Deux couvertures pour un même bouquin, au gré des rééditions, évidemment.
Les photographies de l'une et l'autre sont suffisamment axées et explicites, oui, ce livre de Toni Bentley traite de la... sodomie. C'est un plaisir que j'apprécie, mais - et comme je la comprends - pas avec "tout le monde" non plus. Comme souvent dans ce qui est sexuel, je ne galvaude pas mes plaisirs...
Jamais je ne tenterais de jouer avec une personne totalement réfractaire à mes envies.
Convaincre, oui, lever les doutes aussi, mais impensable de faire du prosélytisme sur le sujet si les convictions "profondes" de l'autre lui interdisent.
C'est tellement bon avec une qui aime...
Sur la 4ème de couverture, un texte qui vous donnera le ton:
"Dans ce récit autobiographique fort troublant, Toni Bentley, ancienne danseuse étoile du New York City Ballet, nous conte les joies du "holy fuck", la sodomie qui enseigne l'absolu abandon.
L'auteur place la barre très haut, et pour parvenir à serrer parfaitement chacun des muscles de son corps de ballerine, et pour poser sa plume d'écrivain au plus près de sa cible transgressive. Car, au-delà de son séduisant aspect érotique, cette longue offrande, cette confession d'une incroyable liberté, épouse la forme d'une somptueuse lettre d'amour et de gratitude, adressée à A-man, l'homme par excellence qui, 298 fois en deux ans, révéla l'extase mythique à l'amante.
En la pénétrant religieusement, A-man lui procure une jouissance qui la vide de son moi, vide qui engendre au cours de rituels soigneusement orchestrés, un don sans réserve..."
Quasi religieusement, d'ailleurs, l'auteur développe un fonctionnement extatique sur cette façon d'être "prise", en en faisant un acte presque mystique d'offrande à l'Homme. J'avoue que ça fait plus que me parler... 298 fois ?
Et donc ils comptent, alors ?
"Si l’on me demandait de choisir une seule voie de pénétration pour le restant de mes jours, je choisirais mon cul !
Trop souvent ma chatte a été blessée par de fausses attentes et des entrées importunes, par des mouvements trop égoïstes, trop superficiels, trop rapides, ou trop inconscients.
Mon cul, qui ne connaît que mon amant, ne connaît que l’extase. La pénétration est plus profonde, plus intime; elle suit le fil du rasoir.
Mon cul, qui ne connaît que mon amant, ne connaît que l’extase. La pénétration est plus profonde, plus intime; elle suit le fil du rasoir.
La voie qui traverse mes entrailles pour me conduire tout droit à Dieu est libre, elle a été dégagée... Si vous laissez un homme vous enculer – et seul l’amant véritablement délicat devrait avoir ce privilège - vous apprendrez à avoir confiance non seulement en lui mais en vous même, absolument sans contrôle.
L’humiliation est le plus grand des démons mais, quand mon œil de bronze est enfoncé, je découvre que mes craintes sont infondées.
C’est grâce à cette reddition sensuelle, ce chemin interdit, que j’ai trouvé ma voix, mon esprit, mon courage…"
Texte © Toni Bentley
5 commentaires:
J’ai acheté ce livre lors de sa sortie ; vous pensez comme c’était intéressant pour moi : danse ET sodomie !!!
Ceux qui pensent qu’ils vont avoir des scènes osées et lubriques en seront ‘pour leurs frais’. Comme vous le soulignez on a affaire à une dame qui ‘voit’ dans la sodomie une forme de transcendance.
Je l’ai lu jusqu’au bout mais j’avoue que j’ai souffert ; pas de la sodomie :-) mais de la forme d’écriture qui manque cruellement de variété.
@ Nush: Je comprends cette transcendance. C'est vrai qu'un livre regroupant les deux "thèmes" ne peut qu'être source d'intérêt.
je ne dirais rien au sujet de la sodomie (n'ayant point l'habitude de parler sexe ( parce qu'en fait je sais pas en parler surtout )) mais j'adore les Bentley !!! j'aime les jolies voitures et il m'arrive d'aller aux salon de Genève en saison d'hiver , je reste toujours scotché devant une Bentley , j'ai du en avoir une dans une autre vie ...
Qui c'est Tony Bentley au fait ?
Aquarelle chouchouuuuuuuuu Tony Bentley est (était) une danseuse -classique- reconnue.
Pour miss Bentley: Toni, avec un i et pas un Y, probablement pour Antonia... Les Américains adorent les surnoms.
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