370 - J'ai déjà dit à quel point j'admire les dessins de Norman Rockwell.
Alors, oui, son Amérique d'un temps (hélas ?) révolu, et qui fleure bon les chromos des années 50 n'existe plus, mais il en a donné de bien belles illustrations tout au long de sa prolifique carrière, exécutant couvertures de magazines et dessins sur toutes sortes de sujets pendant des lustres...
Celle-ci était classée sur un site dédié dans un dossier "fessées" regroupant pas mal d'images bien plus "hot" que cette anodine peinture... À la réflexion, probablement parce que la fessée, c'est ce qui attend la petite bagarreuse de the Shiner.
Cette gamine qui attend sur un banc d'être convoquée par le principal de son collège, lequel se fait expliquer par un professeur les circonstances d'une récente bagarre entre élèves. (à voir les traces...)
On peut toujours tout imaginer, évidemment.
Et entre le policier et le gamin, il se passe quoi ?
2 commentaires:
J'adore ce non-dit chez Rockwell. Il se passe tout plein de trucs dans ses illustrations, sans qu'il ait besoin de montrer la suite. C'est subtil et ça porte à la réflection. Il raconte une histoire, mais il faut que nous soyons nous-mêmes son narrateur. C'est un art participatif, naïf seulement qu'au premier degré, qui à la fois mystifie et déconstruit l'Amérique des années 1950.
Dans le contexte de ce blog, je ne pense pas qu'il soit possible de douter de la suite de cette illustration-ci...
http://www.sdv.fr/pages/adamantine/rckfct.gif
Il me semble avoir déjà dit tout le bien que je pense de ce peintre.
Le commentateur précedent (petite main chaude) synthétise bien la peinture de Rockwell.
C'est tout un univers qui est raconté et les couleurs sont merveilleuses.
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