1047 - Le coin.Après une fessée, Elle fond dans mes bras. Secouée d'émotion, il lui faut du temps pour "revenir".
Remonter, intacte. Le sourire sera pour plus tard.
J'avoue que même si l'œil aime autant se réjouir que la main, il ne me vient pas à l'idée de la coller nez au mur à la suite d'une bruyante déculottée d'anthologie.
Tendresse et câlins reprennent leurs droits comme pour faire oublier et atténuer la brûlure de mes punitions sur ses fesses à présent écarlates.
Car oui, tous les jeux sont permis entre amants passionnés. Mais pour autant, on n'est pas obligé d'aimer tout le catalogue non plus !
La prendre sous mon bras pour la déséquilibrer demeure une image forte. Je n'en ai pas abusé, mais souvent, dans mes troubles onanistes me revient une scène que je continue dans l'imaginaire et conjugue au futur, les yeux clos, après un début "vécu réel"...
Ensuite, j'extrapole.
3 commentaires:
Vous nous mettez l'eau à la bouche ! Vous voulez bien nous raconter "la scène" ?
chère Chaton. Je crois qu'il faut la vivre, avant toute chose. Pour l'heure je me complais dans des désirs extrapolés de mon passé commun avec une Elle qui le raconterait sans doute pas mal, si Elle trouve le temps.
Parlez-lui d'une salle de bain près de la Cathédrale. De ses jambes qui battent l'air, de ses gémissements étouffés pour ne pas alerter la clientèle qui consulte internet dans l'endroit dédié juste - ironie du sort - de l'autre côté de la cloison.
Et d'un miroir ou se reflétait sa honte. Bue. Jusqu'à la lie.
Hallali ?
Je brode et ne fais pas tapisserie.
Si 'faire de la tapisserie' est un acte de contriction, il faudra que je m'y mette.
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