31 octobre 2020

Les joies du chemin de fer...

3524 - "L’amour en (arrière-)train !

Une fessée dans un train ? Je sais pas vous, mais moi, j'ai donné. 

J'ai déjà raconté quelque chose de cet ordre, vécu il y a bien des années dans un de ces compartiments six places de 1ère classe "à l'ancienne", un lundi matin quelque part entre Sarreguemines et Paris, vu que c'est quand même moins évident de faire ce genre de choses de nos jours dans le TGV ! Enfin il me semble. Un souvenir fort, évidemment un peu accentué par l'anecdote vaguement gênante que vous lirez, si vous suivez le lien...

Donc, pas pratique. Quand aux toilettes, elles sont si exiguës que je ne m'imagine pas aller m’y enfermer avec une complice pour jouer à ça, même si l'envie nous en prenait. 

Je passe évidemment sur le côté sordide fort peu glamour de ces endroits dits pourtant "d'aisance", à peine moins effrayants que les chiottes infréquentables des longs courriers des compagnies aériennes, la nuit surtout. Mon dernier vol de ce type, en revenant de Tokyo, je me suis quasiment retenu de Haneda à Roissy, avant de craquer une demi-heure avant l'atterrissage et contraint et forcé d'y courir en me bouchant le nez, n'y tenant plus. Mauvaise idée. Concentré de... Bref, une horreur.

Pour illustrer, cette photo "artistique" amusante trouvée sur la Toile et dont je ne connaissais pas l'auteur, pensant y trouver le style noir et blanc des photographes russes... ou des pays de l'Est.

En fait il s'agit de Brian Grossman. Parcours étonnant pour cet ancien avocat américain sans doute las de défendre trafiquants et criminels dans son métier et revenu une fois à la retraite à sa passion secrète, la photo... Un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Cette photo est extraite d'un recueil "Nudes along the James" comprenant soixante images prises de plusieurs jeunes femmes nues dans différents endroits autour de la James River, en Virginie (USA)...

Le gars aime les trains. Et les filles à poil ! 
Belle attitude d'une jeune femme audacieuse. Probablement prise à la sauvette rapidement, genre mademoiselle se met nue, le temps d'en quelques secondes et à l'abri des regards, de faire à la volée toute une série d'images insolites ! Puis de se rhabiller et de repartir comme si de rien n'était...

Je suppose aussi que même si ce serait rigolo en mouvement, le train est à l'arrêt sur la voie d'une gare de triage... Mais qui sait ?

Et vous ? Des expériences en train ? Ou en avion, tiens... ?

Image: "Curves on Track" © Brian Grossman - "Nudes along the James"

11 commentaires:

Laxmi a dit…

Moi aussi j’ai fessé ma femme dans un train, en wagon-lit entre Luxor et Le Caire. Elle m’avait demandé de Luis mettre de la crème apaisante sur les cuisses, brûlées lors d’une journée de plongée... Et quand j’ai vu le contraste de couleurs entre cuisses et fesses, je pouvais pas tolérer ça, évidemment xD

Mademoiselle G a dit…

Magnifique photo et jeune qui donne terriblement envie de s’évader. J’aime l’attitude de liberté et de grâce dans sa posture... Je reviendrais peut-être raconter mes souvenirs ( pas en train je n’en ai pas de cet ordre) mais en avion et en bateau. J’apprécie toujours autant vos souvenirs inspirés et cuisants.

Mademoiselle G a dit…

Bien entendu ,j’ai voulu écrire jeune femme !

Anonyme a dit…

Peu adepte des lieux publics, je n'ai jamais rien expérimenté de la sorte, et n'en ressent aucune envie. Mais...

Le train ne laisse cependant pas de me troubler, à l'aller comme au retour. Je parle évidemment en tant que partenaire régulière mais ne partageant pas la vie de mon complice. Qu'il s'agisse du métro, du RER, du TER ou du TGV selon la localisation de chacun ou le théâtre des retrouvailles, il y a dans cette étape le prologue et l’épilogue de la pièce jouée sur la scène intime de nos émois partagés.

J’aime, quand je me rends à Lui aux fins que l’on sait, ressentir toute la honte de cette démarche hautement lubrique, à l’insu des voyageurs qui m’entourent et qui sont pourtant autant spectateurs ignorants que juges silencieux de ma scandaleuse inconduite.

J’aime, sur ce chemin résolument transgressif, sentir mon cœur gonflé et palpitant d’une incroyable audace qui me rend invulnérable et me confère une liberté inouïe. Forte et fragile à la fois, comme une aventurière aux pieds nus en terrain escarpé.

J’aime savourer ces derniers moments, dernières minutes, et jusqu’aux dernières secondes de cette interminable attente qui nous a séparés et a exponentialisé le désir à la limite du supportable et qui me rend, moi, à ce virginal état de débutante oublieuse des précédents, la pudeur et l’appréhension chevillés au corps comme à la toute première représentation.

J’aime être assaillie du doute, cette lutte intérieure entre raison et passion, cette ultime possibilité de renoncer sachant pertinemment que je ne la saisirai pas, par défi, par fierté de ne pas me dédire… parce que toute mon âme et tout mon corps le réclament comme un drogué en manque.

Au retour, il est doux de redescendre sur Terre dans le langoureux et apaisant bercement du train, transition nécessaire pour ne pas toucher trop brutalement le sol quand je tombe du septième ciel, le cul endolori, la chair repue de plaisir, le cerveau saturé d’images extatiques qui l’assaillent en flash aveuglants dont il peine à assimiler la réalité.

Et puis, parfois, ce chemin est ponctué d’épreuves, inventées par Lui pour répondre à mes demandes évoquées à mots couverts du bout des doigts lors de nos échanges épistolaires, car ils sont si difficiles à formuler, à assumer. C’est alors une missive vibrante qui me parvient sous forme de SMS : ôter ma culotte sans quitter ma place dans le wagon pour la lui remettre sur le quai de gare dès mon arrivée, ouvrir le colis reçu quelques jours avant pour y découvrir un rosebud dont je dois me parer, apporter ma canne anglaise en rotin si peu dissimulable et sans équivoque quant à l’usage auquel elle est destinée (enfin me semble-t-il)…

Donc le train, oui, d’une certaine façon. D’ailleurs la campagne publicitaire le martèle : Oui SNCF libère vos envies (de voyages) !

L’avion par contre, définitivement non. J’ai peur et je me gave d’anxiolytiques, ce qui me rend fort peu réceptive à toute forme d’érotisme.

Stan/E. a dit…

Merci pour ce long et intéressant message, j'adore quand on vient disserter sur le sujet, c'est une des raisons d'être du blog, au passage...

Stan/E. a dit…

J'ai cherché l'auteur, apparemment introuvable...

Stan/E. a dit…

Évidemment !

Stan/E. a dit…

Merci à Ana, qui a trouvé l'auteur !

Ana a dit…

J'adore les petits défis comme celui-là :)

Laurette a dit…

Ha le train, toujours troublant, fantasme puissant, mais tout comme AnonyMiss, je ne suis pas adepte des lieux public, merci pour son témoignage que j'ai pris plaisir à lire et qui fait écho en moi pour des souvenirs et sensations similaires.

Anne a dit…

Le défi de se mettre toute nue ou de se laisser mettre nue en lieux insolites ça donne toujours du flipp...encore plus si c'est imposé...