Il l'a réveillée de ses doigts glissés en Elle dans ses deux ouvertures, d'abord doucement, l'humectant d'une salive peu à peu remplacée par les moiteurs marines de son plaisir naissant, tandis qu'Elle émerge lentement des brumes du sommeil. Son corps se tord et remue au rythme des allées et venues dans ses orifices. Soudain, les yeux clos, Elle pousse un petit cri. Elle a joui.
Alors, dressé comme un cobra au-dessus de la croupe offerte, l'homme s'apprête à fondre en Elle. Docile et cambrée, Elle s'est tournée sans discuter pour s'offrir en prenant la posture qu'il préfère, s'ouvrant des ses mains, agenouillée, silencieuse, attendant qu'Il s'empare de ses reins. Animale, Elle s'abandonne sans pudeur, carrément "soumise", mot que pourtant Elle abhorre dans la "vraie" vie...
Mais pour ça comme pour le reste, Elle lui fait confiance.
Vaguement honteuse, Elle jouit presque par avance tandis que son Homme lui souffle à l'oreille qu'Il ne veut pas l'entendre gémir et qu'Elle doit mordre l'oreiller pour y étouffer ses grognements tant qu'Il va la prendre sans rémission, jusqu'au plaisir. Le sien ! Après une fessée magistrale pour sentir contre son ventre la chaleur de son cul rond et marqué de rouge, l'empalant juste après de toute sa longueur, au plus serré.
Elle blêmit, mais acquiesce d'une toute petite voix quand Il insiste pour lui faire prononcer quelques mots crus, qu'Il lui fera répéter plusieurs fois jusqu'à ce qu'enfin ils soient intelligibles avant de l'empoigner fermement sous son bras, dans l'obscurité.
Les claques résonnent alors dans le silence ouaté de leur chambre.
Cinq heures du matin, surtout ne pas réveiller tout le monde dans la résidence.
Ne pas s'ajouter de honte supplémentaire à l'excitation qui l'envahit, à ce plaisir mouillé et brûlant qui la submerge, puis lui échappe d'un coup sans qu'Elle, la fière, ne parvienne à en garder le contrôle !
Oui, cette nuit en Angleterre, béante et à quatre pattes devant Lui, tenue par le cou comme par une laisse invisible, Elle sera encore sienne...
dessin © Serpieri
20 commentaires:
"Il" se débrouille plutôt bien pour arriver à ses fins dans ton histoire. D'autant qu'en général quand "Elle" se fait réveiller en pleine nuit, l'orgasme n'est pas si rapide...
Je crois, Céline, que tout dépend plus d'Elle que de Lui, dans la rapidité de cet orgasme-là. Si Elle rêve à ce moment précis et se fait réveiller ainsi en ondulant, Elle jouira très vite, encore plongée dans les troubles de SA nuit...
Parce que mécaniquement, les doigts de son Homme l'y amènent et l'aident évidemment, mais Elle est déjà tellement conditionnée par ses images érotiques personnelles, même dans un demi-sommeil qu'Elle y arrive très vite et se "sert" ainsi de Lui, au final. Faudrait lui demander...
Faudrait lui demander...
Moi, si j'étais Elle et en m'assimilant à ce que je dis, je pense qu'Elle répondrait ainsi à Céline. Et aux autres... Non ?
La nuit fut courte, et Elle (je) ne dormait (s) pas depuis bien longtemps, l'esprit encore largement occupé par les émotions érotiques de la soirée... Son (Mon) corps était prêt, et ses doigts à Lui mélangés à ses (mes) rêves à Elle (moi) ...
Mais je ne suis pas Elle. Dommage.
Quelle émotion de bon matin ! J'en suis toute chose...
"en m'assimilant à ce que je LIS", évidemment.
Moi aussi je m'assimile... et je retourne me coucher...
c'est exactement çà,... le rêve.
Rêvé, réel. Peu importe.
C’est fort, charpenté ; ça sent le sel.
Un texte expiatoire et terriblement indécent....la luxuriance du sexe.
J’aime.
Ouais, je suis "luxuriant" en ce début d'année. J'aime quand ça sent le sel, aussi. Ravi d'avoir "touché" juste avec ce petit texte "rêvécu".
Au choix.
Mais peu importe, oui, nous sommes d'accord là-dessus.
@ Miarka qui a dit "Quelle émotion de bon matin ! J'en suis toute chose..."
Ou "toute retournée" plutôt, non ? Ce serait plus pratique pour... Mais je m'égare.
Les mots crus qu'elle se doit de prononcer à SA demande. Moi qui suis parfois pudique, j'aimerai bien savoir ce qu'il a pu lui demander. Ma curiosité gourmande m'a laissé imaginer beaucoup de choses. Et être réveillée ainsi par des caresses avec les brumes de certains rêves érotiques...un délice.
Hors du contexte et à froid, certains mots peuvent juste paraître déplacés et vulgaires.
C'est bien de laisser travailler l'imaginaire et que chacun mette ce qu'il a envie d'entendre dans ces fameux mots évoqués. Si je les écrivais, je figerais la scène et sortirait de l'histoire.
Donc oui, laissez voguer au gré de vos envies les plus enfouies votre inspiration coquine...
J'annule mon précédent commentaire. Je crois que tu avais raison Stan, il est effectivemment possible de jouir très vite même quand on est réveillé au beau milieu de la nuit :)
Ça sent le vécu récent, ça... Heureuse nature ! Comme quoi, il ne faut jurer de rien, visiblement.
Mais il a toujours raison Stan ! tu en doutais Céline ? ;)
PS : on fait comment pour mettre un mot ("toujours" par exemple...) en gras ou en italique ?
Chère Chaton, (madame ? mademoiselle ?) vous pouvez utiliser les balises HTML, c'est facile.
Merci Monsieur E. ! J'ai tout compris ! :)
@ Chaton: Oh, il suffit de me demander. Ce que je sais, je le partage volontiers. Ce que je ne sais pas aussi, d'ailleurs.
Miaoouwww !
Chaton, Non pas toujours crois-moi, il lui arrive d'avoir tord :)
Et même tort, Céline...
Tord...u ?
C'est vrai, je revendique le droit à l'erreur. Mais je suis ravi que notre amie Céline ait découvert les plaisirs-surprises au réveil. Parce que je sais depuis Elle que c'est possible.
... Et devenu un gimmick de couple très agréable.
Enregistrer un commentaire