Tiens tant que j'y pense, pour un anniversaire il est d'usage de...
Vous voulez me faire un cadeau ? N'hésitez pas à me laisser
un petit récit de votre main
dans les commentaires ci-dessous, une manière de me faire un clin d'œil amical et complice pour marquer dix ans de partage et d'émotions.
Par avance, merci à vous toutes et tous... C'est parti.
Celui-là est de moi. Faut bien commencer.
"Ça faisait déjà quelques semaines qu'on se tournait autour, s'écrivant tour à tour des mails de plus en plus enflammés et d'un érotisme quasi porno de moins en moins diffus. Répondant à ses audaces par d'autres audaces en se grisant de mots. Impatience...
Un mot en appelant un autre, on avait sacrément avancé... Fallait aller plus avant sous peine de se perdre.
J'ai fréquemment - je l'avoue - une petite angoisse de l'instant fatal où on se voit "en vrai", ces trente premières secondes où il faut se plaire physiquement, même dans une enveloppe charnelle différente de ce qu'on supposait. Ce qu'on ressent à travers l'écran sans rien savoir de celui ou celle qui est de l'autre côté n'est pas toujours d'équerre avec l'aune de nos désirs...
Le temps de retrouver la voix et de se dire que oui, c'est bien la même personne peut prendre quelques secondes, plusieurs minutes ou briser le truc pour de bon. C'est le risque. Assumé. Mais il faut franchir le pas sous peine de rester pour toujours dans un simple fantasme frustrant.
J'en sais qui s'en contentent. Moi ? Parfois.
Bref, l'idée était de savoir enfin à quoi elle ressemblait dans ce qu'on appelle "la vraie vie", sortant du virtuel pour une réalité bien concrète, partageuse et charnelle. Elle avait vu des images de moi qui circulent sur le net et n'avait de son côté aucun blocage sur l'animal. Sans être ce que j'avais été un temps, il me restait quelques attraits qui avaient l'air de lui convenir, du moins pour la rencontre dédiée éducation anglaise que nous avions décidé de provoquer.
Un déjeuner devait valider notre accord, histoire de ne pas se tromper et de poursuivre, mais une autre fois, après s'être reniflés... Oui, je sais "on ne sent pas le cul", aurait dit Bacri à Didier/Chabat... Sauf qu'avant d'avancer, encore faut-il avoir la possibilité de reculer, autant pour l'une... que pour l'autre.
Sentant mon hésitation, ma fonctionnaire débridée n'avait pas hésité, au cours d'une pause dans la matinée, à se rendre aux toilettes et là, devant le grand miroir, de faire une photo d'elle tenant son iPhone... Et de me l'envoyer avec un laconique "rassuré ?" qui me fit sourire...
Elle était charmante..." (mais ce n'est pas elle sur la photo d'illustration en une...)
Texte © Stan
4 commentaires:
Concernant ma demande de "cadeaux" écrits, déjà un premier texte envoyé par une lectrice est prêt et sera mis en ligne à minuit pile dès ce soir.
Cool. Mais ? Vous allez veiller jusqu'à minuit avant d'appuyer sur le bouton ?
@ Max: Figurez-vous que c'est programmé - d'où l'heure précise - et que probablement je dormirai quand ça passera. Ou pas.
Petit texte rapide sur ce que ton blog, m'a apporté.
Fin d’après-midi, les rayons du soleil traverse les persiennes, et éclaire la chambre. Je me réveille lentement, enfile sa chemise blanche à même ma peau, et sors sur la terrasse. Assise sur l’un des fauteuils en osier, face à la mer, je ressens cette plénitude, ce moment où mon corps et mon esprit sont en paix, repu à un moment de calme bien mérité. Je laisse vagabonder mon esprit en regardant l’horizon. Une main sur mon ventre, je sens que ma fille, elle aussi se sent bien…
Mon homme est absent, je ne sais pas où il se trouve, et cette solitude me fais douter de l’instant que je viens de vivre. Mon regard se porte au loin et j’esquisse un sourire en le voyant arriver.
- Ca va ?
- Oui super et toi ?
- T’étais où ?
- Parti réserver le resto, rdv à 19h30. Ca nous laisse le temps de reprendre les choses sérieuses, non ?
Je prends sa main et le suis à l’intérieur, en passant devant le lit, je distingue l’ordinateur encore allumé sur la page d’un blog que l’on suit tous les deux.
Je souris, il pose sa main en bas de mes reins. Je n’ai pas rêvé !
Merci Stan/E
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