08 novembre 2008

Savoir se servir de son instrument...

774 - La femme est-elle instrument de plaisir ?

Si c'est (parfois) le cas, encore faut-il savoir en jouer harmonieusement pour en tirer une symphonie plutôt que quelques couacs disgracieux... Je préfèrerai toujours le concerto au bal musette.

OK, J'ai l'impression d'être généralement attentif et "bon joueur" mais...

Il me revient une histoire ratée il y a 20 ans, dans laquelle j'ai été jugé péremptoirement "mauvais coup" (et Dieu sait si je l'ai été en la circonstance) par "l'adversaire", laquelle à mes yeux était elle-même une catastrophe sensuellement parlant !

En fait, nous nous sommes retrouvés dans le même lit sans désir préalable, sans envies, un peu parce qu'il "fallait" le faire. Et du coup, nous n'étions ni l'un ni l'autre sur la même longueur d'onde surtout, chacun cherchant chez l'autre des trucs forcément introuvables pour correctement "fonctionner".

Dramatique "erreur de casting" (fort heureusement la seule à ce point-là de ratage !) pourtant facilement évitable avec un peu de discernement de ma part. Suffisait de dire "non, merci !".

Avant...

Mais l'homme est faible (JE suis faible. Enfin, j'étais) et a du mal à résister parfois. Bien fait pour moi, cette lamentable nuit était prévisible mais j'ai cru sottement en mon sex appeal irrésistible en plaquant des comportements standards sur une inconnue....

Douloureux au réveil avec la sensation d'un grand n'importe quoi mal maîtrisé et où la chair est bien triste.

Envie de filer, vite, prendre un bain...

- "Euh, tu peux me raccompagner maintenant ?"

- "Mais il est à peine huit heures moins le quart ! Tu veux déjà rentrer ? Tu prends pas une douche avant ? Tu restes pas un peu pour les croissants ?"

- "Non, pas là, non ..."

Comment lui dire que c'était naze, que "d'habitude ce n'est pas comme ça", que... ? Et à quoi bon, surtout ?
C'est fait....

Et puis "d'habitude", pas sûr que ce soit le bon argument non plus.

Par contre quand il y a osmose... C'est tellement fort alors...

Heureusement, j'ai dans ma balance bien plus de belles histoires que d'échecs.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je lis ce sujet depuis plusieurs jours sans me résoudre à commenter. Il est de l’ordre de l’humain de se tromper et de ne faire ce constat d’échec qu’à postériori.
Me retournant sur mes souvenirs je crois que j’ai vécu deux expériences où je n’étais vraiment pas à ma place. Mais pas du tout. Constat déplorable.
J’essaye de ‘parfaire’ les rencontres afin que cela ne se reproduise plus. J’essaye....

Erik A. a dit…

Oui, les échecs... Deux manières de voir, une "positive" qui renforce et donne de la valeur à la "réussite" (qu'est-ce que c'est bon quand c'est bien fait !) en nous procurant au final une échelle de valeur, du coup, façon Richter. On peut aussi en rire.

... Et une autre moins gaie, "négative" qui nous renvoie dans les cordes et nous laisse vaguement dégoûté et déçu. D'autant que la plupart du temps, plein de petits signes avant-coureurs donnent des indices AVANT de passer à l'acte.

Ou à la casserole. Mais la chair et faible. C'est plus dur de refuser que d'accepter. De jouer. De jouir.

Sélectif depuis. Pas à l'abri de cuisants échecs pour autant, mais la marge est réduite.

Bref, le fameux adage de la bouteille à moitié vide, à moitié pleine...