28 septembre 2008

La princesse en rêve... Vaillant l'a fait !

716 - "Oh, toi superbe brute ! Reviens-moi vite sain et sauf comme à chaque fois et tu pourras me fesser aussi souvent que tu le souhaiteras..."

Magnifique image d'Hal Foster, qui m'avait échappé, un comble quand on connait mon job.

Le texte, surtout.

Ça se passe dans "Prince Vaillant"... (Pas Michel, hein...)

Le gaillard qu'Aleta regarde s'éloigner du haut du donjon doit probablement partir aux Croisades, c'est long.

Et je ne vous raconte pas s'il perd la clé de la ceinture de chasteté en plus...

Un dessin paru dans la presse hebdomadaire aux USA en 1959 qui démontre à nouveau à quel point fesser sa belle quand elle est fautive est un truc naturel chez le mâle américain moyen, dans ces années-là...

Le dessin en dessous par contre a été trafiqué avec Photoshop...

Impossible que le dessinateur n'ait montré des fesses nues à cette époque. D'autant que le trait n'est pas le même...

Mais à défaut de l'image originale, (trouvée ci-contre et qui corrobore ce que je disais plus haut...) au moins avez-vous ce qui a précédé l'illustration d'ouverture, avec la princesse pensive... et enfin matée de la seule manière qu'elle comprenne.

Précisons que Foster - qui dessina aussi les aventures de Tarzan - a plusieurs fois représenté la douce Jane corrigée "on the knees" de son fesseur d'homme-singe...

On va vous trouver ça.

PS: 29/09/2008. Rigolo. Sans se concerter, Isabelle et moi on a fait à peu près le même post sur ce sujet, avec la même idée de montrer l'ensemble de la scène dessinée par Foster......
Dessins © Harold Foster

2 commentaires:

isabelle183 a dit…

Coucou E.,

Pour moi cette petite série reflète bien une approche particulière de la fessée. Non seulement teintée par un fantasme, mais comme tentative de l’inclure dans un couple amoureux comme pratique agréable que cela soit érotique ou autre. Pour moi elle représente la fessée « anti-commerciale » par excellence.
Je ne suis pas attirée par la commercialisation des êtres humains et de leurs fantasmes. Je vois notre doublon comme une heureuse coïncidence entre gens qui partagent une vision assez proche de la fessée et profitable pour le lecteur par la complémentarité de nos articles. Je regrette seulement de ne pas avoir dévoilé mes sentiments envers ces images. Une comparaison approche fille/garçon à un même sujet n’aurait pas manqué de charme je pense….

Erik A. a dit…

Cette comparaison, rien n'empêche de la faire maintenant, à vrai dire. Moi en tant que dessinateur de BD, je réagis sur le dessin avant tout, sans trop m'occuper de ce que ça véhicule, d'autant que Foster est un des génies de ma profession.

J'y vois donc l'aspect graphique avant tout et m'amuse de ce que l'Amérique puritaine admettait comme charge érotique dans son supplément illustré du dimanche dans ces années-là...

Et puis cette image de la princesse pensive attendant le retour de son homme me plaisait tant que c'est elle que j'ai passée à la base, avant de trouver la série comme toi, pour faire la chronologie dans le bon sens...