Il fait partie des illustrations réalisées pour "Baby douce fille", de Pierre Mac Orlan...
Bien que datant de 1910 environ, ce dessin pourrait tout aussi bien illustrer un récit "véridique" mis en ligne sur le site "fesse rouge" par une dame qui raconte en détail de façon journalistique son expérience éprouvante d'un châtiment corporel subi lors d'un séjour à Kuala Lumpur, il y a quelques années. Sous le titre "Souvenir de Malaisie"...
Pour connaître un peu la Malaisie et les lois de ce pays, on sait que les punitions à la canne de rotin font partie de l'arsenal répressif usité là-bas pour mettre au pas les contrevenants. Masculins.
J'y reviendrai prochainement. C'est à la limite du soutenable...
Mais la loi en vigueur interdit les punitions de ce genre pour les femmes.
Ne soyons pas dupes: quand on est étrangère, on ne va pas crier sur les toits que ça arrive quand même non plus, en dépit des textes officiels. Ni ameuter Amnesty. La honte de devoir raconter, expliquer...
On sait que beaucoup de femmes ne portent pas plainte en cas d'agressions sexuelles... L'histoire est donc plutôt plausible...
Mais le traumatisme réel exprimé par ce témoin me fait tiquer un peu... Surprenant qu'elle puisse ensuite venir conter avec force détails et sur un site de fessées une expérience qui visiblement l'a marquée dans tous les sens du terme. Échange de mails...
"Vous me demandez des précisions, mais Stan, je n'en ai pas tellement plus à vous offrir.
Je sais que là-bas les punitions sont données en public pour les hommes et qu'ils sont attachés sur une espèce de croix en X. La canne qui leur est donnée n'a rien à voir avec celle que j'ai reçue: elle est beaucoup plus grosse et cause des dommages corporels importants sur la peau.
Celle qui m'a été administrée était fine et très souple, elle ne laisse pas de cicatrices durables mais fait très mal. C'est un souvenir très fort et cela m'a fait du bien d'en parler finalement. J'ai été psychologiquement marquée par cette aventure et je me souviens plus que la punition par elle même, de l'angoisse qui m'avait étreint.
L'attente est difficile à supporter: tant que j'étais avec ma sœur, ça allait encore car on se soutenait moralement, mais pendant qu'elle subissait sa punition, je balisais et ce fut pire quand on m'appela. Après, j'ai agi comme une automate suivant les ordres donnés, mais quelle honte ce fut lorsque j'ai du baisser ma culotte et montrer mes fesses. En plus, la policière me montrait la canne et la faisait siffler dans le vide intentionnellement: l'attente est terrible...
Merci de votre discrétion sur votre blog sur mon témoignage. Je lirai votre avis avec intérêt..."
Dont acte. Du coup j'ai fait mon enquête sur le sujet et trouvé pas mal de choses (je vous en reparle très vite, c'est très intéressant) et pris contact avec une autre personne qui aurait également subi la même chose et écrit un texte "sanction singapourienne" sur le même site... Là aussi, échange très amical de mails.
"Stan, pour faire la une des journaux et que les avocats d'Amnesty s'en mêlent, encore aurait-il fallu que je dépose plainte...? Et de honte, je ne l'ai pas fait, et doit même vous avouer que ça ne m'a pas effleuré l'esprit, je n'y ai jamais vraiment songé !
Vous m'imaginez rendre publique la fessée que j'ai reçue ? Quelle honte. C'était et c'est toujours hors de question. Les femmes adultes sont exemptes de ce type de châtiment, dites-vous ? Je le savais, mais quelle solution alternative avais-je ? Je n'avais qu'une hâte, rentrer en France et passer à autre chose. Savez-vous que cette histoire date de déjà cinq ans ?
Et puis, hein, entre l'interdiction par la loi et le respect de cette dernière il y a une marge, n'est-ce pas ?"
Merci à elles de leur apport. (à suivre)
Dessin © Louis Malteste
2 commentaires:
Le texte sur fesses rouges n'est pas crédible du tout, à mon sens. Si cette femme (le sexe reste à prouver) a vraiment vécu ceci, je ne m'explique pas qu'elle ait choisi de le raconter sur un site sexuel dont la vocation est clairement de susciter l'excitation.
Je ne puis que souscrire à l'opinion de Calli, cette histoire n'a pas la moindre crédibilité.
De l'avocat qui est pour les châtiments corporels au pharmacien qui fait fortune en vendant de la pommade d'après fessée en passant par les matrones correctrices, tout le monde est hilare et moqueur...
La honte fut terrible, mais la "dame" conte son aventure avec un luxe de détails plutôt poussé : les marques sur son "cul" ( "dont elle est si fière" ) l'émotion qui lui fait tenir sa culotte à la main ce que chacun peut voir, etc...
Et elle évoque cet horrible souvenir sur un site spécialisé ( elle en fréquente d'ailleurs d'autres où elle regarde avec effroi des culs fouettés à la canne ) et en plus, si on veut lui en parler c'est avec plaisir !... Tu parles d'une honte jouissive !...
Chacun s'excite comme il lui plaît, mais si Mc Orlan était encore de ce monde, je jurerais que c'est lui qui s'est amusé à écrire ce faux reportage vécu, comme il en commit tant !... Et je parie à cent contre un que la dame porte moustache, autant qu'il semble probable que l'autre mésaventure singapourienne soit du même auteur !
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