1544 - Deux heures du matin... Une heure après la fessée...Elle s'est levée en silence, quittant à regret la douce chaleur du corps de son amant repu pour aller pisser. D'ordinaire, dans leurs jeux intimes, elle doit lui demander la permission pour aller aux toilettes, mais là il dort, apaisé... Elle va pas le réveiller pour si peu, non plus !
Son souffle régulier, tranquille. Présence rassurante de l'homme aimé...
Silencieusement, elle repousse les draps et traverse la chambre, toute nue dans la pénombre...
Elle ferme soigneusement de la porte de la salle de bain puis allume. Les néons la surprennent, lumière violente, un peu agressive. Elle croise alors son propre regard dans le miroir de la salle de bain... Son maquillage est ruiné, le rimmel coule, les cheveux ébouriffés, ses joues sont brûlantes encore et elle a les yeux flous. Une vraie tête de folle. Assise pour faire pipi, elle se dévisage et sourit en repensant à leurs ébats sans concession...
Puis se relève, se rince la bouche face au miroir, se lave les dents sans quitter une seconde des yeux la fille qui lui fait face et qu'elle semble presque découvrir par moment, à son grand étonnement.
Si on lui avait dit un jour que...
Jette un regard sur ses fesses rondes dont elle sent la chaleur irradier encore, se tournant pour mieux voir les traces qu'il vient de lui faire. Déjà extérieurement atténuées et moins rouges qu'elle ne croyait, ses fesses sont pourtant d'une belle teinte encore, la peau chaude comme un brasero...
Lui, le "devoir" accompli, s'est endormi. Elle entend dans la chambre sa respiration lente et rythmée qui montre qu'il dort profondément après avoir joui au fond d'elle accroché à ses hanches en amphore...
Elle va faire attention de ne pas le réveiller en se recouchant.
Peine perdue. Il a le sommeil léger et l'a entendue. Il se retourne, l'empoigne, la...
... Seconde fessée ?
14 commentaires:
Son maquillage est ruiné
Faut toujours se démaquiller avant d'aller dormir, ça évite les yeux de panda au réveil !!
J'adore lire tes histoires au réveil, j'ai l'impression d'être encore dans mes rêves. Par contre, on va avoir le droit à la suite de l'histoire aujourd'hui, où il faut qu'on fasse travailler notre imagination ?
Parfois, ça se passe si vite, qu'on n'a pas le temps de laisser les filles se démaquiller... C'est comme ça. Et puis il arrive aussi qu'on s'endorme sans se relever après des excès "excessifs"...
Pas de suite à ces quelques lignes... Ni aujourd'hui, ni jamais, c'est une historiette ambiance comme ça, en passant.
Et puis c'est bien de pouvoir imaginer la suite qu'on aimerait leur voir vivre, tout seul...
L'ambiance y est joliment racontée. J'ai même senti la moquette sous mes pieds en me rapprochant du lit.
Ah oui, parce que voyez-vous, on s'y projette assez bien dans vos histoires.
Le souffle coupé, voilà la conclusion de cette histoire qui laisse faire l'imagination pour la suite.
Ravi de voir que ça plaît, évidemment...
J'étais partie du principe que cette histoire était la suite de "Manger des tartes en jouant avec les mots..." et donc dans mon imagination à moi, même si Elle s'est endormi vite (exprès) Elle avait le temps de se démaquiller.
Mais bon ça pas vraiment d'importance. C'est juste que moi je m'arrête toujours sur des détails dans tes histoires.
C'est juste une tranche de vie pas rattachée à un récit. Ou plutôt si, mais parcellaire et de toute façon je narre à la place de la dame, des ressentis... Que forcément j'extrapole et imagine. Elle pourrait les écrire que je pense que ce serait assez approchant.
"... la prend dans ses bras et l'embrasse"
Joli récit, plein de tendresse. Comme vous êtes romantique Stan
Ohn ça pourrait tout aussi bien être plus trivial, entre deux êtres qui s'aime tout est possible. Rome antique ? euh...
Très beau
Euh, j'ai envie d'aller faire pipi, je peux ?
Oui, mais gare au retour, Il a le sommeil léger, j'ai l'impression. Ou alors le fait de ne plus sentir sa présence ?
J'adore ce texte.
Une histoire intemporelle. Vécu ou pas, ce n'est pas très important à part pour ceux qui y étaient. Ou pas, donc. Je relis les commentaires et l'histoire. C'est toujours émouvant de créer des résonances et de faire fonctionner l'imaginaire à distance.
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