Je ne sais pas si dans les liens que je vous propose sur la colonne de gauche vous avez fait attention au blog de "fille facile".
Comme miss Kat récemment, voilà encore une fille qui rédige des petits billets courts, très "sexe", concis, parfois âcres, quelquefois plus sucrés. Mais le plus souvent, ça pique les yeux, sans concessions.
Comme ici.
J'ai un peu l'impression d'avoir déjà entendu l'histoire. Une copine m'a récemment raconté une expérience ratée qui ressemblait assez fort à ce qu'en dit FF...
"C'est con, une fille.
Elle pensait qu'il avait vraiment craqué sur elle, qu'il la verrait comme une fille différente des autres, qu'il serait sérieux. Elle s'est laissée berner et s'est faite baiser sur le parquet de son salon.
Le lendemain, il ne l'a pas rappelée, il était distant, reprenant le cours de sa vie. Elle est venue pleurer chez moi, le traitant de salaud, se voyant comme une conne, naïve.
Je lui rappelle qu'elle connaissait les règles du jeu: il n'est pas salaud, il n'est que libertin. Elle n'est pas naïve, elle est simplement romantique et fleur bleue, pas habituée à ces mœurs de débauche.
Bienvenue dans mon monde, ma belle. Tu n'es qu'un numéro parmi tant d'autres, un cul à baiser, une bouche à foutre.
Pour le moment, ça te choque, mais tu aimeras ça un jour.."
Texte © Fille Facile - 24 mai 2010
4 commentaires:
Le libertinage est un jeu dangereux et ceux qui s’y frottent ont intérêt à être armés pour affronter ce type de pratique.
Seule ou en couple c’est parfois un véritable choc psychologique de s’apercevoir qu’on n’est ‘que’ chair alors que tout dans nos habitudes, notre culture, nous habitue à coupler sentiments et corps.
C’est assez violent cette « révélation ».
Jeu dangereux, oui, c'est facile de s'y brûler les ailes, sans comprendre. De mélanger les choses, de faire l'amalgame, de se tromper de désir, de se mettre des œillères. Bref de faire quelque chose qu'on croit être pour soi, mais qui n'est qu'une façon de suivre la mode, un peu bêtement, parce que le libertinage c'est dans l'air du temps. "Osez"...
Mais c'est au-delà du désir, ou d'une envie née à la suite d'un article en surface dans un magazine féminin qui tendrait à faire croire qu'il faut tout essayer pour ne pas mourir idiote.
Si vous n'êtes pas sûr(e), de grâce, ne franchissez pas le pas.
Je n'aime pas le ton de ce post, ce côté sentencieux, compati-descendant, ce "bienvenue dans mon monde ma belle" comme si elle était une vieille prostituée qui a tout vécu et accueille une jeunette encore fragile.
En soi, elle, et vous, avez raison : le libertinage exige de la confiance, un certain courage. Mais le plus difficile ce n'est pas l'absence de sentiments, c'est d'être libre. Le libertinage c'est avant tout le goût de la liberté, de l'indépendance... Très peu de gens cherchent à être libres, peu d'entre eux y parviennent, et encore moins apprécient vraiment.
Cette fille qui dit "un jour tu aimeras ça", cela sonne beaucoup trop amer et convenu pour que je la croie.
@ Calli: oui, il y a de l'amertume. Mais je vous rappelle que c'est écrit par une personne qui signe "fille facile", ce qui n'est pas anodin. Pour lire son blog, je sais que ce n'est pas aussi simple que ça. Mais pour l'ensemble de ce que vous en dites là, je suis très en accord. Je n'ai passé l'extrait que parce que justement, il est sujet à réflexion.
Dont acte.
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