387 - Je me souviens d'un Michel Vaillant lu il y a près de 40 ans, qui m'a inspiré en 1969 (sic) quelques pensées coupables. C'était toutes les semaines, dans le journal Tintin...
69, déjà ! Et de l'émoi, bien que rien ne soit montré ! J'avais à peine un peu plus de 12 ans. Mais "aux âmes bien nées..." air connu !
Victime d'une sombre machination dans les coulisses du sport automobile et du circuit de Monza, l'un des héros, pilote de F1, châtie après la course et à la page 44 (la dernière) la blonde Monica, garce italienne qui les a manipulés comme des bleus les 43 précédentes...
Pour ce faire, Steve Warson (comparse du héros) s'absente (en fait il quitte le bas de page, bras dessus - bras dessous avec la pouffe, histoire de dire au revoir) avec Monica, prétextant ne pas avoir de rancœur envers elle.
Mais à peine quelques secondes plus tard, on entend en off la voix de la fille qui hurle et insulte (en italien) l'homme qui lui donne la fessée...
Au retour de son ami, le brave (et un peu con, vu le bruit significatif) Michel Vaillant éberlué s'inquiète et veut connaître la raison des beuglements de la blondasse qui renifle, derrière l'image...
Et la mine aussi affolée que si son pote venait d'égorger la fille, il s'exclame:
"Mon Dieu, Steve ? Mais qu'as-tu fait ?"
Le bel Américain en s'allumant une cigarette (à l'époque les deux choses n'étaient pas politiquement incorrectes !) de répondre avec flegme:
"Mais rien, Michel ! Monica vient juste d'apprendre à ses dépens qu'il n'est jamais trop tard pour recevoir une bonne fessée..."
PS: Je cite tout ça de mémoire, si un d'entre-vous peut scanner la page en question, je suis preneur.
1 commentaire:
J'ai découvert cet album pas mal plus tard que toi, mais il m'a fait ressentir la même émotion trouble. Quand Warson raconte l'ancdote à la fin, il s'allume une cigarette et arbore un large sourire. On devine donc que ça lui a plu.
L'un des meilleurs albums de Jean Graton, à mon avis.
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