04 octobre 2007

Ça va barder 2...

372 - J'ignore si le dessin est de Rockwell, je ne crois pas d'ailleurs. C'est un peu le même style et date de la même période, mais beaucoup de dessinateurs travaillaient dans cet esprit, avec plus ou moins de génie...

Cette pub Texaco des fifties met là encore en situation un chenapan en grand danger de s'en prendre une !

À l'heure où peu à peu les pays européens interdisent la fessée constitutionnellement, on peut s'étonner de ces images mettant en scène l'imminence de châtiments corporels envers des enfants. Les temps changent et les systèmes éducatifs aussi. On ne meurt pas d'une bonne fessée avait-on coûtume de dire alors... (j'en suis la preuve... "vivante")

Meurt-on de trop de lois restrictives ? À voir...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai dû en recevoir quelque une aussi... Amitiés.

Erik A. a dit…

C'était dans les moeurs, sans qu'on trouve à y redire... Et ne m'a pas traumatisé outre-mesure...

Dave a dit…

Great find. Wow i have not seen that in years.......too bad he didn't illustrate a cute girl.....

Dave

le p'tit jean-jacques a dit…

On peut aller plus loin dans la maltraitance que ne le fait la fessée.
Mais il faut reconnaître que celle-ci, lorsqu'elle s'accompagnait du rituel d'humiliations que nous apprécions dans nos fantasmes, pouvait induire des répercussions psychologiques néfastes.
Et l'intention d'éduquer, on peut parfois en douter.
La jeune et jolie instit' qui m'avait déculotté et fessé, à quelles pulsions obéissait-elle? Elle n'osait pas faire cela à son amoureux?
Elle s'est elle-même émoustillée?
Ce qui pourrait expliquer mon goût pour la chose? J'aurais ressenti son émotion?
NON, on n 'en meurt pas ,d'une bonne fessée...mais quand on brûle d'envie de la revivre ,jeune adulte ,et qu'on n'ose pas le dire à ses partenaires, on a envie de lui écrire, à cette instit'"vous m'avez communiqué un goût difficile à satisfaire...qu'est ce que je fais ,maintenant? Je demande à mon amie de me donner la fessée? Elle va réagir comment? "
On se voit en marge...mais les sites comme "au fil des..." réconfortent: je ne suis pas le seul.
Et si on multiplie un peu les partenaires, avec l'âge ,tout arrive.
OUF...mais quand même, la fessée donnée aux enfants n'est-elle pas une intrusion dans leur sexualité?
Département 27,procès de Marcel LECHIEN, instituteur pédophile: relations buccales mais aussi fessées! "Cul nu" et même certaines complètement nu ou nue! Et en public.
15 ns de prison, pour l 'ensemble.
Pas facile donc d'établir clairement et définitivement
"La FESSEE ,on n'en meurt pas, ne peut pas faire de mal..."
Souvent, on ne s'avance pas: "ne peut pas faire de mal..."
De là à prétendre: "excellent moyen éducatif..."on ne s'y risque pas.
Sauf les inconditionnels mais qui seraient ces pervers qui ne se l ' avouent pas et que je viens d'évoquer.
Certes, toute éducation comporte son lot de punitions.
"J'ai fait ceci ou cela, j'ai reçu une fessée, donc je ne recommencerai pas" .
Ce serait idéal! Si le procédé était aussi efficace, la fessée devrait être non pas interdite mais de plus ,obligatoire!
On règlerait ainsi les maux de la société ,ceux que subissent aux premières loges les quartiers les plus défavorisés: insultes, agressions, vols ,drogue.
Soyons sérieux!
La fessée que j'avais reçue était supposée punir un acte de violence contre une camarade de l 'école.
Démontrer à un enfant ,en le frappant, qu'il ne faut pas être violent!
Et j'avais recommencé...dans une autre école...
Donc la fessée fut dans mon cas inutile;
et en plus j'y avais pris goût!
Certainement du fait que je l'avais subie sur les fesses nues, j'y ai trouvé un dérivatif érotique.
Par dessus les vêtements...j'aurais eu moins mal , mais seulement mal et n'aurait pas construit tout ce cheminement fantasmatique autour de ce châtiment.
Paradoxe de la fessée, donc : pour la rendre plus significative et aller jusqu'au bout de la logique on déculotte la victime et on s'aventure donc sur un autre terrain.
Ou pour éviter cette dérive on fesse par-dessus les habits, qui amortissent bien, il faut le reconnaître.
Il faudrait infliger une vive douleur sans déculotter, donc taper comme une brute, un éducateur doit-il être une brute?
EDUQUER SANS FRAPPER, voire SANS PUNIR.
Un idéal, un voeu pieux, pourquoi ne pas essayer?
Certes les ADULTES eux aussi sont PUNIS.
EXCES de VITESSE= retrait de POINTS + AMENDES.
Je sais, certains/certaines préfèreraient la fessée...mais il faudrait plus de gendarmettes pour les messieurs...
Une ANECDOTE, j'aime...
Année 69 , (hé...) donc post 68.
Au collège: le prof d'anglais en retard ou plutôt retardé.
Un CHAHUT de tous les diables dans le couloir, en 4ème on est encore gamin!
Le PROF arrive
"la LIBERTE , ce n'est pas faire du bruit en profitant de l 'absence du prof et de surveillant qui pourrait vous infliger une consigne.
C'est être capable de penser que les autres classes ont commencé à travailler et que je les dérange en faisant un tel bruit."
Elle est LA, l' EDUCATION!
Appel à la responsabilité, sans heures de consigne, sans fessée...
MAIS quand l 'éducatif n'a pas fonctionné, le répressif prend le relai.
Pourquoi pas la fessée? avec ses contradictions?
Par-dessus les vêtements = même pas mal..."cul nu" = ambiguë.
En privé = honte épargnée, donc moins d'effet...en public = risque d'humiliation extrême, dévalorisation de l 'enfant, abaissement psychologique en parallèle avec celui du pantalon...
Les punitions endurcissent, aussi !
Non, je ne fais pas allusion à la manifestation d'un certain plaisir que ROUSSEAU a évoquée, son érection lors de la fessée , des fessées, il en reçut deux, de Mlle LAMBERCIER.
Sans jamais rien nommer directement.
Mais à force d'être fessé, c'est comme à force de petits séjours en prison, on devient un VRAI DUR et on va encore plus loin.
Mlle LAMBERCIER déclara que "le châtiment des enfants" était INUTILE! Celle-là même qui incita le grand ROUSSEAU à avouer qu'il avait aimé!(confessions/livre 1/chapitre 3)
Si le premier amateur connu et reconnu de cette pratique érotique témoigne que son éducatrice avait déclaré la fessée INUTILE, retenons l'argument!
INUTILE!
Resterait à savoir si elle est néfaste ou non.
Tout dépend...attendons d'éventuels témoignages.
RESPECTONS ceux qui affirment avoir été traumatisés, on trouve
des témoignages dans ce sens sur d'autres forums.
Mais PIRE que la fessée sont certaines PAROLES "Tu es méchant, maman ne t'aime plus !"
Ca ,c'est infiniment plus traumatisant!
Anecdote, la dernière, c'est promis, pour ce post...
Goûter chez des amis, jeunes enfants, les leurs, les miens(les nôtres...nous sommes deux!)
Le "grand frère",5/6 ans, maltraite sa petite soeur, 2/3 ans.
Le père (notre ami ,pas moi) "Si tu recommences, j'enlève ta culotte et je te donne une fessée devant tout le monde!"
Classique...mais déjà politiquement incorrect début des années 80.
Il se reprend, gêné d'avoir usé de la menace qui ne gênait pas nos grands-mères, ni même l 'exécution...la fessée avait été dans les mœurs , mais commençait à s'en effacer.
NOUVELLE MENACE "Je te mets sur le trottoir ,je ferme la porte à clé et tu ne pourras plus rentrer!"
Combien de fois PLUS TERRIBLE et TRAUMATISANTE est cette menace et l 'eût été son exécution!
Les futurs parents tomberont-ils sous le coup de la Loi en donnant des fessées à leur progéniture?
Si OUI, il faudra aussi INTERDIRE ce GENRE de PROPOS, et à moins de mettre des micros dans chaque foyer, bonjour Mr ORWELL,1984... comment lutter contre cette VIOLENCE VERBALE? Car c'en est une de violence...et terrible.
PARENTS, donnez ou non la fessée, mais dans les limites du raisonnable, et en premier lieu
REFLECHISSEZ!
N'agissez pas non plus sous le coup de la colère qui est très mauvaise conseillère et donne une très mauvaise image de l 'adulte.
L ' adulte est le premier à reprocher à ses enfants de "piquer sa crise"…évitons de piquer la nôtre!
Je sais...parfois ,ça défoule, sur l 'instant, car par la suite, e ressent-on pas un malaise? pour ma part, oui.
Les ENFANTS: AIMONS-LES, cela évitera bien des gestes ou paroles malheureux, et avec de l 'Amour,9 occasions sur 10 de donner une fessée disparaîtront.
Pour la 10ème: à chacun de voir selon sa conscience ,mais avec clairvoyance, ne pas non plus jouer du "on le faisait bien autrefois"," cela faisait partie des moeurs";
Les MOEURS CHANGENT!
On ne pend plus les voleurs sur la place du marché! Avec un écriteau « VOLEUR » bien accroché !
Pourtant, "ça se faisait..."
Et FESSONS-NOUS sans scrupules ENTRE ADULTES CONSENTANTS!