12 décembre 2009

"Tu vas jouir, maintenant !"

1355 - Ce n'est un secret pour personne, il y a un switch qui sommeille en moi. Parfois il hiberne de longs mois. Parfois je ressens en face d'une personne qui "a la carte" que tout est possible.

Ce dessin en ouverture style années 20 - pour illustrer le livre licencieux "Hilda, souvenirs humides d'une dame du temps jadis" de Lucy Maroger et probablement dû aux pinceaux d'un de ces peintres du Berlin décadent de l'entre-deux guerres mondiales... - n'est pas un coming out pour autant...

J'adore être le plus fort et je ne suis pas certain que me branler en regardant les fesses d'une grosse dame dominatrice soit exactement ma tasse de thé.

Mais parfois, en de rares circonstances, on sent dans le regard de l'autre en face une détermination qui peut emmener dans des enfers d'abandon qui ne me sont pas toujours étrangers...

J'ai été de l'autre côté de la barrière, me laissant "soumettre" dans ces jeux où il peut arriver que je trouve mon bonheur, comme une soupape de sécurité, un truc classique que connaissent tous les gens qui ont un caractère fort, de temps en temps.

Et puis ça aide à savoir ce qu'attend l'autre, quand on reprend les rênes après un délire partiel... Au moins et puisque j'ai essayé de laisser vivre mes côtés sombres, je ne mourrai pas idiot, donc.

PS: "Hilda" est une véritable saga des années folles débutant à l'après-guerre de 1914-1918. C'est en fait le journal intime d'une jeune adolescente orpheline qui devient une jeune femme épanouie à la sensualité bien assurée. Ce roman de l'époque où tout bourgeois avait dans sa bibliothèque un rayon très spécial, "l'Enfer", et où les miniatures licencieuses étaient signées Rops, Hérouard ou Icart, est agrémenté de 32 illustrations en couleurs et en noir et blanc...
La couverture ressemble un peu à du Morisot...
Dessins © Dominique Leroy

3 commentaires:

isabelle183 a dit…

Je pense que ce dessin provient du livre Hilda (Souvenirs humides d’une Dame du temps jadis) ; Bernard Montorgueil.

Nush a dit…

J’aime à croire que nous avons un côté obscur qui est notre ‘balance’.
Et vous savez si bien en parler de ces moments, "nécessaires"....

Stan/E. a dit…

Isa: j'en cherche les références d'auteur et j'inscris le © dès que j'aurai trouvé.
@ Nush: Obscurs ou clairs, pas question de les nier.

Les vivre ? C'est une autre histoire, qui n'est pas obligatoirement à vivre en vrai fatalement... Tout ceci peut rester enfoui ou juste part d'un fantasme qui n'est que virtuel?

Sinon, franchir le pas et le réaliser pour de bon, avec les garde-fous nécessaires, du coup... Et les bonnes personnes. Casting impérativement à suivre de près pour éviter les déconvenues...