1367 - L'emmener sous la douche... La laver. La sécher. C'est virtuel, ce soir. Cette nuit, il a eu envie d'elle. Lui parler dans le creux de l'oreille. La faire frémir. Mouiller... À distance.
Ils ne se sont pas vus depuis des mois. Mais ils sont en osmose. Alors il lui a ordonné par téléphone: elle va se déshabiller complètement si ce n'est déjà fait... Il sait qu'à partir du moment où elle glissera dans le jeu elle ne trichera pas.
S'il était là avec elle, il lui mettrait deux ou trois coussins sous le ventre, histoire que son cul soit bien "élevé" et se chargerait vite de lui faire passer ses "caprices". Quelques claques sèches et retentissantes sur le cul pour commencer... Histoire qu'elle ressente son mécontentement dans sa chair. Sans concession.
Il continuerait cette fessée jusqu'à ce qu'elle l'implore d'arrêter et s'excuse d'avoir trop souvent un comportement capricieux de petite pisseuse. Elle finirait au coin, nez au mur et fesses en vue, de longues minutes...
Sans bouger. Sans souffler. À peine le bruit de sa respiration...
Alors, lorsqu'il jugerait le moment venu, il lui dit qu'il la prendrait par la main et l'amènerait jusqu'à la douche. Et il la laverait consciencieusement... N'occulterait aucune partie de son corps, ses cheveux, ses hanches, ses reins, ses seins, ses orifices... Puis la sécherait.
Les yeux clos à l'autre bout du fil, elle a envie qu'il lui raconte encore, qu'il invente ce qu'il lui ferait... Elle se caresse doucement en buvant ses mots...
Elle veut sans cesse d'autres détails pour alimenter ses désirs. Elle est infiniment troublée et vérifie à sa demande d'un index inquisiteur que sa chatte est humide, onctueuse, prête à accueillir une verge si... Mais, il n'est là que par la voix...
Il reprend. Lui dit qu'il l'entraînerait par la main, nue, tête basse jusqu'au lit. Qu'il la basculerait sur ses genoux pour continuer cette fessée tant méritée et cette fois flamboyante, le bruit des claques retentissant sur la peau mouillée - vite sèche à force de lui chauffer la chair - bientôt meurtrie, rougie... avant de l'envoyer directement au lit.
Dans ce lit, une fois le cul rouge et sous la couette, il souhaite qu'elle réfléchisse à loisir, se sente gênée de se comporter constamment comme une gamine. Elle ne serait pas loin de pleurnicher...
Ça lui plaît. Sous la couette, il l'a exigé, "à poil..."
Aucune parcelle de sa peau ne devra dépasser.
Alors avant de se laisser glisser dans le sommeil, elle aura tout loisir de resonger dans le noir à cette fessée amplement méritée qu'elle aurait reçue - s'il avait été avec elle... - et, s'aidant de ces images d'abandon, c'est honteuse, émue et troublée qu'elle s'endormira enfin, repue, les endorphines libérées, après avoir joui longuement en balbutiant son prénom...
11 commentaires:
Je me serai bien endormie après l'avoir lu... Très joli, joliment raconté.
J'espère que le Il sera bientôt avec elle, pour qu'ils aient, ensemble, un plaisir partagé.
La virtualité est parfois surprenante, en émotions. Bien sûr, rien ne vaut le réel, le goût de la chair, la chaleur des corps. Les regards échangés. Les plaisirs partagés. toutefois, il arrive que...
J'imagine qu'après ce genre de traitement, Morphée doit nous entrainer dans sa course. Fermer les yeux, les fesses au chaud.
Je me souviens aussi de certains échanges virtuels qui m'ont troublé bien au delà du raisonnable.
Je vous souhaite cette rencontre.
C'est la toute première fois que je dis ça mais j'ai pas aimé ! Je trouve ça super frustrant.
Ca m'est arrivé de vivre ce genre de moment. C'est agréable sur le coup. Mais quand on raccroche, il reste quoi ?
Rien, on est seule. Troublée, brûlante de désir certes mais seule...
Là ça fait partie de mes relectures de commentaires... Histoire de faire remonter certains détails.
Mais , on n'oublie pas ce genre de détails, Stan.:)
Dites donc , il a tout changé ce blog :ous les anciens posts répertoriés sur le côté , tout ça... c'est bien.:)
Merci... ce sont des petits plus plaisants...
Un texte qui me parle aussi beaucoup, mais pas en virtuel !
Eh puis, le coin, c'est un peu dur à encaisser car on n'est pas dans le feu de l'action, si je puis dire. Dans l'immobilité et le silence, on boit davantage sa honte... Mais...de temps en temps, ça corse un peu les choses...
C'est un texte qui a un sens. Mais je ne l'ai pas appliqué de cette façon. Parfois on imagine des trucs corsés et quand vient le moment, ça se déroule totalement autrement, on improvise autre chose, au gré des circonstances...
Il reste quoi ? Hm il reste la sensation d'avoir partagé quelque chose d'intense, même si ce ne sont "que des mots", l'impression d'osmose qui se prolonge même une fois le téléphone raccroché ... et puis s'endormir avec de nouvelles images dans la tête, tout en sachant que le lendemain soir le fil de la conversation reprendra ...
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