506 - La télé-réalité, hein...
On fait n'importe quoi pour passer à la télé. Le fameux adage d'Andy Warhol. Chacun aura droit à ses quinze minutes de célébrité devant la caméra...
La jeune Lindy participe à un jeu débile, sous la houlette d'une animatrice blonde hystérique, laquelle lui fait choisir entre deux poissons qui serviront à lui claquer le baigneur. Ensuite, la jeune femme a cinq minutes pour demander et obtenir de cinq personnes prises au hasard dans la rue... de lui donner la fessée avec une sole meunière...
C'est n'importe quoi, mais la présence de la caméra permet tout et les gens ne s'étonnent même plus, blasés qu'ils sont à force de voir tant de conneries en boucle sur les écrans depuis des années... Miss Lindy va aisément réussir le pari et gagner les... 100 £ proposées comme enjeu, pour se ridiculiser à jamais devant des millions de téléspectateurs....
Tout juste de courtes hésitations d'hommes, ravis ensuite de l'aubaine et le refus catégorique d'une vieille dame de participer à cette ineptie, avant que sa voisine, tout aussi âgée mais comprenant qu'il s'agir d'un jeu avec de l'argent à la clé n'accepte à sa place... Et hop, elle applique de bon coeur quelques coups de poisson mort sur les fesses de la candidate, protégées par une affreuse culotte rose bonbon...
Ça se passe probablement à Brighton (où j'ai vécu quelques mois, il y a une éternité) ou dans une de ces stations balnéaires du sud de l'Angleterre.
À mon époque, il est clair que peu de jeunes Anglaises acceptaient de recevoir la fessée en pleine rue... À la maison, par contre...
"Ô tempora, ô mores !"
5 commentaires:
Ouais, ça craint franchement ! Ces jeux de fessée que nous aimons, dans un tout autre esprit, sont ici ridiculisés. Honte à la connerie !...
Mais il est toutefois signifiant que ce contexte fessée offert au plus grand nombre existe... (Existât ?... )
La fessée est de plus en plus évoquée dans la presse magazine, banalisée par ce fait même, mais malgré tout mise en exergue... Et je clame, en levant haut la main : la fessée vaincra !...
effectivement c'est une façon de tourner les choses en ridicule.
Mais les anglo-saxons sont très friands l'air de rien de "jeux de fessées" et de ce qui se passe avec leurs fesses en général. (spanking birthday, éducation d'antan dans les collèges) et autres sacralisation du pet monté au pinacle de ce qui fait le plus rire dans les sketchs ...)
La vulgarité des challenges proposés dans ce genre d'émission grand public fait penser aux gages d'une soirée entre amis éméchés qui tournerait à la partouze...
Je viens de trouver une vidéo (en trois parties, je vous mets la seconde en lien) sur une orgie bien arrosée entre jeunes anglais dans laquelle les filles participantes se claquent allègrement les fesses avec vigueur... C'est là, sur YouPorn...
Puritains mais très intéressés par cette zone, une façon de rire nerveusement sur des trucs plus enfouis sans doute et plus troubles?
S'en moquer est une façon de désacraliser la fessée de tout aspect sexuel. Histoire de se déculpabiliser.
Vraiment 'anglais' comme concept; en langage "nushien" : complétement débile....! et pourquoi pas avec un steak, une branche de céleri...?
"et pourquoi pas avec un steak, une branche de céleri...?" selon Nush mi -amusé ,mi-indigné.Mais la Nourriture? Est-ce qu'on joue avec la Nourriture?
Non,monsieur! non, madame! Schocking! Y'en a qu'on rien à manger!
Confiez-moi une sole , je me l 'accommoderai culinairement et surtout pas de la façon filmée .
Le charme des contradictions anglaises: puritanisme et jeux avec la nourriture; ceux-ci rappellent plutôt les Romains de l 'Antiquité, leur période de décadence, les derniers empereurs, les orgies démesurées.Mais encore est-il qu'eux,au moins , ils se les gloutonnaient, leurs cous de girafe farcis et autres boudins d'ours(plats évoqués dans les album Astérix; historicité à vérifier) Ils se gloutonnaient aussi les huîtres par centaines( semble sérieusement attesté) , ces Romains, mais on a pas de trace de jeu avec l'huître elle -même. peut-être avec la coquille? Des lancers de coquilles à travers le triclinium?(= salle à manger) ? Ca peut faire rire et la nourriture n'est pas gâchée.
Pour en revenir aux Anglais, ils étaient devenus si pudiques à l 'époque victorienne (fin 19e?)qu'on dit qu'il masquaient, dans le salon, les pieds du piano à queue, pieds galbés, qui évoquaient des jambes de femmes nues!(les jambes, pas la femme!) . Et par ailleurs, à Oxford ou à Cambridge, on administrait les corrections en public et sur les fesses nues!Les dernières plaisanteries de ce genre auraient eu lieu dans les années 1905,1910.Messieurs les Anglais, questions contradictions, ne tirez pas les premiers! Vous êtes depuis longtemps gagnants!
Mais je ne voudrais pas que "au fil..." soit mal perçu de nos amis anglais.Dans cette Europe d'où les guerres intestines ont été évacuées, on peut je l 'espère sefaire plaisir avec ces traits d'ironie sans haine présupposée.La sole dans mon estomac, puis dans mon intestin! Pas sur les fesses d'une passante!A une autre époque, une scène de ce genre, si elle avait été connue, heureusement qu'il n' y avait pas la vidéo, à une autre époque cette scène aurait déclenché une guerre!On aurait sorti les arcs, les carquois, les arbalètes!signé: le p'tit jean-jacques (ça recommence! le commentaire passe en anonyme et uniquement en anonyme!Donc l 'anonyme signe! )
question de conjugaison/le 10/02/08 5heures 18...matinal! Waldo avait laissé trace de son hésitation entre « existe » et « existât »
« Mais il est toutefois signifiant que ce contexte fessée offert au plus grand nombre existe... (Existât ?... ) »
Il avait retenu la bonne forme , « existe » ; l’autre forme, « existât » aurait été justifiée dans la phrase « Mais il était toutefois signifiant que ce contexte fessée offert au plus grand nombre existât.»
avec donc « il était » au lieu de « il est » ; et « exister » employé au subjonctif, qui n’est pas obligatoire dans cette phrase.
Mais si on veut l’employer ,ce subjonctif et si la phrase est à l’imparfait,(était) , on doit employer le subjonctif imparfait pour exister= « existât » ; ce qui n’est pas le cas ici.
Ce qui est intéressant de noter c’est que l’on pressent dans certaines constructions quelque chose d’un peu compliqué ;on se souvient des cours de Français; on se souvient qu’on est amené dans certaines situations à manier des phrases hors du registre du langage courant, genre « tu vas recevoir une fessée ».
On sort du langage courant en écrivant :
« Quoiqu’il administrât toujours cette correction après avoir abaissé le pantalon, ses fessées restaient supportables »
Le langage courant se contentera de « Même si il abaissait toujours le pantalon avant de donner la fessée ,ça ne faisait pas trop mal. »
Quand on perçoit que l’on rôde su côté du langage plus sophistiqué, « il est signifiant que… » en fait partie, on serait tenté , d’en ajouter, de placer des imparfaits du subjonctif,( existât ).
Waldo s’est posé la question et sa bonne expérience de la langue l’a incité à délaisser « existât » ; on peut très bien oublier les cours théoriques sur le subjonctif et l’indicatif, et savoir utiliser cela sans y mettre de nom.
Mais garder une capacité de doute, c’est très bien aussi, car on évite ainsi de se précipiter vers la faute.
Ceux qui émaillent leurs écrits de fautes ne doutent jamais, semble-t-il. Ils y vont ! sans hésiter !
Ce que l’on lit sur Internet est souvent consternant, mais jamais sur « au fil… », un blog de très haute tenue concernant l’emploi de la langue française.
Personne ne l’a jamais souligné, mais il fallait le faire, à cette occasion.
J’espère que l'ami Waldo ne m’en tiendra pas rigueur .
Le p'tit Jean -Jacques
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