26 mars 2011

Réalité ou fiction, avec les mots d'une autre !

2276 - "Oh, ne dites rien..."

Histoire de faire un affectueux coucou à une belle demoiselle qui repart dans quelques heures plonger son corps en eaux troubles (à 30° quand même, bien loin de la grisaille parisienne qui lui donnait le cafard) et pour faire écho à certains commentaires qui s'interrogent sur les différences entre fiction et réalité, prenant parfois les choses trop à cœur, voire au premier degré en me prêtant un intentionnel qui n'est pas mien, je reprends ces quelques lignes d'elle qui me semblent frappées au coin du bon sens.

Mais qui comme souvent se doivent d'être re-dites...

Je confie ici sur ce blog certains souvenirs de mon passé tumultueux fessophile orienté, bien des années plus tard. Alors forcément, c'est au prisme de MA réalité, de ma façon de voir les choses et rédigé avec une certaine distanciation.

Bref, si les faits sont assurément authentiques, ça reste raconté en aval et donc arrangé, "fictionné" un peu, par essence même. Les dialogues, les mots diffèrent, pour la beauté de l'écriture. Ou de l'efficacité, tout simplement.

Pas un reportage filmé, mais une manière de rapporter l'esprit de la scène. L'authenticité est sujette à caution, logique. Et donc, comme dit la dame:

"Quand je rédige ce blog, la réalité est à mon sens bien inférieure à la fiction. Cette dernière est arrangée, quand elle n'est pas fabriquée de toutes pièces, ce qui est a priori sa définition, mais c'est en fait bien plus complexe: ce blog est une transcription du réel, au sens où j'y raconte ce que je vis.

Mais il est aussi arrangé: lors de la rédaction, j'omets des passages sans grand intérêt, recentre le récit sur tel ou tel point qui m'a semblé signifiant ou digne d'intérêt, livre des analyses, réflexions dont certaines pensées après coup...

C'est de la réalité, oui, mais passée par un tamis. 

On s'approche en ce sens de la fiction. Pour moi, la mise en écriture du réel suppose prendre un certain recul (un recul certain) vis-à-vis de celui-ci. C'est cette distance qui permet autre chose qu'une retranscription brute et - bonus - me pousse à réfléchir sur ma propre vie, mes choix, mes histoires: je n'en suis pas que l'actrice, mais aussi la conteuse.

C'est une position quelque peu différente..."
Texte: "blog du mois" © Sous le signe du lien

4 commentaires:

Valentine a dit…

Écrire par envie de partager avec d'autres ses expériences, ne veut pas dire qu'il faille jeter en pâture tous les détails des instants intimes tels qu'ils ont été vécus. Ce qui devient public ne vous appartient plus vraiment car vos écrits sont lus et interprétés de façon différente, selon l’univers personnel des lecteurs qui vont alimenter leur imaginaire à partir d’une situation, d’une conception ou de quelques mots auxquels ils seront plus sensibles leur permettant de s’évader loin de l’expérience que vous aurez vécue réellement.


L’idée de romancer vos vécus, et de ne pas dévoiler plus que nécessaire de ce qui doit rester intimement privé, vous permet de préserver votre précieux jardin secret intact tel qu’il doit le rester dans vos souvenirs.

So a dit…

Ah nan mais ça n'va pas du tout Valentine ! C'est écrit "Oh, ne dites rien..." Et vous faites une dissert, là !
Tsss, tsss, tsss, cette So qui prend tout au 1er degré ! Si ce pseudo sont les 1ères lettres de sourire, ce sont aussi celles de sottise...
"me prêtant un intentionnel qui n'est pas le mien" Toute sotte que je suis, j'ai besoin que vous m'expliquiez comment on pourrait vous prêter quelque chose qui serait à vous, Stan, à moins de ne vous l'avoir subtilisé auparavant, hein ?!

Et au fait, pour que votre jardin secret ne s'altère pas, faut faire comme dans les musées : interdire l'usage du flash ! Ah mais, j'oubliais, vous n'prenez pas d'photos. Evitez aussi trop de luminosité. Obscurité, obscurité ! Un fond noir pour votre blog, ça vous dit pas ?

Ben, vous l'prenez au degré que vous voulez, mon com...En tout cas, moi j'me marre! Mais, vous m'direz, l'idiot du village, ça rit toujours...

Bon et beau voyage à Chut à l'autre bout du monde, avec quelques récits pour nous faire rêver peut-être...

Valentine a dit…

Et en clair vous vouliez dire ?

Je vais avoir besoin d'un décodeur là, parce que je n'ai rien compris du tout.

So a dit…

Désolée de m'être montrée sibylline Valentine, j'ai essayé le 10ème degré, attendez, j'vous envoie l'ascenseur ;) Euhhh, Stan, j'ai l'droit aux smileys, ou bien y'a 2 poids, 2 mesures ?

Ne cherchez rien de méchant Valentine, vous feriez choux blanc, même si le ton peut paraitre caustique.

Si je vous ai interpellée, ce n'était qu'en guise d'introduction. j'ai également fait appel à votre association So/sourire comme transition pour enchaîner sur ma sottise... Mais rien à voir avec vous. Je ne faisais que saisir les perches qui, m'a-t-il semblé, m'étaient tendues dans ce billet. Mais là encore, j'ai peut-être prêté à l'auteur des intentions qui n'étaient pas les siennes. Ralala, la prochaine fois qu'il n'aura pas quelque chose, tant pis pour lui, je n'lui prêterai plus rien ! L'aura qu'à s'débrouiller tout seul, NA !

Quant à l'histoire du jardin secret auquel je me suis aussi raccrochée...simple clin d'oeil à Stan qui cherche une nouvelle couleur... mais pas pour le fond, je sais!

Ceci dit, j'adore le côté cash de Stan, sans quoi, ça fait belle lurette que je ne serais plus en train de commenter Au fil du temps... Faut dire que j'suis pas trop béni-oui-oui moi non plus, hein !

By the way, Stan, si votre:
E. a dit...
"Il y a ceux qui m'encouragent à assurer et ceux qui préféreraient que je n'en fasse rien."
26/3/11 13:39
me visait, ben alors, y'a pas que moi qui prête un intentionnel blablabla. Because, ma façon de voir c'est plutôt : Cochon qui s'en dédit! J'aime les gens qui font ce qu'ils disent. La fiabilité est une qualité essentielle à mes yeux. Mais je ne suis pas non plus complètement rigide, et je peux comprendre que dans certaines circonstances, on puisse être amené à changer son fusil d'épaule...