02 novembre 2009

L'offrande faite à bibi... (à moi donc !)

1281 - Je ne suis pas attiré plus que ça par les liens, le bondage.

Je ne l'ai jamais été, même s'il m'est arrivé parfois de jouer d'entraves éphémères et passagères, bien vite dénouées pour d'autres plaisirs, ensuite... De toute façon, je ne sais pas faire les nœuds !

Alors, d'où me viennent ces temps-ci ces envies de plus en plus fréquentes dans mes enfers de femme offerte, ouverte et sans défense ? Ce dessin au-dessus d'un auteur inconnu de fille nue, dans l'attente... Ou encore le second en dessous, de Willie, l'auteur de Gwendoline.

À plat-ventre sur le matelas, dans ma posture préférée. Une sorte de pousse-au-crime. Désir de cravache, de marques, de traces de moi. "Je te donne mon cul. Prends-le, transperce-le, fesse-le, fais en ce que tu veux !"

Euh... Je peux ? Vrai ?

Houla, faut que je me reprenne en main, moi. Trop de temps passé sans bais... euh, sans que rien ne se passe. Un cachet (je n'ose un suppo pour éviter le surplus de plaisir...) "pipi, les dents et hop, au lit ! Sans discuter !"

Sans la fille, aussi. Zut !

dessin © John Willie

6 commentaires:

Miarka a dit…

Je n'ai jamais été entravée que par Ses mots, qui me font me courber, m'allonger et m'ouvrir pour lui, aussi sûrement que les liens les plus assurés...

Stan/E. a dit…

Et dire que je ne sais pas faire les nœuds ! Bon, je me répète. C'est dommage, mais en même temps, je n'ai pas le pied marin non plus. Avec un prénom comme le vôtre, pas étonnant qu'on ne vous entrave pas.

Amoureuse a dit…

pfff, enfin quand même, "je ne sais pas faire les noeuds!" mais quelle mauvaise volonté! un foulard sur les poignets, à peine serré sufit parfois. Et même les poignets entravés dans ses mains à lui. Et aussi ses mots..."ne bouge plus". Il y a des liens très puissants. Même sans noeud.

Stan/E. a dit…

Oui, "à peine serré", vous avez raison, Am... Ce ne sont pas les entraves qui comptent et point n'est besoin de saucissonner à fond sa belle pour qu'elle se sente conquise. Avant d'être prise. J'ai rarement tenté les liens. Peut-être que ce n'était pas mon truc et que j'avais d'autres jeux en magasins.

Mais je ne dis pas qu'un jour, pour peu que je trouve de la ficelle...

Amoureuse a dit…

rire! de la ficelle à rôti, tout le monde en a ! d'ailleurs ça me rappelle certaines photos, mais pas très esthétiques celles là !

Nush a dit…

Bien avant de connaître le monde trouble du Bdsm j’ai reconnu les « liens » comme faisant partie de mon érotisme.
L’entrave souhaitée par moi comme un cadeau. J’ai été parfois incomprise, comme on l’est souvent à dix-huit ans. Ne sachant pas expliquer ce besoin et ne sachant pas l’imposer. Puis est venu, doucement, le temps de le partager avec Lui ou d’Autres – des passants du sans-souci.
Je déteste les menottes, je n’aime que les rubans de soie (longtemps j’en ai eu par poignées dans mon sac….) ou les cordes de lin, ou une cravate, ou une écharpe, ou un bout de foulard. Laissons place à l’improvisation....