21 octobre 2006

Deux "éloges" identiques à une lettre près...

Tant qu'on est dans les livres, si importants pour se construire un imaginaire... C'est drôle comme les humains qui sont parmi les rares mammifères à accomplir l’acte sexuel de face sont irrésistiblement attirés par la "croupe" au sens poétique du terme. Bien au-delà de nos carcans religieux et idéologiques, nos fesses restent le symbole fort d’un appel à la sexualité et au plaisir.

Hommes et les femmes y placent les fantasmes qui leur appartiennent. (ben tiens...)

En me baladant, j'ai trouvé un bouquin qui se veut apporter une réflexion ethnologique et sociologique. Pourquoi pas ?

Ce qui est sûr c'est que la couverture de cet "Éloge de la fesse" est superbe, déjà... L'intérieur (sans jeu de mots douteux) est un peu trop sérieux à mon goût, voire pompeux, mais de l'avis des "spécialistes" (de la fesse ? Ça existe ?), cette étude conduite par le professeur Döpp (non, pas celui des shampoings) décode notre attrait pour les arrière-trains avec la rigueur (!) du scientifique et le plaisir des yeux... Bof.

Autre ouvrage, dont j'ai déjà causé ici, un titre quasi semblable à une lettre près, le célebrissime "Éloge de la fessée" de Serguine.

Je l'ai lu vers il y a un bon moment dans les années 70 et je ne me rappelle pas non plus d'un livre particulièrement bandant.

En son temps (73) il fit son petit effet.

Une relecture peut amener à le trouver un brin dépassé. Pas mon préféré, mais comme c'est un classique...

Le graphiste que je suis était plus emballé par la couverture et le titre que par le contenu quasi professoral, à mille lieues de ma manière de vivre la chose avec mes amies d'alors...

Il faut dire que pour y jouer, j'ai encore un peu attendu après mon année in England... J'en ai déjà parlé au début de ce blog, de ma logeuse de Brighton qui corrigeait ses filles le samedi, pour les fautes de la semaine devant le jeune frenchie gêné... mais quand même bien excité aussi.

Serguine pontifie et à part le fait de reconnaitre pratiquer la chose et lui donner des lettres de noblesse littéraire, pas grand chose à voir avec mon imaginaire dans ses descriptions minutieusement cliniques...

PS: enfin retrouvé la couverture avec la main rose foncé gaufrée de l'édition d'origine... Plus "parlante" que celle (certes plus soft) adaptable au fond à n'importe quel texte érotique, choisie pour la réédition Folio.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah, oui, disons-le: ce petit bouquin, sur lequel j'avais évidemment bondi à sa parution, telle la hyène sur une charogne, est carrément ennuyeux!...

Il ne s'agit pas d'un livre érotique, son auteur ne l'a pas voulu tel, même s'il s'agit d'une profession de foi envers cette fessée qui nous rassemble tous sur cet espace. Le mérite de Serguine ( monsieur connu ) est d'avoir osé avouer son penchant marqué pour cette activité, mais ses descriptifs et ses digressions rendent l'ouvrage assez décourageant. Cela reste "de bon ton" et ne risque guère de choquer qui que ce soit. C'est peut-être cela qui, finalement, me dérange...

W.