2248 - "Une liste de courses en Grande-Bretagne ?"
C'est écrit et à suivre à la lettre. "All limits set by ladies must be respected. Failure to do so is technically an assault and drives ladies out of the business."
Respecter les limites... Des filles qui offrent leur services, en matière de fessée ? Non, on n'a pas de recensement comme ça en France.
Les Anglais sont vernis.
Il existe chez eux grâce à David un annuaire intitulé spankeefinder.org où les différentes demoiselles intéressées (tarifées, je précise) peuvent s'inscrire sur une liste pour recruter des amateurs de rondeurs fouaillées.
Ou de gars qui recherchent une éducation stricte. Car on y trouve maîtresses autant que soumises...
Il ne s'agit pas ici de recenser des "travailleuses du sexe" au sens strict, mais bel et bien de "fessées" exclusivement.
Une réflexion autour, au lieu de juger sévèrement les choses.
Comprendre. Admettre. Je crois que les Anglais ne voient pas ça comme de la prostitution du tout. Spanking escorts, davantage. D'ailleurs les filles le disent très précisément: "I do not offer sexual services services of any kind !" "aucun service sexuel d'aucune sorte", c'est clair et explicite.
La fessée, ce n'est pas sexuel, donc. Vous avez déjà vu les tart cards ?
Lors d'un voyage dans le nord du pays, notre ami british a rencontré Daisy Drew, jeune submissive miss trouvée sur le site et lui a tanné les fesses à l'anglaise au cours d'une séance "including hand, brosse à cheveux, cravache, canne et autre sorte of things"...
Il le raconte sur son blog sans gêne comme d'une chose très normale et parfaitement admise.
S'il avait été voir une pute, narrerait-il ça aussi facilement, avec des photos, en plus ?
Si je devais faire un choix d'une de ces demoiselles, en admettant que je me résolve à payer pour ce que tant de filles m'ont toujours offert gratuitement, je dirais... La belle "Naughty Catherine" me plaît bien...
C'est même un euphémisme.
Je ne sais pas si j'exprime bien ce que je pense. Nous autres Latins voyons sans doute les choses différemment là où les Anglo-saxons sont très pragmatiques, au fond. Offre, demande... Loi du marché.
Vos avis m'intéressent...
Photo "Reading on a bed" © Daisy Drew
13 commentaires:
Je ne juge pas plus une femme qui va vendre du sexe qu’une femme qui va se faire monnayer ce genre de service. D’une manière ou d’une autre, elles vendent des parties de leur corps. Celui qui ne paie pas, ne profite pas. Si l’une démarche est acceptable voire légale, pourquoi l’autre ne le serait-elle pas ? Le choix appartient aussi bien à celle qui vend ses services qu'à celui qui paie pour se satisfaire. L’affaire terminée, ils repartent sans qu'aucun des deux ne soit lésé puisqu'ils en ont eu pour leur argent.
Quant à l’acte par lui-même, je ne pense pas qu’il puisse être vécu avec les mêmes ressentis que deux personnes qui vont le vivre parce qu’ils ont envie de le réaliser ensemble, sachant que la motivation de base est l’argent pour l’une, et l’autre pour fesser une belle paire de fesses sans qu’il ne soit question de complicité. Il faut pouvoir le faire et en avoir les dispositions mentales.
Une femme peut être comblée par une fessée qu’elle trouvera sublime, et en ressortir très frustrée s’il n’a pas eu le geste de réconfort juste après, qui est primordiale pour elle même si l’alchimie n’est pas suffisante pour qu’il y ait une relation sexuelle, ce dont on ne peut prévoir à l’avance. Mais il doit y avoir un minimum, arrêter une fessée parce qu’il estime qu’elle en a reçu assez, la laisser se rhabiller sans un geste, ni un regard et reprendre la discussion là où elle s’était arrêtée comme si rien ne s’était passé avant qu’il ne soit l’heure de repartir chacun de leur côté, peut gâcher tout le plaisir qu’elle aura eu pendant la fessée. Un retour à la réalité trop brutal, alors qu’il aurait suffi qu’il la prenne quelques instants dans ses bras pour l’accompagner dans cette "redescente" sur terre, en douceur en prolongeant l’émotion tout en tendresse.
Ayant vécu une unique fois ce genre d’expérience, j’imagine évidemment très mal qu’il puisse être question d’argent, alors qu’un simple manque de chaleur tendre aurait pu me refroidir au point de me donner l’impression d’avoir satisfait un type gratuitement, si je n’avais pas mieux connu cette personne et sachant qu’il n’en était rien. Ce qui était évident pour moi, ne l’était pas pour lui, et je n’étais mentalement pas préparée à être fessée sans acte de tendresse. Et à sa décharge, je me dois de préciser, que je n’ai rien fait de mon côté pour le lui faire comprendre.
Est-ce que notre nationalité peut influer sur notre mentalité, je n'en ai aucune idée. Et si cette pratique est plus répandue dans certains pays voisins, il n'est pas dit qu'elle ne finisse pas par s'étendre chez nous, où le sujet semble de moins en moins tabou.
Je pensais avoir fait l'erreur de poster mon commentaire au mauvais endroit, et tout compte fait, il est posté deux fois ici. Je suis confuse. Vous avez la possibilité de réparer la belle pagaille que je viens de mettre suite à votre billet, Stan ?
Le sujet me plaît en tout cas. Il n'est évidemment pas question en l'espèce de "juger" de quelque façon que ce soit négativement les femmes qui s'y adonnent, ni les clients qui pratiquent, mais de savoir ce qu'elles et ils en retirent.
Car à lire les professions de foi de ces dames, il semble quand même que leur choix "hors sexe" soit aussi lié à un plaisir personnel, doublé d'une façon de gagner de l'argent. Les filles pourraient choisir une toute autre "spécialité", prendre de créneau et choisir celle-là induit qu'on a envie de se dépasser et qu'on apprécie la douleur maîtrisée, sinon, quelle horreur.
J'attends un peu de retour de nos ami(e)s anglais(es), notamment de miss Daisy Drew, qui a reçu Marqe...
Intéressante approche. Même si je ne me vois pas "payer pour ça", notamment pour cette tendresse d'après qui est forcément impossible si importante dans mes jeux d'amants et fait que chaque fois que j'ai (par erreur, faiblesse de ma part ou simplement connerie) fessé une femme qui ne m'était rien de rien sentimentalement, même pas un tout petit peu peu,le minimum syndical, une brillance dans l'œil, une complicité, un désir enfoui, rien ne se passait en moi non plus intellectuellement...
Heureusement c'est arrivé très peu de fois. Et me donne la dimension du manque, si une fois fessée, la fille, aussi gentille et investie soit-elle, se rhabille et passe au client d'après, quelques minutes après m'avoir offert un thé citron...
nos amis Anglais m'étonneront toujours...
Oui, c'est moi qui l'avait replacé au bon endroit, du coup, tandis que vous faissiez de même... L'erreur est réparé, mon (grand) pouvoir sur ce blog est infini, bien plus que celui que j'aurais pour punir une telle étourderie, forcément...
"bien plus que celui que j'aurais pour punir une telle étourderie"
En imaginant quelle sorte de punition vous choisiriez, vous venez de réussir à me faire rougir, à distance.
Impressionnant pouvoir, hein ? Et à distance, comme ça avec quelques mots seulement, imaginez si...
Bon c'était une manière de perche tendue, qui a le mérite d'avoir été saisie sans que je m'en rende compte. Pour en revenir au sujet, je suis vous l'aurez compris dubitatif quand à MES réactions concernant les amou... euh les plaisirs tarifés.
Je crois que si je suis trop à distance, je n'arrive pas à rentrer dans l'histoire, me tenant sur le côté avec un regard intéressé, mais pas impliqué. Ceci dit, pour m'intéresser, il y a plein de niveaux complices sans qu'on soit obligés de se marier à la fin, hein...
Je n'aime pas l'indifférence dans ces jeux-là.
Vive La Difference !! LOL
Marqe, please... I'm sure you can write more, and explain for the french readers - even with the discretion needed - some "details" about that way of life to help us to understand, huh...?
J'ai eu trois bonnes copines call girls.
Offrir leur corps, leur sexe, contre monnaie, ne leur posait aucun problème, et deux sur les trois m'ont avoué en rigolant qu'elles étaient frigides...
L'autre, tout simplement, aimait se faire prendre par des inconnus ( qu'elle choisissait tout de même un minimum ) et en profitait pour nettement arrondir ses fins de mois.
Le plus vieux métier du monde, comme on dit...
Mais offrir son cul à fesser sans en apprécier la sensation plus ou moins douloureuse, même pour du fric, est-ce concevable ?...
C'est juste une question que je me pose.
@ Waldo: tu as bien compris que je me pose exactement la même question. Que je n'ai pas la réponse, mais que miss Daisy a accepté de me causer, je lui ai envoyé une série de demandes précises dont je traduirai les résultats quand je les aurai...
Et je suppose que si elles choisissent cette "spécialité", c'est pour deux raisons, la première étant d"éviter le sexe, la seconde, d'aimer ça. La fessée. Parce que sinon, je ne comprendrais pas/
The type of practice you ask me about is only common within the limited spanking scene in the UK. It is, as you point out, not considered 'Prostitution'...
The Ladies on the scene have close ties with each other & often meet. Please don't forget that 'Discretion' is absolute between both parties ! We know what we are doing is still taboo in the mainstream...
I would therefore remind you to observe the same discretion if making inquiries elsewhere on this subject...
I make occasional posts & then only with the express permission of the lady involved! "Experiments" is not the correct word, more 'experiences'!
Of course for my part and the ladies on the scene, we all have our own personal stories to tell & reasons why we choose to enter this alternative lifestyle from time to time.
Vive la Difference! As you French say !!
Dear MarQe, you know I will. I'll ask questions about this way of life, not for a bad judgement, but trying to understand how it works in England, and how people manage this practise in their lives. I certainly would not be intrusive and badly curious, you read me for a long time and you know a little how I "think" spanking, I guess ?
So... Be sure I'll post then, thinking on every word before writen...
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