1320 - Thèse intéressante que celle qui met en avant l'impact des premières années... Remise au goût du jour ces temps-ci par madame Antier. À tort, à raison, ma foi, qu'importe...Il y a plus que du vrai sans doute dans ce petit dessin humoristique illustrant l'article "Spank me, I'm a deviant !"...
L'enfance... Pour moi, en tout cas, fantasme et désirs liés remontent loin en arrière et y trouvent leur source sensuelle. J'ai été modérément exposé à ces punitions-là, méritées et sans excès ni cérémonial comme on peut le lire dans les livres de cul...
D'aucuns, soumis à la même discipline familiale n'y auraient pas prêté attention, moi j'avais des prédispositions, sans doute... Mais ça ne me plaisait pas pour autant.Ce n'est qu'ensuite que j'ai développé une forme de trouble autour sans savoir que je commençais à entretenir un fantasme.
Qui n'a pas été cultivé par d'autres que moi. En clair, j'ai été fessé comme tous les gosses de ma génération, la majorité d'entre-eux n'a rien développé ensuite, moi, si...
Dès mon plus jeune âge, j'ai été intéressé par le sujet. J'ai eu la chance de le bien vivre, avec mes cousines dans un premier temps, puis de le répercuter dans ma libido, le temps venu. Personne ne m'a jamais contraint ni forcé, je n'ai pas fait de mauvaises rencontres...
Ce n'est pas un passage obligé pour autant, mais à discuter avec les amateurs/trices, on se rend compte que l'envie de fessée - et le trouble qui y est accolé - date souvent de nos jeunes années...
Dessin © T.J. Kirsch
7 commentaires:
Itou pour l'inverse (devenir "fesseur") en voyant de jeunes voisines se faire régulièrement et copieusement fessées par leur mère.
Vous êtes sérieux? j'ai du mal à comprendre qu'on puisse fantasmer sur une fessée donnée par papa ou maman!
@ Emma: le fantasme est plutôt lié chez moi à l'autorité en général et à l'obéissance via une forme de contrainte en particulier.
Péché suivi de rédemption... Sans faire une analyse compliquée, l'éducation judéo-chrétienne n'y est pas étrangère. Les punitions parentales n'ont en rien développé le désir de fessées chez moi, mais la Comtesse de Ségur, si. Et ce qui se passait chez les autres dans ce domaine, pareillement. Mes première masturbations très jeune (vers 8 ans) sont toutes liées à la fessée, idéalement administrée par une autorité (plutôt féminine) tutélaire...
Adulte, j'ai poursuivi le truc, en l'adaptant à mes plaisirs sous forme ludique et érotique. Et en prenant le pouvoir dans 90% des cas. D'où cette passion et intérêt sur le sujet.
J'Ose le dire :
j'ai aimé la fessée, la recevoir et la voir donner, meme enfant, cela ne me laissait pas indifférente.
Un certain trouble, s'y rattachait, sans m'expliquer le pourquoi, étant trop jeune pour comprendre et cela c'est développé au fil du temps.(lectures, images aussi...).
j'ai réalisé mon fantasme, par contre, très tard dans ma vie d'adulte et cela, en découvrant des sites ou des blogs parlant de cette passion, que je n'échangerai pour rien au monde.
Bisous à Toutes et à Tous,
Lilou
dire que je me trouvais étrange! ici, je me sens comme "une oie blanche" pour reprendre une de vos expression;Je ne vis pas une relation de couple basée sur la discipline et mes fessées à moi sont essentiellement coquines et même je dirai ludiques. Je n'ai reçu qu'une fessée disciplinaire et je n'ai pas vraiment envie de revivre ça... quand à la naissance de mes fantasmes, même si quelques récits romantiques m'ont fait frémir, c'est la réflexion de celui qui est maintenant mon mari qui l a déclenchée, le jour de mes 17 ans alors qu'il venait d'être le témoin d'une de mes disputes avec ma mère. Et en vous lisant , je me sens souvent "décalée" même si je reviens toujours me "réchauffer" à votre humour (décadent?) , à votre ouverture d'esprit et à l'amitié évidente que l'on perçoit chez ceux qui laissent des commentaires.
Oui, c'est vrai, personne ne laisse des commentaires déplaisants ni agressifs, les gens qui viennent lire, hommes ou femmes, ont formé ainsi une sorte de communauté d'esprit plutôt disparate mais bon enfant autour du sujet... Une partie vient du forum DD et m'a suivi dans mes pérégrinations, les autres m'ont trouvé au hasard du net et des liens sur la fessée qui sont innombrables sur le net.
Il y eu un temps un agressif fâcheux qui postait en majuscule (c'est à dire "en hurlant", selon la convention graphique) de assertions très limites à tout va de façon si agaçante que j'ai juste imposé le passage par ma validation, là ou avant les commentaires passaient sans. Du coup il s'est calmé et est parti vers d'autres horizons en me traitant de censeur et de raciste, ce qui est assez pitoyable quand on me connait un peu...
Chère Emma, autant vous le dire, nous nous ressemblons plus que vous imaginez. Je me sens aussi "Chaperon Rouge" au milieu de certains loups, dans ce domaine qui parfois frise le SM, que je n'aime guère.
Et c'est vrai que c'est bien de voir qu'on n'est pas seuls, avec les mêmes désirs troubles, même si l'application en diffère forcément d-selon son éducation et sa culture.
J'ai déjà maintes fois narré ici qu'à 17 ans, lire dans Union que la fessée en excitait d'autres et était au fond un fantasme parmi d'autres, non condamnable, m'a rassuré et déculpabilisé pour toujours.
Ouf, j'étais normal...
Je relate un tas de choses qui me sont parfois assez lointaines. Et je dois dire que "vraiment punitif", je ne connais pas plus que vous, je m'inscris dans le ludique avant tout, partagé, évidemment et non imposé par la force... et dans le plaisir itou, depuis toujours.
Né à la toute fin des Fifties, je fais partie de la génération "rapport Hite", qui professait le plaisir féminin prioritaire au point que j'ai beaucoup de mal à prendre mon plaisir de mâle "sans m'occuper d'elles" comme il arrive qu'elles le demandent...
"Ne t'occupe pas de moi, fais-toi jouir"... Le côté soudard, hussard de la Reine. Bien entendu, le plaisir de la chérie vient aussi, du coup, de cette prise sauvage très "guerre du feu" et sans concession...
Mais il me faut vraiment un carton d'invitation. Je n'aime pas les ratages et encore moins les quiproquos...
Je l'ai déjà évoqué mais ma 'source' ne vient aucunement de l'enfance; et pourtant j'ai lu cette chère Comtesse mais cela n'a titillé chez moi que l'amour des mots.
C'est arrivé bien plus tard, adulte et au fond, je n'en suis pas si mécontente. Cela m'a permis d'éviter certains écueils et rapprochements trop rapides avec certaines déviances. Non pas que je les condamne mais plutôt que, étant adulte (la trentaine), j’ai mieux appréhendé ces envies ‘bizarres’, les maniant avec une certaine prudence et me permettant de me donner le temps d’appréciation et de reconnaître si certaines pratiques me convenaient ou me rebutaient.
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