1839 - Un texte clin d'œil, private joke reçu dans la journée par mail. Qui me parle, forcément, puisqu'il s'agit de personnes que je connais un peu...
Ce texte a été écrit par une fille qui a connu ce Raymond de près.
"On connaît tous un Roger. Appelons celui-là Raymond pour ne pas confondre.
S'il y a bien quelqu'un qui pleure sur la disparition des cabines téléphoniques, c'est ce brave Raymond.
Lieu idéal pour lever de la minette, il ne compte plus combien il a récolté de numéros en roulant autour de ces cages de verre. Le grand trip de Raymond, c'est la parade.
Il a un pote, Raymond, un copain d'enfance à la vie a la mort, enfin peut-être... En vérité, un super faire-valoir pour ses conquêtes: un artiste, plutôt beau gosse, mystérieux juste ce qu'il faut.
Présente bien en soirée, parfait pour un second ou même un troisième rendez-vous, quand tout a déjà été dit, fait et défait (ça c'est pour les illusions de la demoiselle...) c'est-à-dire en fait pour l'empêcher de se barrer trop vite !
Un brin jaloux dudit copain d'enfance, Raymond lui amène donc ses copines, en espérant le faire bicher: "Quelle salope, celle-là ! Suce mieux qu'une pro !"
Il ne fait aucun doute que Raymond sait de quoi il parle. Parfois, lorsqu'il sent son pote vaguement lassé par ce défilé de thon (bah, oui, l'important, pour Raymond c'est la quantité, ca le rassure. Pas tous les jours des canons donc...) Raymond cherche à pimenter le jeu. Il a bien compris que les filles, fallait les troubler, mais comment, ça... Il s'en fout un peu, Raymond.
Sauf pour impressionner son pote.
Dans ces cas-là d'ailleurs, il ne va pas chercher bien loin et reprend un des scenarii que son ami a expérimenté avec une autre. Car oui, un peu bohême et plutôt beau gosse, le copain d'enfance est aussi un brin pervers. Il a donc confié à Raymond un soir qu'il aimait beaucoup donner la fessée, ou encore faire baisser les yeux des jolies femmes. Qu'il lui était arrivé de demander à l'une d'entre-elles, alors qu'ils dînaient dans un restaurant chic, d'aller retirer sa culotte avant de la lui confier discrètement.
Il n'avait pas précisé que la charmante personne avait la taille mannequin et qu'elle était adepte de lingerie fine...
Il eut l'occasion de mesurer la gravité de cet oubli quand Raymond lui expliqua avec force sourires graveleux qu'il venait d'envoyer "Mireille" (pourvue dirons-nous d'un fessier fort imposant) faire la même chose dans les toilettes d'un CourtePaille.
Ainsi, on comprendra que lorsqu'à la pêche au gros, une huître perlée ou un joli coquillage se trouvent perdus dans la masse, le bon copain se fasse à la fois un devoir et un plaisir de l'extraire de là.
Laissant Raymond (vaguement vexé) retourner à ses cabines téléphoniques jusqu'à la prochaine marée.
Juste pour l'anecdote...
L'huître perlée qui n'avait atterri dans le filet que par une erreur de son GPS, le copain l'a épousée..."
2 commentaires:
*se demande tout à coup si elle est un thon ou une huitre perlière*
C'est une question sans fondement, hein. Euh, je me comprends.
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