins réécrits par un rédacteur, parfois, mais peu importe) dans le courrier des lecteurs du magazine, que NON, je n'étais pas le seul à délirer sur ces images culières et que des milliers d'hommes et de femmes avaient exactement le même trouble concernant la fessée et tout ce qui s'y rapporte...

Du coup amies lectrices qui découvrez peut-être le blog et ces plaisirs cuisants, copiez-collez dans les commentaires pour répondre à votre convenance aux questions qui vous intéressent, ou bien à tout, comme vous voulez... et amusez-vous le plus sincèrement possible si vous pouvez témoigner, en pensant que peut-être vos mots déculpabiliseront celles et ceux qui hésiteraient encore, seuls dans leur coin et sans pouvoir communiquer avec des proches sur le sujet !

SONDAGE 2018 
40 questions 
(libre à vous de répondre à celles qui vous parlent le plus, ou de tout remplir...)

AVANT tout... La découverte ? Lecture et fantasmes.

1. Avez-vous déjà lu des livres sur la fessée ? Quel livre et à quel âge ? 
2. Êtes-vous membre d'un forum dédié fessée ? 
3. Avez-vous discuté fessée sur un “chat” ? Est-ce que ça vous déculpabilise ?
4. Avez-vous commenté des articles sur la fessée sur des blogs ? Sur celui-ci ?
5. Avez-vous acheté des sextoys, des accessoires dédiés à la fessée ? Lesquels ?
6. Avez-vous émis/répondu à une annonce sur la fessée et trouvé ainsi votre partenaire ?

Et puis...

7. Avez-vous pu parler de ce fantasme à des proches ? Qui ? Quelles réactions ?
8. Fantasmez-vous sur la fessée lorsque vous avez des rapports sexuels ? 
9. La fessée fait-elle partie de vos rituels préliminaires amoureux ?  

Quand ça arrive...

10. Avez-vous déjà reçu une fessée dans la “vie réelle“ ? 
11. Par un homme, par une femme ? Dans votre couple de la vraie vie ?
12. Comment l'y avez-vous amené si ce n'était pas son fantasme à l'origine ?
13. Avec quelle régularité et de quelle façon ? (main, martinet, cravache, etc...)
14. Que préférez-vous comme position ? (Diaper, OTK, etc...) ?
15. Avez-vous déjà "switché" ? (échangé les rôles) 

 Et tout ça sans sexe ? Les règles du jeu ?

16. Avez-vous déjà reçu une fessée sans la moindre connotation sexuelle ?  
17. En avez-vous eu envie quand même ? Avez-vous transgressé ? Ou pas ?
18. Avez-vous été corrigée autrement que sur les fesses ? Giflée ? Avez-vous aimé ? 
19. A-t-il mouillé vos fesses pour que la fessée soit plus claquante ? 
20. Avez-vous été fessée jusqu'aux marques ? Au sang ? Jusqu'aux larmes ? 
21. Avez-vous reçu la fessée en ayant les mains et/ou les jambes liées ? 
22. Avez-vous reçu la fessée en ayant les yeux bandés, avec un bâillon ? 
23. Avez-vous été punie avec un savon dans la bouche ?

Et... Où ça se passe ?

24. Avez-vous reçu une fessée à l'extérieur ? Où ? 
25. Avez-vous reçu une fessée à l'hôtel ? 
26. Comment appréhendez-vous le bruit pour les voisins de chambre  ? 
27. Avez-vous reçu une fessée dans une voiture ?
28. Si vous vivez en couple avec enfants, comment faites-vous à la maison?

J'en ai un peu plus ? J'vous l'mets quand même ?

29. Préférez-vous être punie avec une raison réelle, un motif inventé, sans raison ? 
30. Pratiquez-vous des jeux de rôle fessée ? (élève/professeur, maître/esclave…) 
31. Comptez-vous les claques administrées lors d’une fessée ? 
32. Avez-vous été envoyée au coin ? Est-ce important pour vous ? 
33. Avez-vous été fessée devant témoins, assisté à la fessée d’une autre ? Gênée ?

Vous avez dit “libertinage“ ? 

34. Avez-vous été dans une soirée ou un club dédié ? 
35. Faites-vous des vidéos de vos fessées ? Pour quel usage ?
36. Avez-vous pris des photos de vous (ou votre partenaire) après une fessée ? 
37. Avez-vous subi un lavement ou une prise de température anale ? 
38. L'anal ? Est-ce un trouble érotique, un fantasme excitant, un plaisir réel ? 
39. Sodomie et fessée sont-elles des pratiques liées dans votre esprit ? 
40. Faites-vous systématiquement l'amour en conclusion d'une fessée ?

03 juillet 2018

Dernier excès de vitesse...

3391 - "Vue imprenable ! (2)"

Faire l'amour dans une voiture... ? Oui, bien sûr, tu penses. Je suis un ex-ado des années 70. Mais une fessée ? Ben oui, aussi.

J'ignore si ce monsieur déculottant amplement et à deux mains la demoiselle sur cette photo très vintage se prépare à punir un dépassement à 80 sur une route à deux voies de circulation. Et peu importe. Je ne suis pas légaliste à ce point.

Mais... Je me souviens d'une fessée donnée un vendredi soir tard, dans ma Nissan garée boulevard Richard Lenoir, à quelques mètres de la place de la Bastille.

Il faut dire que ces vitres très foncées à l’arrière de l'auto incitent aux excès. Elle et moi, on s'y est glissés en sortant de l'Hippo, à quelques dizaines de mètres. On a parlé de tout, de rien. Je devais juste la ramener après le dîner, elle a du taf en vue d'un examen très proche. C'est pour ça qu'elle est venue à Paris, pas pour me voir.

Et on devrait se quitter sagement, mais... On en a envie ! J'en ai envie.

Je la bascule sans un mot en travers de mes cuisses. Elle palpite, de frousse autant que de désir. Je lui baisse sa petite culotte. Lentement, pendant que des voitures passent le long de la nôtre, sans se douter du “drame“ qui s'y joue...

Apparemment personne ne nous a vu monter à l'arrière, nul ne s'étonne donc que le siège conducteur demeure vide et qu'il y ait deux personnes assises derrière, comme dans un taxi. Juste un gars qui a dû nous apercevoir malgré notre discrétion et a cru qu'on lui laissait la place de parking, inespérée dans ce quartier. Il a attendu une bonne minute à côté de nous avant de piger qu'on ne démarrerait pas de sitôt.

... Et de disparaître dans un vrombissement rageur.

Sur le trottoir, des couples passent, parfois en parlant fort. C'est clair, le bruit des claques ne leur parvient pas et pourtant je fesse intensément l'insolente. Les crépitements rythmés sont étouffés par l'insonorisation parfaite du Juke. Elle est allongée, fesses à l'air sur mes genoux, je la maintiens et lui susurre quelques mots sentis pour accompagner le tout. Son cul est sans doute très rouge, voire cramoisi... Mais il fait très sombre dans l'auto et évidemment pas question d'allumer pour vérifier. Les voitures de police rôdent, l'une d'elle passe même au ralenti. On retient notre souffle...

La chaleur de son fessier quand je passe la main dessus sert de baromètre et me suffit pour juger que c'est assez... Je la ramène. Une bise chaste sans une allusion de plus sur ce qui vient de se passer, elle disparait sous une porte cochère. Fin de la séquence.

C'est la dernière fessée que je lui ai donnée, je crois. Oh, pas la plus forte, mais assurément la plus insolite. L'histoire était finie, juste un petit goût de revenez-y.

On n'y est pas revenus...

08 février 2016

DIX ANS: premier texte-cadeau...

3310 - "Un premier texte, pour le plaisir..."

J'ai demandé une faveur pour fêter les dix ans de ce blog, venant de vous cette fois. Un texte, écrit exactement comme vous voulez, pour acter votre rapport avec "Au fil des jours..." Quotidien, mensuel, de temps en temps, je ne sais pas qui vous êtes ni d'où vous venez. mais j'aime savoir ce que ça vous apporte et ce qui vous pousse à revenir dans ces pages "troubles"...

Merci au passage de votre constance et par avance, de votre texte, s'il vous prend l'envie de coucher quelques lignes sur l'écran...

Celui-là est le premier et j'en espère bien d'autres, fictions ou réalités passées, qu'importe. C'est à vous de raconter votre approche de la fessée, en rapport avec le blog ou pas., en clair, à vous de joui... euh, de jouer.

Dix ans, ça se fête, n'est-ce pas ? Happy birthday to all !

6 février 2006 - 6 février 2016

DIX ANS DE BLOG !

La fessée d'anniversaire...

"Il était sorti de nulle part, comme un diable de sa boîte. Je ne l’avais pas vu venir et il avait télescopé ma vie comme un grand soleil tendre l’espace de quelques nuits d’ivresse et de rêves un peu fous. J’avais à sa lueur fondu comme une poupée de cire que je suis malgré moi. J’avais écouté sans réfléchir les paroles tranquilles qui sortaient de sa bouche en perpétuel sourire. Je ne comprenais pas bien la grille de sa vie mais je savais que cet homme-là avait trois choses dont j’avais éminemment besoin : un cerveau puissant, une élocution parfaite et des mains d’orfèvre.

Oui, je sais, je suis exigeante. Je ne les aime ni bêtes, ni muets, ni "branques" – comme dirait ma grand-mère. Ah oui, ne confondez pas, je m’accommode des taciturnes, de ceux qui parlent peu – les grands malades ne sont-ils pas tous un peu comme ça, moins volubiles que la moyenne et plus retors aussi ? Mais je ne transige ni sur l’agilité du cerveau ni sur celle des mains. Si vos paluches ne sont pas capables d’agripper mes rondeurs, de calmer mes angoisses et de rougir ma peau, alors, Messieurs, passez votre chemin, nous ne ferons pas affaire !

Lui, c’était une drôle d’affaire. Comme un désir non sollicité. Comme un ami de longue date qui, soudain, se dévoile et avoue son envie. Mon esprit ne l’avait jamais envisagé que comme un homme de plume talentueux, jamais comme un corps de chair et de sang. Nous échangions de loin en loin sur un ton badin et savions que nous partagions un langage de cœur et une bienveillante présente. 

Et puis, à mes vœux de bon anniversaire, il avait répondu avec cette phrase subtile mais néanmoins limpide: 

"Si la nostalgie vous prend d’une fessée, je me ferais un plaisir de vous délivrer du mal !"

C’était tellement direct comme approche que j’en avais été sonnée. Offusquée même de penser qu’il avait pu interpréter mes messages comme des approches ou des tentatives de quoi que ce soit alors que je n’avais jamais envisagé nos échanges que comme d’amicales missives. Sa tirade me toucha néanmoins au cœur. Je m’enflammais comme une jeunesse et le madré performeur reçut avec avidité mes marques d’intérêt et de manque évident.

Je savais ne pas avoir à me protéger de lui car il n’était pas homme à blesser la gente féminine – il l’appréciait trop pour cela. Je lui laissais ma modestie et ma mesure aussi. En vrac, comme d’habitude, pas très ordonnée, lui laissant le soin de trier et de réordonner mes pensées à son goût, ce qu’il fit, en homme décidé, sans aucun ménagement et de façon abrupte, froissant au passage ma sincère bienveillance et mon désir d’échange. Il se défendait d’être "Maître" mais était un dominant né auquel la femme que je suis n’aurait jamais dû se présenter autrement qu’en soumise.

Je ne crois pas avoir désiré une fessée autant que celle qu’il m’a donnée pour mon anniversaire, un peu sans y penser vraiment. Et je ne crois pas avoir aimé non plus une fessée autant que cette fessée d’anniversaire. Nous avions eu le temps lui de créer un cadre correspondant à ses habitudes et moi une idée très physique et non conceptuelle de ce que j’attendais vraiment. J’étais venue chez lui verser mes larmes. Je voulais donner un autre départ à ma vie, oublier toutes les formes de servitudes imposées et ne garder du corps-à-corps que le plaisir physique et la fonction rédemptrice. J’ignorais s’il cherchait la pratique ou si les quelques confidences que je lui avais faites l’avaient poussé à inventer un scénario qui le conforte dans son idée de distance factice ente nous.
 
Bref, il ne m’appartenait pas de disséquer ni ses motivations ni ses projections.

Mais je savais qu’il voulait mon cul pour le fesser avidement; alors je le lui donnai sans autre forme de retenue. La rencontre de nos peaux se fit un mardi d’hiver que je n’oublierai pas. Le souvenir de sa chaleur est encore bien vif dans mon esprit. Rouge vif. J'arrivai très tôt et, contrairement à ce que nous anticipions, la tension s’était tue entre nous. Pas de joute ni de lutte en vue. Je n’avais que ma tendresse à lui offrir: celle de mon cœur, de ma bonne humeur, celle de la peau de mon derrière.

Quant à lui, il était généreux de ses sourires qui pullulaient dans ses grands yeux, sur sa bouche, dans ses manières généreuses et même dans son appartement simple mais accueillant. Nous n’étions plus que deux adultes consentants et rieurs qui s’apprêtaient à passer un bon moment. 

Et ce qui devait arriver arriva.

Au premier impact, une petite fissure d’abord puis une faille nette et, enfin, au fil des chocs mats, une crevasse immense fendit mon cerveau en deux. D’elle commença à s’échapper la peine, la vexation, les questions qui squattaient mes pensées depuis quelques mois. Tous ces sentiments vénéneux s’écoulaient au rythme de ses claques puissantes sur mon arrière-train offert. Bientôt, l’exode des pensées sombres fut rejointe par le déferlement des larmes. Mes sanglots n’interrompirent pas le cours de cette fessée magistrale. Elle n’était pas finie, il le savait, avant que je ne me vide de tout ce qui me polluait.

Pendant que ma conscience purgeait ses noirs nuages, je le sentais exercer son art comme un prêtre son ministère: calmement, inexorablement, avec toute l’assurance et l’intention que donnent des années d’engagement. Et je sentais cependant, à ses multiples écarts, paroles et gestes, qu’il était fort joyeux de cet échange où il se trouvait utile en plus d’être agréable. Il manifestait son enthousiasme bruyamment et je sentais son effort s’imprimer douloureusement sur mes fesses. Quel plaisir de susciter un tel enthousiasme et de pouvoir donner à un si bel homme un exutoire aussi efficace ! Il me faudrait bientôt demander grâce...

Tout contre mon ventre, son sexe tendu témoignait de l’envie qui le gagnait. Nous étions pourtant convenus que le volet sexuel de la fessée n’était probablement pas une bonne chose. Sa main s’accordait si bien avec mon postérieur, pourquoi gâcher cette plénitude avec des interférences animales ? Plaisir. Plaisir pur et joyeuse complicité.

C’est un peu ce qui me vient à l’esprit quand je pense à lui maintenant que nos chemins se sont un peu éloignés. Il me met le sourire aux lèvres et je ne doute pas une seconde que je lui donne des fourmis dans la main..."
Texte © @ChaLadybug
Image: " Les Quinze Joyes de Mariage" © Maurice Leroy

06 février 2016

Selfie dans les toilettes du boulot...

3308 - "Ta meuf à poil sur internet..."

Tiens tant que j'y pense, pour un anniversaire il est d'usage de...

Vous voulez me faire un cadeau ? N'hésitez pas à me laisser 
un petit récit de votre main 
dans les commentaires ci-dessous, une manière de me faire un clin d'œil amical et complice pour marquer dix ans de partage et d'émotions.

Par avance, merci à vous toutes et tous... C'est parti.

Celui-là est de moi. Faut bien commencer.

"Ça faisait déjà quelques semaines qu'on se tournait autour, s'écrivant tour à tour des mails de plus en plus enflammés et d'un érotisme quasi porno de moins en moins diffus. Répondant à ses audaces par d'autres audaces en se grisant de mots. Impatience...

Un mot en appelant un autre, on avait sacrément avancé... Fallait aller plus avant sous peine de se perdre.

J'ai fréquemment - je l'avoue - une petite angoisse de l'instant fatal où on se voit "en vrai", ces trente premières secondes où il faut se plaire physiquement, même dans une enveloppe charnelle différente de ce qu'on supposait. Ce qu'on ressent à travers l'écran sans rien savoir de celui ou celle qui est de l'autre côté n'est pas toujours d'équerre avec l'aune de nos désirs...

Le temps de retrouver la voix et de se dire que oui, c'est bien la même personne peut prendre quelques secondes, plusieurs minutes ou briser le truc pour de bon. C'est le risque. Assumé. Mais il faut franchir le pas sous peine de rester pour toujours dans un simple fantasme frustrant.

J'en sais qui s'en contentent. Moi ? Parfois.

Bref, l'idée était de savoir enfin à quoi elle ressemblait dans ce qu'on appelle "la vraie vie", sortant du virtuel pour une réalité bien concrète, partageuse et charnelle. Elle avait vu des images de moi qui circulent sur le net et n'avait de son côté aucun blocage sur l'animal. Sans être ce que j'avais été un temps, il me restait quelques attraits qui avaient l'air de lui convenir, du moins pour la rencontre dédiée éducation anglaise que nous avions décidé de provoquer.

Un déjeuner devait valider notre accord, histoire de ne pas se tromper et de poursuivre, mais une autre fois, après s'être reniflés... Oui, je sais "on ne sent pas le cul", aurait dit Bacri à Didier/Chabat... Sauf qu'avant d'avancer, encore faut-il avoir la possibilité de reculer, autant pour l'une... que pour l'autre.

Sentant mon hésitation, ma fonctionnaire débridée n'avait pas hésité, au cours d'une pause dans la matinée, à se rendre aux toilettes et là, devant le grand miroir, de faire une photo d'elle tenant son iPhone... Et de me l'envoyer avec un laconique "rassuré ?" qui me fit sourire...

Elle était charmante..." (mais ce n'est pas elle sur la photo d'illustration en une...)
Texte © Stan

10 août 2015

Prise en mains version fille...

3278 - "L'histoire fonctionne aussi au féminin !"
                  
Pendant intéressant du post précédent, une lectrice s'est amusée à donner de la même histoire racontée hier un point de vue de la fille, à sa manière. Réactions, ressentis, troubles... Tout y passe.

Je dois dire que c'est très réussi.

Merci de ce petit jeu d'écriture qui parfois me parvient en mail, pour le plaisir, et qui donnera peut-être des idées à d'autres lectrices de poursuivre à leur tour...

"Assis sur le canapé, il la regarde revenir de la porte d'entrée du petit appartement vérifier que c'est bien fermé. Elle a tourné la clé dans la serrure, ils sont seuls au monde désormais. Elle est immédiatement intimidée par sa posture sur le canapé et sait en croisant son regard qu'il va la fesser tout de suite. 

- "Baisse ton jean's !" Elle qui s'était préparée à cette situation, se trouve tout d'un coup complètement assaillie par de multiples sentiments. 

Essayant vainement de gagner du temps pour se reprendre, elle s'entend bafouiller un:  - "On ne devait pas aller manger d'abord ?" mais devine à son regard dur qu'il n'en est plus question !

Elle pourrait tenter de discuter mais ne veut pas lui donner le loisir de croire qu'elle est impressionnée par la situation. Elle s'approche du canapé et entreprend de déboucler son ceinturon. Tout d'un coup, toute la symbolique de son geste la remplit d'émotion. Debout, à côté des genoux de celui qui va devenir son fesseur, sans oser le regarder, elle baisse son pantalon à mi-cuisses comme il le lui a intimé et se mord la lèvre, tant elle se sent morveuse à cette instant...

Puis tout va très vite, d'un geste il la bascule sur ces genoux, puis la replace et la déculotte prestement. Elle s'abandonne totalement subjuguée par ses émotions. 

- "Je t'avais prévenue, il est temps pour toi de recevoir une bonne fessée !"

La tête dans les coussins du canapé, elle sent s'abattre les premières claques. Elle est soufflée par la vigueur avec laquelle il la fesse ! Elle lui avait demandé une fessée punitive sans concession et elle est servie. Elle serre les dents sous les claques et espère ne rien laisser échapper. 

Très rapidement, ses fesses chauffent, puis brûlent. Elle sait qu'elle a trouvé à qui parler. Il s'arrête et la relève. Debout devant lui, cul nu, fesses en feu, elle l'entend dire qu'il ne s'agit que d'une mise en bouche et que la fessée d'après restaurant sera plus forte... et plus longue. 

Matée, elle se rhabille et suit son fesseur au restaurant. 

Il y est charmant et seules ses fesses diffusant une chaleur apaisante lui rappellent qu'elle déjeune en compagnie de l'homme qui la fesse. 

De retour à l'appartement, il discute de tout et de rien. Sa gentillesse et son attention lui font oublier les règles établies avant leur rendez-vous. Trop tard, il n'a pas oublié, lui. Il lui intime à nouveau de se lever et défait lui-même ceinturon et boutons qui tentaient vainement de retenir son pantalon. 

Cette fois, les émotions sont très précises. 

Elle a déjà été fessée et sait très bien ce qui l'attend. Elle appréhende la correction qui va suivre, sachant que ses fesses sont encore sensibles de la fessée précédente. La basculant sur ses genoux, il lâche d'une voix ferme: 

- "Il est temps que je te rappelle les règles et que je t'apprenne ce qu'il en coûte de me désobéir !" 

Cette fois, en la maintenant, il prend sa main et la place dans la sienne. 

C'est le signe qu'il va la fesser jusqu'à lui faire atteindre ses limites. Les claques qui s'abattent sur ses fesses sont encore plus sévères que lors de la première fessée. Elle enfonce sa tête dans les coussins puis mord la couverture pour ne pas laisser passer un bruit. 

Elle ne lui serre pas non plus la main pour le stopper. Elle sait que son orgueil la place dans une situation intenable. Elle a mal, se sent durement punie, voudrait qu'il stoppe. 

Miraculeusement, il arrête la fessée et la cajole. 

Elle a le cul brûlant mais elle est soulagée et apaisée. Ses fesses lui rappelleront tout l'après-midi qu'elle a été fessée au-delà de ses espérances. Elle profite des sentiments et du plaisir que cela lui procure avec lui. 

La troisième fessée n'est que cerise sur le gâteau. Elle ne sent plus obligée de lui tenir tête et ses fesses lui font horriblement mal. 

Elle capitule rapidement. Ils s'enlacent... 

Il est son fesseur, elle est sa fessée."
Texte © Lectrice joueuse

20 juillet 2015

Vos lectures à VOUS !

3273 - "Le post de l'été ?"

Depuis près de 10 ans avec le blog, j'essaye de faire partager mes références en cinéma, télévision, littérature, illustrations, BD et photos...

On en trouve ici par exemple... "Émois littéraires".

La fessée n'est évidemment pas qu'un plaisir physique: le cérébral y prend une part majeure, essentielle. Où serait l'intérêt de claquer des fesses sans l'imaginaire, le trouble, le cœur (des deux) qui bat si fort au moment où... ?

La lecture a son importance dans nos fantasmes et nos plaisirs onanistes.

Les livres sont pourvoyeurs d'images et de plaisirs de l'esprit qui - par le biais de l'imagination - nous offrent à bon compte grâce au pouvoir de la littérature un petit cinéma intérieur riche en émotion et libido de tout ordre...

De Sade à Bataille en passant par Mac Orlan ou Jacques Serguine, de Pauline Réage à Emmanuelle Arsan, sans omettre la Comtesse de Ségur et des dizaines d'autres, j'ai essayé de vous faire partager mes troubles au travers de posts reflétant mon univers, les livres que j'ai aimés et ceux qui m'ont amené ici, dans ces plaisirs sans cesse renouvelés....

Alors pour une fois c’est votre tour. 

J'ai envie de savoir quel est votre livre érotique "fondateur", ou encore quel bouquin vous refeuilletez inlassablement pour prendre du plaisir, celui avec les doigts...

C'est votre tour de partager avec nous tous...

Dans les commentaires, un petit mot, un titre, quelques lignes pour nous dire ce que VOUS aimez lire quand VOUS rêvez fessées...
Dessin © Manara

04 juillet 2015

Effet "manche", effet bœuf !

3267 - "LE geste suggestif..."

Une de mes amies me disait l'autre jour en discutant de notre sujet préféré ici, que la simple vue d'un homme se retroussant les manches de chemise lui faisait un effet, commet dire... ? Immédiat et euh, humide !

Si en plus comme ici, on trouve au bout du bras un martinet de compétition, je n'ose imaginer dans quel état monsieur trouvera madame, quand il s'agira de passer aux choses sérieuses...
Photo © ?

30 juin 2015

Se rencontrer en "vrai"... Ou pas ?

3264 - "Angoisse de l'inconnu ?"

J'adore recevoir des textes que je n'ai pas rédigés et qui pourtant me parlent... Il y a des hasards comme ça, qui font que parfois pas mal de choses semblent parfaitement coller avec nos propres histoires et nos troubles préférés. Des coïncidences...

La rencontre.

On a probablement - pour celles et ceux qui ont franchi le pas - tous eu des sensations un peu comme dans le petit texte qui suit, dont je remercie l'auteur(e)...

"À deux heures du rendez vous, j'avais changé d'avis...

J'étais sure de plus avoir envie de le voir, ni envie de me faire fesser par un inconnu: je n'allais tout de même pas me préparer pour plaire à un homme avec qui je n'avais eu que des échanges de mails et qui - en plus - serait peut être très barbant au final !

Bien sûr, je l'avais contacté dans ce seul but de rendez-vous et nous avions tourné autour du pot des jours durant, avant de décider d'enfin de se rencontrer, mais il était stupide d'imaginer qu'il allait se passer quelque chose d'extraordinaire. 

Tout au plus, une relation un peu glauque dans une chambre d'hôtel banale...

Je me déshabillais donc et enfilais une tenue pour la maison histoire d'ancrer mon choix de rester et marquer qu'il ne se passerait rien aujourd'hui. Je traînais dans la maison ici où là, me moquant de moi et me disant que décidément, un rien faisait basculer mes décisions...

Dix minutes avant l'heure que je m'étais fixée pour partir, je me rendis compte qu'il fallait que j'y aille, que s'était ridicule de manquer l'occasion de vivre cet instant et que je ne voudrais pas avoir de regrets.

Plus le temps de choisir ma tenue.

Après une douche rapide, j'enfilais des dessous pris au hasard, mon jean's préféré, ma blouse noire et des petits talons... J'étais déjà en retard mais je suis quand même remontée mettre mes boucles d'oreilles préférées, celles qui font du bruit quand je bouge la tête... 

Envie de dernière minute, allez savoir... 

J'étais pressée, je suis rentrée dans le café comme une furie, percutant un abruti qui regardait ses chaussures au lieu de mater devant lui. En le cherchant du regard dans le café, je ne le vis pas. 

Sans doute était-il déjà parti !

Déçue, j'entendis à peine l'abruti me dire que je pourrais m'excuser. Je me retournait d'un coup pour lui faire face et eu juste le temps de retenir un aimable "mais vas te faire foutre..." en le reconnaissant !

Il sourit à mon trouble... Et immédiatement je fus totalement décontenancée, le suivant quand il retourna s'assoir à la table qu'il occupait. Il me fit remarquer que j'étais très en retard et que je ne m'étais toujours pas excusée. Je ne savais pas vraiment quoi faire, je ne voulais surtout pas avoir l'air d'une soumise de base et je ne voulais pas non plus le faire fuir. 

Je fis donc ce que je fais d'habitude quand on m'attrape dans ce genre de situation: semblant de ne rien avoir entendu et je me mis à plaisanter. 

Plus tard, quand il me demanda de le suivre, je fut d'abord surprise. J'avais presque oublié pourquoi nous étions là !

Je l'ai suivi jusque dans la chambre, un peu perdue dans mes pensées et dans l'attente de ce qui allait suivre, repentante et excitée à la fois. J'avais à peine franchi la porte que l'ambiance se glaça. Il me dit qu'il n'avait pas apprécié notre rencontre, qu'il allait m'apprendre à m'excuser et à arriver à l'heure !

Je n'arrivais plus à penser, attendant la suite... 

...

En sortant de l'hôtel, je sentais mes fesses brûler contre la toile de mon jean...

J'étais calmée et fatiguée, j'étais bien. Sur le chemin du retour, je me dis que quand même, il n'y avait pas été de main morte et quel cochon ! Ça ne transparaissait pas du tout dans ses mails !

Zut, on s'est pas dit si on se reverrait !

Bon de toute façon côté fessée ça ira pour aujourd'hui..."

PS: Vos propres (ou sales, rire) expériences sont les bienvenues, évidemment...
Texte © Une lectrice qui a de l'imagination

17 mai 2015

Lingerie d'antan...

3236 - "Trésor chez vous ?"

Ce soir, je n'y suis pour rien. C'est Isabelle a fouiné dans les souvenirs de famille et a trouvé des trucs. Inspirants, sans doute. D'où le petit texte qui suit !

- "Dis maman, il n'y avait pas de ces culottes ouvertes anciennes, chez Mamie?" demande-t-elle innocemment faisant soudainement mine de se passionner pour les vieilles nippes...

- "S'il y en a encore, elles sont dans une malle au fond du grenier, sur la droite."

Du courage. Il en faut pour monter là-haut par cette chaleur! Et maman a bonne mémoire malgré ses 85 ans: la malle d'habits est bien là, posée au milieu des souvenirs d'Afrique d'un de nos aïeux devant un bouclier touareg, à-demi masquée derrière deux défenses d'éléphants !

J'ai trouvé de tout: une quantité de chemises de nuit, certaines en gros drap, d'autres en fine batiste mais toutes avec de la dentelle et des broderies. Des fonds de robes taille basse en tissu arachnéen qui devaient appartenir à ma grand-mère, laquelle se maria en 1920. Plusieurs grandes culottes de femmes, au vu de la dentelle au bord, élastiquées derrière, mais pas devant ! Des sortes de pantalons ouverts sur le devant: "caleçons d'hommes" d'après maman. Et aussi un ensemble ravissant, culotte et corsage à jabot, en batiste très fine, garni de rubans de velours noir: imaginez-vous, déculottant lentement un popotin emballé avec ça !

Des coiffes comme des charlottes (mais sans élastique) à nouer sous le menton. Ma mère affirme qu'elle appartenaient à son arrière-grand-mère, qu'elle n'a jamais vu sans. Et une culotte ouverte, une seule. 

Suite à ce voyage dans le temps, il est prévu de ranger tout ce beau linge dans une armoire au lieu de laisser ça dans une vieille malle au grenier. Un inventaire à la Prévert, non ?"

Alors pour ramener un peu ça aux histoires de fessées, un dessin de Malteste ?

Texte © Zabelle
Dessin © Louis Malteste 

26 avril 2015

Intimité et plaisirs flous...

3221 - "Fessée ? Plaisir ? Les deux ?"

Eux ne se posent pas la question dans cette fessée amoureuse où l'homme va de temps en temps apaiser sa compagne avant de "replonger" ! (le mot est faible) 

Ça va ainsi des caresses intimes les plus pénétrantes aux claques qui reprennent dès que la fille sent par trop monter son plaisir ! Mélange de punition rougissante et de doux clapotis dans un sexe humide aux moiteurs marines...

On a déjà abordé le sujet il y quelques mois et vos réponses montraient que le sujet semblait intéresser pas mal les filles: entre punition et sexualité - alors que parfois on aime bien différencier - comment le vivez-vous ?

13 avril 2015

Tes fesses tatouées !

3206 - "... Sont à moué !"

Un texte dans la boîte. Pour peu que ça me plaise et quand ça me cause, je passe évidemment ce que mes lectrices prennent la peine de rédiger... Comme ce qui suit ci-dessous:

L’encre de ses mains...

"Nous attendions son train, assis sur un banc. 

J’étais un peu songeuse... Avec ce foutu déplacement pour le boulot, on n’allait pas se voir pendant presque trois semaines pleines. 

- Au fait ? Tu veux que je te rapporte quoi de Londres ? 

 - Hein ? 

- Je rentre pile pour ton anniversaire... Tu as une envie particulière ? 

- À part une Birthday Spanking, je sais pas... M’emmener dans tes bagages? 

Voix dans le haut-parleur. "L’Eurostar n°9015 entre en gare, merci de vous éloigner du bord du quai !" 

Un dernier bisou, un petit coucou et il a disparu sa valise à la main derrière la vitre du train… 

Heureusement, il y avait les copines sur lesquelles je pouvais compter pour me changer les idées. Après huit jours à juste lui parler au téléphone, j’étais sur les nerfs et l’une des plus belles bêtises de ma vie se profilait à l’horizon. Une copine branchée voulait mon avis sur un truc et m’avait donné rendez-vous Métro Blanche. 

Finalement en arrivant devant la boutique j’ai été surprise de découvrir qu’il s’agissait... d’un salon de tatouage. 

On est entrées et elle a commencé à discuter avec l'un des tatoueurs, tandis que je matais les photos de leurs réalisations  sur les murs et dans leurs books. 

- Alors tu as trouvé ton motif ? 

- Oui et toi ? 

- Moi ? Tu rigoles. J’ai pas envie d’avoir un truc permanent sur la peau… Je change de coiffure comme de chemise...

- Non je ne plaisante pas, c’est ton cadeau d’anniversaire de la part de nous toutes ! 

- Vous êtes malades. Je peux pas, c’est pas mon truc. 

- Bonjour ! Je peux peut-être vous aider ? C’est votre premier tatouage ? Vous avez déjà une idée ? Il y a des choses très sympas. 

- Un motif tribal, ça t’irait trop bien ! 

- Peut-être...

- Venez par ici, je vais vous montrer des modèles. Il y en a des petits... Pour un premier, c’est bien. 

À force de regarder les modèles, de discuter avec le tatoueur super sympa, j’ai fini par me piquer au jeu et de trouver un motif aborigène je crois. 

- T’inquiète pas, ça fait pas si mal que ça et puis ça dépend OÙ tu le fais... 

- Oui, choisir le bon endroit est essentiel. Surtout si vous ne voulez pas qu’il soit trop visible, pour le boulot par exemple. 

- Ok ! Ça fait moins mal où ? 

- Il vaut mieux éviter les zones où la peau est fine et presque directe sur les os ! 

- Et donc vous me conseillez quoi ? 

- Disons que si vous ne voulez pas que tout le monde le voit, je dirais les fesses. C’est bien, car pas trop sensibles et... presque tout le temps recouvert. 

Et c’est là, alors que j’étais en train de me laisser tenter que tout à coup j’ai pensé à l’Homme. Il n’était pas fan des tatouages dans l’absolu, mais si en prime je choisissais une fesse, ça n’allait sans doute pas beaucoup lui plaire.

- À quoi tu penses ? 

Oups ! Que je ne peux pas tout te dire, surtout devant le tatoueur...

- À Tom. Il n’est pas fan des tatouages...

- Ce n’est pas son corps, c’est le tien ! 

- Tsss, on voit que tu es toujours célibataire...

- Et si vous lui faisiez un clin d’œil, un petit cœur... Il y a peut-être une série télé qui lui plait ? 

Là, j’ai dû faire une moue avec ma bouche, parce qu’ils ont éclaté de rire !

- Je vais réfléchir ok, je vais lui en parler aussi... Et...

- Ok, on revient demain ! 

- Minute papillon, j’ai dit que j’allais réfléchir avant ! 

Le soir, j’ai tenté d’avoir Tom sur son portable toute la soirée. En vain. Du coup je suis montée en pression. Genre, "pourquoi je lui demanderais son avis alors qu’il s’éclate à Londres et ne prend même pas la peine de me téléphoner"...

En me couchant, complètement énervée, j’ai décidé que j’allais faire ce tatouage et que la nuit me porterait conseil quant au motif. Il allait avoir une surprise. Et je savais déjà qu’il n’allait pas l’apprécier. J’étais presque sûre que la Birthday Spanking allait être plus sévère que prévue...

J’attendais sur le quai, anxieuse. Quand lui dire ? Envie de profiter de sa bonne humeur. 

Mais il fallait aussi que je lui en parle avant qu’il ne tombe devant le fait accompli...

Les retrouvailles furent agréables, on devait aller dîner chez des amis, rien ne pressait... J’avais envie de le sentir aimant et amant, et surtout pas fâché. Mais pourquoi suis-je aussi impulsive parfois ? 

Le repas est fort agréable même si un nuage plane au-dessus de ma tête... Il le remarque mais pense sans doute que c’est juste parce que j’ai hâte qu’on se retrouve tous les deux!

Il profite de notre passage à table pour me donner une claque. 

- Bon anniversaire, Babe ! 

Je laisse échapper un cri. "La bête est tendue", comme il aime me le dire quelquefois... Et je crois que c’est là qu’il comprend qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond. Plus tard, dans la voiture, il tente de me faire parler:

- Ok, je t’ai manqué, mais je sens bien qu’il y a autre chose, c’est peut-être le moment de m’expliquer, non ? 

- J’ai envie de toi. 

- Mais encore. 

- Tu m’as trop manqué. On pourrait peut-être discuter après. 

Tout en parlant, je mets ma main gauche sur son pantalon. Dans le garage, il m’embrasse, m’enlace et remonte ma jupe. Vue l’heure, nous ne risquons pas d’être surpris. 

Il me prend là contre la voiture. Et même si je culpabilise un peu, je profite de cette sensation qui m’a manqué: trois semaines sans le sentir en moi... Et là, enfin, son sexe tant attendu, chaud et dur qui me projette sans ménagement contre l’aile de la voiture. C’est toujours grisant de le faire dans des endroits insolites, voire interdits...

Dans l’ascenseur, j’arrive enfin à prononcer les mots, même si ma bouche est sèche. 

- Je… J’ai… J’ai fait un truc qui ne va pas te plaire pendant ton séjour à Londres. 

- Ah ?

- Les filles m’ont fait un cadeau original. J’ai voulu t’en parler avant d’accepter mais ton portable était coupé ce soir-là... et...

Ma voix s’éteint sans pouvoir continuer. La porte de l’appartement se referme. L’heure de vérité a sonné. Time to face the music ! 

Je m’installe tout au fond du canapé, les jambes en tailleur et je lui explique toute l’histoire. Après un long silence, il s’assoit à côté de moi. 

- Montre ! 

J’hésite… 

- D’accord, alors pour avoir choisi de te faire tatouer et avoir gardé ça pour toi pendant au moins quinze jours,  je pense que tu seras d’accord avec moi pour la fessée que je vais te flanquer dans quelques instants...

Silence de ma part. Il m’attrape et me bascule en travers de ses genoux. Je ferme les yeux. Oui, cette fessée va être plus sévère qu’une fessée d’anniversaire. Et là, surprise, il relève ma jupe commence à baisser ma culotte. Mais au lieu d’entendre le bruit familier de la première claque et d’en sentir instantanément la chaleur irradiante, ma culotte est aussitôt remise en place !

- Non mais c’est pas vrai ! J’hallucine ! Non seulement tu te fais tatouer en sachant très bien ce que j’en pense, mais en plus tu as choisi de le faire sur ton cul ? 

- C’est l’endroit le plus caché et le moins douloureux… et 

- Pas caché du tatoueur en tous cas ! 

- Il s’en fiche le tatoueur, c’est son boulot. T’es pas jaloux de mon gynéco… 

- Tu es de mauvaise foi… et ça te vaudrait une bonne fessée si seulement tu étais encore fessable ! 

- Hein ? Qu’est-ce que tu veux dire ? 

- Ce que je veux dire, c’est pas mon trip les fesses tatouées. Je vais me coucher. 

- Mais… 

Et il me plante là, moi et mon petit cœur tatoué sur la fesse gauche. Je crois que j’ai vraiment merdé cette fois-ci. Là où je m’attendais à recevoir la fessée de ma vie donné par L’Homme de ma vie, je n’ai eu droit qu’à une colère froide et sourde. Bon, visiblement il est temps pour moi d’aller dans la salle de bain. Après quelques minutes, je me glisse nue, sous la couette, il tapote sa tablette sans me regarder. 

- Je suis désolée. Je n’aurais pas dû aller aussi loin. 

- Je ne suis pas d’humeur. 

- Ok. Compris. 

Après une minute allongée sur le ventre, je soupire et repousse la couette. Je sens alors son regard se poser sur moi, sur ce corps dénudé qu’il aime à caresser du regard quand je suis endormie. Ce corps qu’il aime à caresse de ses mains avec une envie palpable de m’embrocher sur son sexe tendu et excité. 

- Mais, qu’est-ce que ??? 

- Je voulais juste pimenter un peu nos retrouvailles. Tu m’as manqué mais le fait de ne pas pouvoir te joindre pour te parler du cadeau des filles, m’a fait péter les plombs… 

- C’était un faux ? 

- Oui évidemment que c’était un faux ! Je voulais me venger de ton absence et te faire réagir. Mais pas au point de me retrouver avec un dessin indélébile sur la peau. Les seules marques que je veux sur les fesses sont celles de tes mains ! 

- Tu vas vraiment loin quand tu t’y mets ! Sacrée nana, va ! 

Il glisse la tablette sous le lit. 

- Viens, un peu par-là que je te corrige comme tu le mérites. C’est vraiment la plus mauvaise blague que tu m’aies faite. 

- J’ai cru comprendre, oui ! Tu m’as planté dans le salon comme une conne...

Et enfin cette fois-ci je reçois bel et bien cette fessée aux multiples claques plus qu’appuyées et ponctuées de phrases:  

"Je vais t’apprendre à te payer ma tête." 

"Crois-moi, t’es pas prête à recommencer ce genre de blague." 

"Alors comme ça, tu voulais un dessin imprimé sur tes fesses ? Tu vas être servie !" 

"J'te promets que tu vas garder la trace de ma main gravée sur ton cul pendant plusieurs jours." 

Chose promise, chose due, j’ai effectivement ressenti les effets de sa fessée pendant plusieurs jours, d’autant que pendant une semaine, il a réactivé de sa paume chaque centimètre carré de ma peau rougie et brûlante..."
Texte © Cheyenne