Ma langue a fourché ?

2281 - "Le bar de la Fourche"

Non, ça n'est pas une fine allusion à l'endroit où se rejoignent les cuisses d'une dame (encore que...), mais le nom d'un bouge perdu du Canada... C'est un film mineur d'Alain Levent sorti en août 72 dont j'avoue, sans Chross, je n'aurais jamais entendu causer...

Il faut dire qu'au même moment je découvrais les joies de la fessée en Angleterre dans ma famille d'accueil, j'en ai déjà parlé...

L'immense Jacques Brel a été franchement plus inspiré dans ses choix de rôles au cinoche, que ce soit dans "mon oncle Benjamin" ou encore "les risques du métier" voire "l'emmerdeur" bien entendu...

Ici, il fesse une Isabelle Huppert assassinée dans "Dupont Lajoie" ou se faisant piquer une bagnole dans "les Valseuses", il faut dire qu'on voit de plus en plus cette jeune actrice dans ce début des années 70... De petites apparitions mais elle n'est pas encore LA grande Huppert qu'elle deviendra au fil de sa filmographie...

"Canada 1916. Van Horst est une sorte d'aventurier qui arrive au "Bar de la Fourche", bouge local perdu dans les bois et tenu par sa maîtresse, Maria. L'accueil n'est pas celui dont il avait rêvé, mais Van Horst s'installe malgré tout dans l'auberge avec Olivier, jeune garçon rencontré pendant son voyage. 

Au bar vit également une jeune garce, Annie qui séduit rapidement Van Horst. Le gaillard se trouve forcé devant un tribunal local de s'engager à l'épouser. Pour cela il doit aller chercher en ville un costume et un pasteur, mais en profite pour faire une agréable excursion dans une maison close. 

Pendant ce temps, Annie a rendu Olivier amoureux à son tour contraint les deux hommes à un duel au cours duquel Olivier croit tuer Van Horst. Ce n'était que feinte de la part de ce dernier qui revient au Bar et emmène Olivier avec lui vers d'autres aventures, plus riches pensent-ils, que celles qu'offrent les femmes..."